Pour avoir chaud l’hiver, je vous propose cette image d’authentiques poneys shetland en pulls shetland.
A cela j’ajoute des nouvelles de mon orchidée de bureau
Rue Mandar de Idit Cebula avec Sandrine Kiberlain, Richard Berry
Happiness therapy de David O. Russell avec Bradley Cooper, Jennifer Lawrence et Robert de Niro
La voilà, l’orchidée de mon bureau :
On m’a offert cette orchidée fin septembre. Elle était évidement en fleur ( une orchidée sans fleur, c’est moche). Et un beau jour, les fleurs ont fanées.
J’ai regardé sur Internet comment faire refleurir les orchidées : couper les tiges, pas couper les tiges… Les avis étant partagés, je suis toujours partisanes de la moindre intervention, j’ai pas coupé. Et j’ai compris aussi que si elle restait chez moi, ça n’allait rien donné. J’allais oublié de l’arroser, je savait pas où la mettre etc.
Je l’ai donc mis au bureau et voilà le travail : elle a massivement refleuri.
Rue Mandar de Idit Cebula avec Sandrine Kiberlain, Richard Berry et Emmanuelle Devos
A la mort de leur mère juive, deux soeurs et un frère se retrouvent pour l’enterrement. Il va falloir décider quoi faire de l’appartement dans lequel ils ont grandi. Ils sont tous les 3 plus ou moins névrosés : la soeur aînée psychanalyste n’arrive pas à encaisser le départ de son fils à New York simultanément avec la mort de sa mère. Le frère se lance dans un délire de travaux à la maison pour éviter de penser qu’il vient de perdre sa mère et la jeune soeur qui habite en Israel enchaîne les déboires amoureux.
Je croyais que c’était une comédie parce que la bande annonce en donne l’impression. (C’est de pire en pire les bandes annonces, y’en a de plus en plus qui ne sont pas représentatives du film).
Je dirais que tout le début du film, je me suis demandée si j’allais rester ou pas. Et quand finalement, j’ai compris que c’était pas une comédie, ça allait mieux. Mais il reste que c’est pas un film terrible.
Happiness therapy de David O. Russell avec Bradley Cooper, Jennifer Lawrence et Robert de Niro
Pat Solitano a passé 6 mois en hôpital psychiatrique après une crise au cours de laquelle il a tapé sur l’amant de sa femme… A dire vrai, ce n’était pas tant cela le problème… mais plutôt qu’il a été à ce moment là diagnostiqué bi-polaire. Il rentre chez ses parents, décidé de ne pas prendre ses médicaments et de s’en sortir tout seul, grâce à une bonne hygiène de vie et des pensées positives. En étant positif comme ça, il pourra retrouver Nicky sa femme car leur amour est spécial et il est évident qu’elle voudra revenir avec lui, une fois qu’il lui aura dit qu’il avait lu tous les livres qu’elle faisait lire à ses élèves. Et elle lèvera l’injonction d’éloignement.
Pat va rencontrer Tiffany. Son mari est mort dans un accident de voiture. Elle était déjà dépressive… elle a pété les plombs. Mais elle non plus ne veut plus prendre de médicaments. C’est ce dont ils vont parler un soir en se rencontrant à un repas.
J’aime beaucoup quand un titre anglais est traduit en français par un titre anglais. Donc, en anglais : A silver linings playbook.
« Silver linings » vient de l’expression : « Every cloud has a silver lining » qu’on peut traduire par : chaque nuage à son rayon de soleil. C’est un message d’optimisme. Playbook est particulièrement employé dans le cas du football américain : un livre qui comporte des schémas et des descriptions de techniques de jeu. Il faut reconnaître que tout cela rendait le titre difficile à traduire.
Les critiques décrivent ce film comme une comédie sur deux personnes qui apprennent à se reconstruire ensemble et à retrouver de l’optimisme. A mon avis, le film porte plutôt sur la maladie mentale et comment la gérer, comment vivre avec et être heureux quand même… Et prendre aussi quand même un peu des médicaments, parce que quand on est bipolaire, on peut être dangereux pour soi et pour les autres.
Quant à l’aspect comédie… certes, il y a des moments drôles, mais je ne dirais pas que c’est une comédie sympa et qu’on peut regarder pour se détendre.
Et pour la question subsidiaire : est-ce que j’ai aimé, la réponse est oui, somme toute. Leirnette aussi. Lotin était plus partagé. Mais au moins, c’est un film intéressant.