Pour finir, nous allons passé en revue les quelques choses importantes sur un bateau.
Le taboulé
ou plus généralement la nourriture. A midi, on est en mer. Donc on ne peut pas cuisiner de choses trop compliquées, on ne peut pas non plus s’installer pour manger des choses trop compliquées. Les choses préparés la veille, les semi-sandwichs, les trucs qui sortent directement du pot, c’est parfait.
La marée :
La marée conditionne les heures d’entrée et de sortie du port, en fonction de la taille de votre quille. Les grands marées rendent votre vie plus intéressante, en particulier quand vous fréquentez des endroits plein de rochers. Ici, voici le Port de l’Herbaudière, sur l’Ile de Noirmoutier.
L’Ile de Noirmoutier est une presqu’ile à marée basse et de multiples îles apparaissent autour d’elle à marée basse.
Et quand on ne fait pas attention la hauteur d’eau dans le Port, il peut se passer quelque chose de ce genre :
Les bouées :
Les couleurs et les formes des bouées vous expliquent leur raison d’être, et s’il faut les laisser sur bâbord ou sur tribord. Sinon, il peut vous arriver quelque chose comme au paragraphe précédent.
Sur ce schéma, on distingue très bien les couleurs des bouées et leur forme.
Celle-là, c’est une Cardinale Ouest. Comme elle est creuse et qu’elle a des panneaux solaires, on ne voit absolument pas sa couleur. Quant à repérer depuis le large les 2 cônes sur la pointe, il vaut mieux ne pas être myope. Finalement, il vaut mieux savoir d’avoir quelle bouée on va rencontrer, comme ça quand on voit un machin vaguement jaune et noir à l’horizon, on peut s’écrier : tiens voilà la cardinale ouest !
Les voiles :
L’objet de toutes les attentions : est-ce qu’elles sont bien réglées ? bien gonflées ? Est-ce qu’on peut faire mieux ?
Les voisins de ponton :
Il y en a de toutes sortes, sympas la plupart du temps. Ils vous disent d’où ils viennent et où ils vont, on discute du chemin qu’on va prendre, du vent, des conditions d’accueil dans les ports.
Et voilà fin du voyage, nous voilà de retour aux Sables :
Et dans le port des Sables d’Olonnes, voilà ce qu’on peut voir :
3×300 chevaux. Autant dire que le bateau touche à peine l’eau quand il est lancé à fond. A part pour faire des courses de formule 1 maritime, (ou pour aller à Cuba boire des Caipirina, comme dans Miami Vice).
Ce monstre maritime s’appelle :
Et là, je me pose des questions. Est-ce que le propriétaire trouve ça mignon ? Est-ce pour faire plaisir à sa femme ? Est-ce que le sous-entendu grivois est la raison premier ou seconde ? Et pourquoi les petits coeurs ?
Merci à nos reporters, Leirnette ainsi la famille V. pour les photos
5 réponses à Kro du bateau : les choses importantes