Kro suisse de chez suisse

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Vue à Genève sur un abri-bus. Les Genevois ont de l’humour, peut être tous les suisses romans d’ailleurs, je n’en sais rien. Pour l’instant, je n’ai encore vu que le Canton de Vaux.

Docteur House avec Hugh Laurie et Lisa Edelstein

En ce moment, se prépare une grosse votation pour le 28 novembre, avec des sujets de poids comme l’extension de l’ouverture des magasins jusqu’à 20h, ainsi que le dimanche. Et aussi une loi proposant l’exclusion des criminels étrangers. A ce sujet, le collectif contre l’exclusion et la xénophobie a sorti une affiche très drôle.

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Docteur House avec Hugh Laurie et Lisa Edelstein

House est un docteur misanthrope, génie du diagnostique, fasciné par les relations humaines parce qu’il est incapable de les gérer, estropié lors d’un accident vasculaire des années auparavant. House boîte, a constamment mal à la jambe et se shoote à la vicodine pour tenir. Il martyrise son équipe, ses patients, ses amis et pourtant, comme on le sait malheureux et génial, et comme parfois, on voit que toute gentillesse n’a pas été étouffée en lui, on croit encore qu’on peut le sauver.

Quand une série, si bonne soit-elle, atteint la 7e saison, on peut se demander si elle tient toujours la distance. Lors de la 5e, on pouvait s’inquiéter. Les personnages restaient dans le même canal que dans les saisons 3 et 4. House est de plus en plus odieux, il s’enfonce et le scénario peine à trouver de nouvelles idées pour nous en faire la démonstration. Toute la première partie verse dans l’improbable. Mais à la fin de la saison, House touche le fond (enfin) et de façon original qui ré-accroche la spectatrice et on peut espérer un renouveau pour lui comme pour la série.

Saison 6, Hugh Laurie, l’acteur principal se met à la production et réalise une excellente saison dans laquelle les personnages évoluent enfin, ainsi que les relations qu’ils entretiennent. On a le sentiment que les anciens producteurs avaient trop peur de toucher à une recette qui avait jusque là gagné et préféraient figer l’histoire, au risque de l’ankylose du scénario (à moins que ce ne soit un lupus ? voire une sarkoïdose… euh, sarcoïdose).

La saison commence brillamment et se finit avec un épisode époustouflant, enchaînant sur un premier épisode de saison 7 tout aussi extraordinaire. Tout ce que la série a construit patiemment d’année en année est utilisé, distillé, développé dans la personnalité de House, qui change en restant fidèle à ce qu’il est. Ces deux épisodes charnières sont émouvants, surprenant, réjouissant, à couper le souffle.
Toute la saison tiendra-t-elle la rampe ? peut être pas, l’épisode 2 est d’ailleurs décevant, n’arrive pas bien à développer ce qui s’initie dans le 1. Mais tout de même, quand Hugh Laurie dit qu’il est fier de ce qui a été accompli, il a bien raison.

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