Kro de qui ?

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par Dav : http://pouah.over-blog.com/
A cette heure-ci, on en est encore à compter les victimes du Tsunami-Tremblement de terre pendant que les premiers ouvriers irradiés sont hospitalisés. Alors qu’on ne connait pas encore l’ampleur finale de la catastrophe, les artistes du Café Salé se sont lancés dans une opération caritative vraiment belle et qui permettra de garder des traces de la catastrophe : sur le site http://tsunami.cfsl.net/ des artistes illustrent la catastrophe, avec souvent un grand talent. Ce n’est pas une exposition très gaie, bien sûr, mais elle vaut la peine d’une visite

Série : Docteur Who avec Christopher Eccleston

Livre : Le cimetière des bateaux sans nom d’Arturo Perez Reverte

Série : Docteur Who avec Christopher Eccleston

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Le Docteur Who est une série britannique de SF peu ordinaire, elle a débuté en 1963, compte 255 épisodes en noir et blanc, dont un certain nombre ont été perdu et continue aujourd’hui, ressuscité en 2005. Le héros est le Docteur, un Seigneur du Temps qui a la possibilité de voyager dans le temps et l’espace à bord d’une Blue Box, c’est à dire d’une cabine téléphonique servant à appeler la police. Cette Blue Box s’appelle le TARDIS, il possède un système de camouflage lui permettant de s’intégrer à l’époque et à l’endroit où il se trouve, mais le système s’est bloqué en mode “Blue Box” et finalement, le Docteur s’est attaché à cette apparence. Les Seigneurs du temps ont la possibilité de se régénérer (ce qui permet de changer d’acteur à chaque fois que le Docteur meurt). La première saison moderne démarre avec le 9e Docteur. Dans cette saison, la planète des Seigneurs du Temps a été détruite et le Docteur est le dernier de son espèce.

Cette série pratique un humour anglais qui lui donne vraiment un charme propre, et qu’on retrouve dans Torchwood ou sous une certaine forme, dans Blackbook. Le 9e Docteur, Christopher Eccleston, est vraiment formidable. Son air de réjoui de la crèche en toute circonstance ou presque ne peut que lui attirer de la sympathie. Il a en outre des réflexions absurde bien à lui. Quand il demande pourquoi il parle avec l’accent du nord, il répond qu’il y a un nord partout. A voir si les Docteurs suivants seront à la hauteur, car il ne fait qu’une saison.

Tous les Docteurs ont des compagnons de voyages, souvent des jeunes femmes. Ici, c’est Rose Tyler, une vrai anglaise des milieux populaires de Londres qui va à sa rencontre, avoir envie de voyager… Elle s’adapte assez vite à la loufoquerie du Docteur.

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Leirnette et moi avons tout de suite accroché aux aventures du Docteur et de ses ennemis les plus féroces : les Daleks, robots à roulettes répétant régulièrement “EXTERMINATE”.

Livre : Le cimetière des bateaux sans nom d’Arturo Perez Reverte

le-cimetiere-des-bateaux-sans-nom_couv.jpgC’est une histoire de chasse au trésor, une histoire d’amour et une histoire de marin. Le trésor, c’est un bateau jésuite coulé au large de la méditerranée, le marin, c’est un capitaine de la marine marchande qui a perdu le droit de naviguer et qui tombe amoureux d’une fille qui s’appelle Tanger, fille d’un officier de la marine et obsédée par ce bateau naufragé.
J’ai beau beaucoup apprécié Perez Reverte et aussi aimé les histoires de marins, ce livre là ne fonctionne pas. Il a raté son coup. On n’arrive pas à être touché par l’histoire d’amour (ou alors c’est parce que l’auteur nous bassine avec toutes les femmes tapies dans la mémoire génétique de Tanger, ce qui la rend si belle, si redoutable, si maîtrisée, si… etc.). L’aventure du bateau jésuite est intéressant, mais grandement dilué par l’histoire sans rythme. Il ne suffit pas d’aimer la mer et l’histoire pour réussir un livre. Perez-Reverte en fait trop et on s’ennuie.

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