Kro

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Ca, c’est Yoshi. Vous savez où il se trouve ? dans le coffre de la voiture. Bien sûr, la voiture est à l’arrêt, dans la cour. Parce que quand elle roule, il est beaucoup moins intéressé par loger dans le coffre

Film : Dark shadows de Tim Burton avec Johnny Depp, Michelle Pfeiffer, Eva Green et Helena Bonham Carter

Polar : Tout ce qui est à toi de Sandra Scoppettone

20078610.jpg-r_160_240-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-20120411_022349-2012-05-15-23-43.jpg Dark shadows de Tim Burton avec Johnny Depp, Michelle Pfeiffer, Eva Green et Helena Bonham Carter

Ca fait un moment que je l’ai vu et j’avais oublié de le Kroniquer… Dark shadows est une histoire de vampire délirante. Barnabas Collins est un jeune entrepreneur brillant, qui fait fortune sur les traces de son père en fondant un village de pêche à la fin du XVIIIe aux Etats-Unis.
Séducteur sans scrupule, il séduit et abandonne une une domestique au profit d’une charmante demoiselle de bonne famille. Manque de chance pour lui, c’était une sorcière qui pousse la jeune fille à se jeter dans le vide et qui transforme Barnabas en vampire et l’enferme dans un cercueil. Il ne s’en échappera qu’en 1972. Le monde a bien changé.

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Dark shadows est tiré d’une série dans années 70, d’où l’époque dans laquelle le film se situe. Tim Burton fait un film qui lui ressemble, avec Johny Depp qui le sert au mieux, comme à son habitude. Une bonne partie du film joue sur le décalage entre la manière de vivre de Barnabas et les usages des années 70. Michelle Pfeiffer et Eva Green sont assez saisissante pour des raisons différents (Eva Green est sexy à réveiller un vampire…) Des moments loufoques, des passages poétiques, des idées saugrenues, c’est un film sympathique, pas un grand Tim Burton, mais un bon résultat.

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Tout ce qui est à toi de Sandra Scoppettone

Lauren Laurano est détective privée à New York dans les années 80, c’est à dire les année SIDA. Ce qui a son importance, car Lauren est lesbienne et ses amis sont gravement touchés par ce fléau impossible à stopper.
Elle vit avec Kip qui est psychanalyste et poursuit les méchants, malgré sa phobie des insectes, du sang et des ordinateurs. Elle est engagée par une femme, Ursula, qui lui demande d’aider sa soeur qui a été victime d’un viol. Lauren sait bien que si on fait appel à elle, c’est parce que le viol fait aussi parti de son histoire. Elle commence à enquêter et va vite s’apercevoir que tout le monde lui ment.

A.L., grande consommatrice de polar, m’a conseillé depuis longtemps les romans de Scoppettonne. Les lire, c’est un peu faire une plongée dans le passé : des ordinateurs sans windows, un modem pour se connecter sur des t’chats mais sans internet, le SIDA incurable, l’homophobie sans complexe etc. Lauren Laurano est parfois amusante avec son côté « girly » (elle flippe de découvrir qu’elle fait son âge) ou parano à ne pas vouloir demander d’aide, dès fois qu’on tente d’empiéter sur son territoire.

C’est un personnage attachant et une histoire intéressante (même si le scénar est parfois un peu tiré par les cheveux). En tout ça, ça m’a donné envie de me procurer la suite.

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