Kro films

SkyfallBigBenTeaserFinal-2012-10-31-21-14.pngPas mal de films depuis la dernière Kro après un long passage à vide avec un peu rien.

Alors, on y va tout de suite :

Dans la maison de François Ozon avec Fabrice Luchini, Ernst Umhauer et Kristin Scott Thomas

Paperboy de Lee Daniels avec Matthew McConaughey, Zac Efron et Nicole Kidman

Skyfall de Sam Mendès avec Daniel Craig, Judi Dench, Ralph Fienes, Javier Bardem, Naomie Harris

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Fabrice Luchini est un prof de français très désabusé. Il trouve que ses élèves sont plus nuls d’année en année. Et voilà que l’un d’entre eux commence à écrire des textes qui valent la peine d’être lus, corrigés et encouragés. C’est ce que fait ce prof, content de pouvoir enfin transmettre à un élève son amour des lettres, transposant de manière un peu périlleuse dans cet élève le fils qu’il n’a pas eu. L’affaire dérape à cause du sujet de l’histoire que le lycéen est en train d’écrire.

Pour son récit, il devient ami avec un garçon qui n’en a pas beaucoup, il s’introduit dans leur maison sous prétexte de lui donner des cours de maths et il observe et décrit la famille, tantôt caricaturiste, tantôt voyeur.

Son prof s’applique à penser que tout est inventé dans l’histoire… et s’il est certain qu’une partie est bien romancée, le lycéen joue tout de même un jeu périlleux.

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C’est un film où on se demande sans arrêt un petit peu où on va, un film où on s’attend au pire, où on attend le moment où ça va vraiment déraper. On se demande ce qui est vrai et ce que le lycéen invente, on se demande aussi jusqu’où il va aller et surtout, pourquoi il y va. Etonnant et vaguement dérangeant, « Dans la maison » est un film intéressant, avec Luchini qui n’en fait pas trop et Ernst Umbauer (le lycéen) qui est énigmatique et inquiétant.

20196843.jpg-r_160_240-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx-2012-10-31-21-14.jpgPaperboy de Lee Daniels avec Matthew McConaughey, Zac Efron et Nicole Kidman

1969 en Floride. Ward Jansen est reporter au Miami Times. Il revient dans sa ville natale avec un journaliste noir, Yardley Acheman, ce qui ne marque pas de surprendre. Un noir qui occupe un métier intellectuel, ça a encore du mal à passer, en Floride. Charlotte est une bimbo blonde, aux buts obscurs, qui entretient des correspondances avec des détenus. Elle a décidé d’épouser l’un d’entre eux, dont elle est sûre qu’il l’aime vraiment et qu’il est innocent. Ward, également convaincu que le procès a été totalement bâclé, va reprendre l’affaire pour faire un grand article qui permettra de le sortir de prison. Jack, le petit frère de Ward, va leur servir de chauffeur et en passant, va tomber amoureux de Charlotte.

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C’est le genre de film qui vous explique que le Sud des Etats-Unis reculé est rempli de bouseux désaxés comme dans « Délivrance ». Comme on est en 1969, on y ajoute des propriétaire racistes, des jeunes noirs ambitieux qui ont compris comment marche le système pour s’en sortir, des nounous noires qui font presque partie de la famille… enfin presque, des jeunes sportifs musclés qui ont fait des études grâce à leur exploits sportifs.

Du sexe, du sang, et des crocodiles, c’est un peu le cocktail de ce film bizarre dans lequel Nicole Kidman fait une prestation étonnante.

Les buts de chacun des participants s’éclairent peu à peu à mesure que l’histoire avance… Chacun ne cherche pas forcément ce que qu’on croyait qu’il cherchait, et n’est pas ce qu’on croyait qu’il était. Mais comme 1969 est une drôle d’époque, dans laquelle la révolution des moeurs et la révolution noire a été faite, mais pas partout et pas jusqu’au bout, les personnages suivent des voies plutôt périlleuses et peu avouables.

Un film intello, un vraie sélection festival de Cannes, mais plutôt saisissant.

20264212.jpg-r_160_240-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx-2012-10-31-21-14.jpgSkyfall de Sam Mendès avec Daniel Craig, Judi Dench, Ralph Fienes, Javier Bardem, Naomie Harris

Suite à une poursuite sur les toits d’Istanbul qui se termine à l’aide d’une tractopelle de chez CAT, James Bond est abattu. Mourir est une excellente porte de sortie pour un espion, surtout quand on est pas mort pour de vrai. Il coule des moments qui pourraient être tranquille auprès d’une jolie fille sous les tropique, mais il préfère se saouler pour oublier qu’il a laissé échapper la liste des agents du MI6 infiltrés.

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Ce James Bond est un numéro très attendu, unanimement salué par la critique. Il a en effet de nombreuses qualités. Tout d’abord, il est très beau, probablement celui où la photo est la plus belle, avec des effets de lumière dans la nuit très réussis. De plus, je l’ai vu en 4K (on m’a dit qu’on disait Ultra HD), bref, de la très très haute résolution. J’étais dubitative sur le 4K, on avait déjà fait le coup de la 3D qui allait révolutionner le cinéma et que j’essaie maintenant d’éviter à tout prix. La première bonne nouvelle du 4K, c’est que la place de ciné n’est pas plus chère pour autant. Et la 2e bonne nouvelle, c’est que effectivement, ça se voit. Certes, sur les scènes de dialogues, les scènes d’intérieur, ce n’est pas déterminant. Mais sur les paysages et les éclairages de nuit, c’est magnifique.

Une autre réussite de ce film : son générique. La chanson d’Adèle est très bien et les images du générique reprennent toutes les ambiances du fllm de manière habile.

Autre point fort : les acteurs. Daniel Craig est parfait, Judi Dench et Javier Bardem aussi. Je suis plus mitigée pour les 2 James Bond girls. Certes, elles ne font pas potiches, c’est maintenant tout de même passé de mode. Mais je dirais qu’elles ne sont pas à la hauteur des 2 précédentes.

Dans ce numéro, James Bond refait de l’humour, ce qui faisait parti de son charme british, version Roger Moore par exemple… Mais les premières répliques qui se veulent humoristiques sont franchement mauvaises. Ca s’arrange par la suite, sans qu’il ne trouve encore tout à fait le ton. Côté scénar, il ne vaut pas tout à fait Casino royal / Quantum of Solace, avec un développement difficile à justifier vers la fin. Mais on pardonnera parce que ce James Bond est plus profond que les autres, avec des personnages plus fouillés (sauf les girls). Je pense que James Bond via Daniel Craig redéfinit un certain créneaux pour la virilité, celui que Bruce Willis occupait avec Die Hard (le héros « plaies et bosses » qui souffre mais qui s’en sort), mais avec plus de classe et de dureté.

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A part ça, faut que je vous dire, mon personnage préféré, c’est M. (Et sinon, vous ne trouvez pas qu’il a de grandes oreilles, quand même, Daniel Craig ?)

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