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Humour ikéa le WE dernier.

Vous êtes étonnés, je suis sûre, vous vous attendiez à une photo de chaton. Ca change.

Livres :

La faute d’orthographe est ma langue maternelle de Daniel Picouly

L’attente du soir de Tatiana Arfel

81200-spectacle-7745-2012-10-2-21-01.jpgLa faute d’orthographe est ma langue maternelle de Daniel Picouly

Tout commence par une humiliation scolaire : Daniel Picouly était nul en orthographe et il a été mis au pilori par un prof remplaçant.

Non seulement, il était mauvais en orthographe, mais en plus, il était pauvre, issus d’une famille de 13 enfants et pas très blanc de peau.

Maintenant, Daniel Picouly est écrivain. Il va dans les écoles présenter ses livres et répond à des questions :

C’est vrai que vous pensiez qu’il fallait lire les Livres de poche par ordre de numéros ? Pourquoi ce qu’on écrit est génial le soir même et nul le lendemain ? Pourquoi vous dites qu’il n’arrive d’histoires qu’à ceux qui savent les raconter ? Vous gagnez combien ? Quelle taille faites-vous ?

Daniel Picouly a appris à raconter des histoires en lisant « Nous deux », pour se débarrasser de ses petites soeurs, certainement pas en regardant les émissions littéraires, où des hommes très intelligents disent des choses tellement soignées qu’il est même impossible de les écrire.

C’est un livre vraiment chouette, drôle, qui porte un regard tendre sur son enfance, alors qu’elle n’était pas toujours rose, et amusé mais gentil sur les écoles qui l’invitent. Ca se lit vite, c’est un texte très court, d’ailleurs, il le dit au théâtre. J’aurai bien aimé voir la représentation, mais c’est fini.

Vous me connaissez, normalement, je ne lis que de la SF, des polars et des livres de classe. Il me faut une bonne influence pour lire autre chose. La bonne influence ci-dessus, c’est maman.

Quant au livre, ci-dessous, on me l’a offert.

attenteSoir-2012-10-2-21-01.jpgL’attente du soir de Tatiana Arfel

C’est l’histoire de trois marginaux : un môme abandonné dans un terrain vague, une gamine dont les parents ne croiseront jamais le regard, et Giaccomo, un gamin qui vit dans un cirque.

Giaccomo a une enfance heureuse au cirque, il vit sur la route, voit des merveilles et en montre aux autres. Même si la vie n’est pas toujours tendre, il grandit en restant un homme gentil et attentif.

La vie du môme est plus difficile. Enfant sauvage, il parviendra enfin à se développer en découvrant la peinture. Quant à la gamine, elle va grandir dans la solitude et même le néant. Sa mère, à force d’éviter son regard, de s’en occuper le moins possible, si ce n’est pour l’habiller et la nourrir, en fera une inadaptée sociale, incapable d’aller vers les autres ou de ressentir quoique ce soit.

Ces trois vies vont bien sûr se rencontrer

C’est un livre tout à fait étonnant, versant en partie dans le fantastique (mais un fantastique littéraire), bien raconté, même s’il traîne peut être un peu sur la fin. Pour tout vous dire, j’étais peu motivée et je l’ai finalement lu en entier avec plaisir.

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