Kro imaginaire

Logo.jpg.pngA Genève, on commence à prendre nos marques, on va pas encore dire : nos habitudes, mais quand on va 2 fois au théâtre dans une même salle, voir la même compagnie, et la 2e fois, sans avoir besoin d’être guidés par des amis, c’est qu’on commence à s’installer.
Sous la poussée de Leirnette qui entend parler de Molière à l’école, nous sommes allées voir Le malade imaginaire, jouée par le théâtre en Cavale, salle Pitoeff.

Tous le monde connait l’histoire, alors, je mets le texte présent sur le site du théâtre : http://www.cavale.ch/

Argan est malade. Du moins le croit-il et s’en plaint-il auprès de toute sa famille. Sa servante Toinette n’y croit guère. Sa fille Angélique ne se soucie que de son amour pour Cléante. Sa femme Béline, quant à elle, est plus préoccupée par les écus que par les remèdes… Monsieur Purgon, lui, médecin de son état, s’en soucie très sérieusement ; c’est son métier. Monsieur Diafoirus, autre médecin, s’en réjouit aussi ; c’est son gagnepain. Et pensez ! Un client pareil ! Mais, après tout, de quoi est-il malade ?

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Cette pièce est montée en décors modernes et costumes modernes. Sachez que je n’ai jamais autant ri à une pièce de Molière que pour ce malade imaginaire, et je pense que la volonté de le rendre visuellement contemporain y est pour quelque chose. l’adaptation XXe siècle fonctionne très bien. La troupe a même réussi à rendre drôle les passages chantés, à base de Bergers et de Bergères, souvent volontiers longs et démodés. Personne n’échappe au ridicule dans cette pièce et personne n’est pris au sérieux, les comédiens ne tentent pas de préserver leur ego dans cette farce en jouant des personnages ambivalents (je pense là à Clavier qui n’a pas osé aller au bout du ridicule de M. Jourdain dans le Bourgeois gentilhomme). Il n’y a guère que Toinette, la servante qui comme toujours chez Molière, est la seule à avoir un vrai bon sens. Les amoureux sont niais à souhait, Diafoirus est bête et son fils franchement demeuré, Purgon a tout d’un psychopathe et Argan est vieil immature qui veut qu’on s’occupe de lui à tout prix.

Les acteurs sont très bons et articulent le texte de Molière avec une grande clarté, de sorte que les ados d’aujourd’hui peuvent le suivre.
Nous étions Leirnette et moi encerclées de classes de collèges et de lycées, le cauchemar de toute spectatrice et finalement, tout le monde s’est bien tenu, personne ne s’est ennuyé, tout le monde à ri.

Du Molière comme ça, j’en redemande !

Quelques restau, maintenant

Le Samouraï
1bis rue Dancet à Genève

Mon grand regret, à Genève, c’est la chute de ma consommation de sushis… non pas parce qu’il n’y en a pas, mais parce que les restaus à sushis sont hors de prix. Non, en fait, tout à Genève est hors de prix. Pour vous dire, je reviens d’un aller-retour à Paris, et j’ai trouvé les prix parisiens pas si cher… Ca m’a donné à penser…

Donc, au Samouraï, les sushis sont chers, parce que c’est Genève et c’est comme ça. Ils sont très bons, variés, originaux. Le restau est tout petit… ça lui permet d’être calme avec un service discret et sérieux. C’est là qu’on va avec Leirnette quand on sort du théâtre…

La Fumisterie
21 rue des Noirettes à Carouge

Le cadre est “post-industriel”, puisque c’est une ancienne fumisterie rénové “loungy” ambiance loft rouge et noir. Quand le restau est plein, il est sûrement sonore puisqu’il y a de grands espaces et de grandes tables mais je l’ai trouvé plutôt agréable. service très sympa.
La carte est originale (des sorbets salés, du bison élevé près de l’aéroport de Cointrin. Une belle cave à vin. Un dessert amusant : la tarte au citron déstructurée : on vous sert dans un verre à sorbet la crème au citron, une plaque de sablé et de la meringue mousseuse. J’ose pas dire que c’est cher, surtout que j’étais invitée… mais bon, c’est cher, quoi.

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