Kro de l’espace

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C’est compliqué la circulation à Genève. Les bouchons de Ferrari, c’est vraiment l’enfer…

Gravity de Alfonso Cuaron avec Sandra Bullok, George Clooney et la voix de Ed Harris dans le rôle de Mission Control

Malavita de Luc Besson avec Robert de Niro, Michelle Pfeiffer et Tommy Lee Jones

Gravity de Alfonso Cuaron avec Sandra Bullok, George Clooney et la voix de Ed Harris dans le rôle de Mission Control

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Une mission de routine dans l’espace. Moncler enfant doudoune pas cher Ryan Stone, experte en ingénierie médicale et Matt Kowalsky, astronaute chevronné se retrouvent pourtant en perdition alors que leur navette est pulvérisée par les fragments d’un satellite.

Ils restent seuls avec le vide, le manque d’oxygène, le silence.

Gravity n’est pas un film de science-fiction, mais un reportage sur l’espace, aussi vrai que possible, avec un pauvre scénario pas toujours bienvenu pour faire tenir les bouts ensemble et aussi une bonne louche de symbolisme et de métaphores.

Honnêtement les images sont bluffantes et la 3D excellente, le making of sera certainement passionnant. Gravity est beau et même sidérant. On perd l’équilibre avec les acteurs, on manque d’oxygène avec eux, on tournoie dans l’espace quand on lâche prise.

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Ensuite, il reste qu’à notre avis, à Lotin et moi, la médiocrité du scénar nous laisse un peu sur notre faim.  J’apprécie tout de même particulièrement le rôle de Sandra Bullock qui n’est pas là pour être sexy, ni pour pousser des cris, ni pour tirer des larmes aux pierres… en général, Hollywood préfère des hommes pour ce genre de rôle, selon la logique : s’il n’y a rien de spécifiquement sexy, pourquoi mettre une femme ? Cuaron a bataillé pour imposer Sandra Bullock en premier rôle et il a bien fait.

(Je dis ça parce que j’ai récemment appris que dans le remake du magicien d’Oz, Dorothy a été remplacée par un jeune garçon parce qu’Hollywood a mesuré qu’il y a plus de garçons que de filles qui vont au cinéma et que c’est donc plus rentable en terme d’identification… ou comment entretenir un cercle vicieux… les filles auraient-elles fini par avoir le sentiment confus que de nombreux films ne leur étaient pas destinés ? Tiens allez, je vous propose le ciné test de Bechdel http://www.telerama.fr/cinema/l-astucieux-test-de-bechdel,61761.php)

Bref, il faut aller voir Gravity pour s’en mettre plein la vue, mais c’est tout.

Bon revenons à nos moutons :

Malavita de Luc Besson avec Robert de Niro, Michelle Pfeiffer et Tommy Lee Jones

(qui risque bien de ne pas passer le test, parce que les dialogues mère / fille ont de bonne chance de tourner uniquement autour des mecs, mais ok pour le bénéfice du doute)

Fred Blake, alias Giovanni Manzoni s’installe dans un village perdu de Normandie.  En effet, il a balancé tous ses potes mafieux à New-York et il bénéficie maintenant d’un programme de protection de témoin.

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La famille fait de son mieux pour s’intégrer, mais il faut dire qu’ils gardent l’habitude de régler leurs problèmes du quotidien de manière musclée. M. Blake n’aime pas les plombiers qui tentent de l’arnaquer, Mme Blake a tendance à mettre le feu aux épiceries où on lui parle mal, le fils a besoin de quelques jours pour monter un business à l’école, la fille décourage les mecs lourds à grands coups de raquette de tennis.

Malavita est un film de mafia drôle où De Niro joue un rôle pas très neuf pour lui, mais dans lequel il est bon. L’ensemble est un hommage parodique aux Soprano via de multiples références.

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