Kro de détail

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Film : Une nuit de Philippe Lefebvre avec Roschdy Zem, Samuel Le Bihan et Sarah Forestier
Un jour, mon père viendra de Martin Valente avec Gérard Jugnot, Olivia Ruiz et François Berléand

Livre : Les enfers virtuels (Surface detail) de Ian Banks

Film : Une nuit de Philippe Lefebvre avec Roschdy Zem, Samuel Le Bihan et Sarah Forestier

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Simon Weiss est commandant à la Mondaine. Il est sous la surveillance de l’IGS qui l’accuse de corruption. Toutes les nuits, il patrouille dans Paris avec quelqu’un qu’on lui assigne comme chauffeur. Cette nuit, ce sera une jeune femme.

Il a un grand ami : Tony Garcia, l’Empereur de la nuit, des dizaines de boites dans Paris, depuis le rade pour les alcoolo ouvert jusqu’à 2h du matin, jusqu’à la boîte pour VIP, en passant par les clubs de partouze. Tony Garcia a un fils, qui s’est fait arrêter par les stup et que Simon a fait relâché. Mais il s’avère que ce n’est pas qu’une affaire de drogue qu’un fils à papa a mal géré. Les ramifications sont longues et encerclent Simon.

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Ce film fait inévitablement penser à Collatéral : toute une nuit dans les rue de Paris, entre un professionnel qui a une tournée à faire et son chauffeur. Les scène de nuit dans Paris sont très réussis, sans faire carte postale pour autant. L’ambiance de la nuit est bien rendu : on y rencontre des gens improbable, certains dangereux, d’autres paumés… Simon dira à un moment : « je vais raccrocher, j’ai envie de voir des gens normaux ».
C’est un film lent où on va suivre l’itinéraire de Simon, par vraiment pourri, mais quand même souvent limite. Il est vu par les yeux de sa conductrice, silencieuse, attentive, qui découvre un monde mais sans vraiment de surprise. Roschdy Zem est formidable, Samuel Le Bihan est pal du tout. Quant à Sarah Forestier, elle a un rôle bien différent que dans « Le nom des gens » !

Livre : Les enfers virtuels (Surface detail) de Ian Banks

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Ca commence par un meurtre, dans le monde réel.

Lededje a un tatouage fractal sur le corps, inscrit même au plus profond de ces cellules. Cela signifie qu’elle est un remboursement de dette de sa famille ruinée et qu’elle appartient à Veppers, l’homme le plus puissant et le plus riche de l’Habillement Sichultien. Il en dispose comme il l’entend : décoration dans sa suite pour montrer sa richesse, objet sexuel de temps à autre, même si c’est en théorie illégal… qui viendrait l’attaquer en justice ? Lededje tente une fois de plus de fuir et Veppers l’assassine.

Mais la mort n’est pas toujours définitive quand on dispose de la technologie de la Culture. Et selon les civilisations, différentes solutions ont été envisagées pour gérer ce moment. Certains choisissent de se transférer dans un nouveau corps. D’autres vont poursuivre leur existence dans le virtuel. Mais certaines civilisations ont deux débouchés virtuels possibles : les enfers et le paradis. Dans les enfers, les âmes sont soumises à des tourments infinis.
Une guerre dans le virtuel faire rage depuis 30 ans, entre le camp anti-enfer et le camp pro-enfer. Pour l’instant, la culture est neutre, même si on devine bien vers qui va sa sympathie. Les choses risquent de changer si la guerre finit par faire irruption dans le réel.

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Ca fait du bien, par les temps qui court de lire une histoire dans laquelle le sommet de la civilisation est hédoniste, anarchiste, tourné vers la science, le savoir et la culture. Dans laquelle l’argent est aboli, où certaines personnes peuvent se passionner pour des choses futiles avec sérieux, tandis que d’autres s’engagent pour aider d’autres civilisations à se lasser de leur barbarie.

C’est une utopie, mais c’est jouissif.

Surface detail est un vrai roman de la Culture, avec tous les ingrédients : des mentaux aux noms improbables (comme le Vaisseau de Circonstance Spéciale « En dehors des contraintes inhabituelles »), des plans complexes et même un clin d’oeil à l’Usage des Armes. Ce n’est pas le meilleur roman de la Culture, il n’a pas le charme de certains autres mais il accroche et en vaut la peine.

Un jour, mon père viendra de Martin Valente avec Gérard Jugnot, Olivia Ruiz et François Berléand

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Alors que sa femme vient de mourir, Bernard découvre dans les papiers de son épouse les lettres d’une petite fille, Chloé, qu’il aurait eu avant leur mariage, 25 ans plut tôt. Il part aussitôt à sa recherche. Il tombe alors sur le père de Chloé… enfin celui qui croit être son père, un ex-alcoolique un peu paumé qui n’a pas revu Chloé depuis le décès de sa mère 2 ans plus tôt. Quant à Cloé, elle va se marier avec un ex n° du tennis, reconverti dans les affaires (un clone d’Agassi, que l’amour aurait assagi). Or, elle a raconté à son fiancé que son père était diplomate à Oulan Bator. Elle fait donc passer des casting à des acteurs pour se trouver un père présentable.

Comédie gentillette avec Olivia Ruiz qui s’en tire très bien. C’est drôle et on passe un moment sympa.

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