Kro jardinage

Ca devait arriver et nous y sommes… Le bricolage de la maison n’est pas tout à fait fini… mais le printemps approche et donc, le jardinage pointe à l’horizon. Etant donné qu’on a déjà déterminé qu’il n’y a rien de bon dans le bricolage, qu’est-ce que va donner le jardinage ?

Tout d’abord, comme pour le bricolage : il faut de bons outils pour bien jardiner.

La tenue :
Les gants et les chaussures. Le choix des gants est subtil : pas trop épais, on peut rien manipuler. pas trop fin, ça sert à rien.
J’ai opté pour des gants en latex au dos aéré. Pour avancer dans la jungle à la machette, c’est peut être un peu juste… pour les rosiers, c’est cool.

Les chaussures :
Je me souviens quand j’étais petite, ma grand-mère avait des chaussures comme ça. Je trouvais ça très moche. Je ne comprenais pas pourquoi elle mettait des trucs pareils. Ben, autant on fait des bottes à fleurs ou à carreau, pour les sabots, ya qu’un modèle. Mais avec, on marche dans la boue.

Le sécateur : le 8 mars approchant, il est impératif de se munir d’un sécateur. J’ai lu quelque part que le choix d’un sécateur était à peu près aussi complexe que le choix d’un stylo plume, que c’était très difficile de trouver un bon sécateur et qu’une fois qu’on avait trouvé le sien, on ne voulait plus le prêter.
Il existe 3 types de sécateurs :
– à lame croisante pour le bois vert
– à enclume pour le bois mort
– à crémaillère pour démultiplier

Un site précise qu’il existe aussi des sécateurs pour dame. C’est ici que je me pose une question : est-ce cela signifie que c’est un sécateur rose, particulièrement adaptée aux manifestations féministes ?
Bon, je sais que je fais du mauvais esprit, ça veut juste dire qu’on a besoin de moins de force pour l’actionner, parce que soit disant, les mecs adorent se faire des ampoules aux mains pour prouver qu’ils sont virils quand ils coupent des branches.
Bref, là où je veux en venir, c’est qu’à partir du moment où on utilise un outil pour démultiplier sa force, ya pas de raison de faire les choses à moitié.

Mon sécateur à moi, c’est le Fiskars à crémaillère à poignée tournante. J’en ai pas essayé d’autres, mais hier j’ai taillé tous mes rosiers + d’autres trucs sans effort. Il coûte un trentaine d’euros, il est parfait, je le prêterai à personne. (bon, un peu à Leirnette, parfois).

Munie de ma panoplie, je suis donc allée tailler des rosiers. L’ancien propriétaire avait plein de rosiers, toutes les semaines, il y mettait un coup de sécateur. Quand on entend les propriétaires des rosiers expliquer comment on s’y prend, on a l’impression que c’est au moins aussi compliqué que l’entretien des bonsaïs. Qu’en penser ? Pour l’instant, je n’en sais rien. J’ai lu une page internet, les rosiers buissons, on fait comme ça, les rosiers arbustes, on fait comme ci et les rosiers ni arbustes ni buissons, on fait autrement. J’ai commencé comme sur le manuel, puis après, un peu au feeling. On se revoit au moment de la floraison. Je vous dirais à quoi ça ressemble.

Aujourd’hui, j’ai désherbé, j’en ai même rempli 2 grands sacs à déchets verts.
Bilan : c’est beaucoup moins chiant que le bricolage.
On se trouve pour l’épreuve du potager.