Si vous voulez suivre l’actualité cinématographique (depuis la fenêtre ?) avec moi, c’est perdu. Mes kro ont trop de retard.
Mais je vais toujours au ciné.
Alors voici une rétrospective des derniers films vus.
Un été à Osage County de John Wells avec Meryl Streep, Julia Roberts, Ewan Mc Gregor, Benedict Cumberbatch
The Ryan initiative de Kenneth Branagh avec lui-même et Chris Pine, Kevin Costner, Keira Knightley
The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson avec Ralph Fiennes, Tonny Revolori et en vrac, Mathieu Amalric,Adrien Brody, Jeff Goldblum, Harvey Keitel, Jude Law, Bill Murray, Edward Norton, Saoirse Ronan, Léa Seydoux
Monuments men de George Clooney avec Matt Damon, Bill Murray, Cate Blanchett et Jean Dujardin
Livre : Jennifer Morgue de Charles Stross
Un été à Osage County de John Wells avec Meryl Streep, Julia Roberts, Ewan Mc Gregor, Benedict Cumberbatch
L’été en Oklahoma. Dans la famille, il y a la Grand-mère : Meryl Streep. Elle a un çancer et se drogue aux médicaments depuis longtemps. Le Grand-père, ex écrivain boit avec constance et application tout au long de la journée. Et quand ils sont suffisamment saoul ou droguée, ils se persécutent. Et voilà que le Grand père disparait. La Grand mère appelle alors ses filles à la rescousse. La première ne l’a jamais quittée, elle végète au fond de l’Oklahoma avec sa mère qui ne cesse de lui dire que si elle s’arrangeait, elle trouverait un mari. La deuxième vit des relations sentimentales brèves avec des ratés ou des profiteurs. Elle arrive à Osage County avec le dernier en date, mais cette fois, c’est pour la vie. La troisième, c’est la Mère, Julia Roberts. Elle est partie vivre loin, s’est mariée, à une carrière, une fille. Mais elle est en instance de divorce parce que son mari la trompe. C’est la fille préférée. Probablement parce qu’elle a eu le courage de partir et de se faire une vie. Elle débarque aussi à Osage County avec son futur ex et sa fille.
Au fil de l’histoire, on va voir cette famille déconner plein tube, avec la Grand-mère qui n’a rien à perdre, dit ce qu’elle pense, surtout si c’est cynique, cruel et culpabilisant. La Mère qui est sur la pente savonneuse de la méchanceté et de l’amertume, la fille qui a un peu de mal à faire le tri, en tant qu’ado et qui finalement le fait plutôt mal.
On n’en fini pas de sortir les secrets de famille, on n’en finit pas non plus avec la maltraitance qui a commencé encore une génération plus tôt.
Les acteurs sont tous formidables, Meryl Streep en tête, Julia Roberts aussi et mention spécial à Benedict Cumberbatch, en benet gentil, à des kilomètres de ses rôles de Sherlock ou de Kahn.
Très bon film, donc. Notre surprise, à Leirnette et moi, c’est qu’on a cru aller voir une comédie, à cause de la bande annonce. Et même si Méryl Streep a des remarques qui tapent, c’est plus affreux que drôle.
The Ryan initiative de Kenneth Branagh avec lui-même et Chris Pine, Kevin Costner, Keira Knightley
Après quelques cover de prequell, Hollywood est allé chercher le personnage de Ryan qui avait fait les beaux jours d’Harrison Ford.
On se place donc tout au début début, comment Ryan est devenu un espion, pourquoi il a peur dans les avions, etc.
Grâce à la mafia russe, on retrouve des bonnes vieilles histoire de russes méchants et d’américains gentils. C’est sympa, mais vraiment très oubliable.
The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson avec Ralph Fiennes, Tonny Revolori et en vrac, Mathieu Amalric,Adrien Brody, Jeff Goldblum, Harvey Keitel, Jude Law, Bill Murray, Edward Norton, Saoirse Ronan, Léa Seydoux
Dans le pays de Zubrovska, quelque part dans l’Europe de l’est de l’entre-deux guerre, se dresse le Grand Budapest hôtel, un hôtel de luxe pour gens fortunés. Sur cet hôtel, règne Monsieur Grégoire, Maître de clés, qui va haut devant de tous les désirs des clients. A sa suite, Zéro, jeune garçon d’étage émerveillé par son mentor. Ensemble, ils vont avoir des aventures invraisemblable dans des décors colorés autour d’une affaire d’héritage.
Grand Budapest hôtel est un film inattendu et saugrenu, mais qui mérite largement d’être vu, tant sur le plan de l’ambiance que de l’aventure. Les différents acteurs célèbres qui font des brefs passages dans des petits rôles tous plus bizarres les uns que les autres sont autant d’heureuses surprises.
Monuments men de George Clooney avec Matt Damon, Bill Murray, Cate Blanchett et Jean Dujardin
En route pour un film de copains : Clooney retrouve Matt Damon et partent sur les plages du débarquement, en France, pendant que l’armée d’Hitler recule. Sa mission : sauver les oeuvres d’art pillés en Europe et en particulier aux juifs pour les restituer.
On était parti pour un film de guerre plaisants en prenant un peu de distance, avec des acteurs qui s’amusent. Ca aurait pu être sympa. En fait, ça ne tient pas la route, l’histoire est décousue, les scènes s’enchaînent sans vrai lien. En somme, pas d’intérêt.
Jennifer Morgue de Charles Stross
Voici enfin la raison du titre de la Kro : les tentacules ! Jennifer Morgue est la suite du Bureau des atrocités : ce croisement entre mythe de Cthulhu et d’espionnage.
Dans ce tome, les références à James Bond sont explicites, puisque le héros va devoir se couler à son insu dans un schéma « James Bond » pour mener sa mission. Il reçoit en guise de James Bond girl une dangereuses démones du genre à faire défaillir tout mâle hétéro passant à portée.
Ils partent alors sur une ile paradisiaque à la poursuite d’un super méchant muni d’un chat persan.
J’avais beaucoup trainé avant de lire Jennifer Morgue. J’avais beaucoup aimé le Bureau des atrocités et j’avais lu une critique très dépité de cet ouvrage sur le Cafard Cosmique.
il va s’agir de remonter un sous-marin russe du fond , c’est tiré d’un fait divers où le Glomar était impliqué.
Effectivement, c’est moins réussi que le Bureau. Il est vrai que vers la fin, l’histoire s’embrouille un peu en vain et je pense que j’ai bien fait de ne pas les lire dans la foulée.
Néanmoins, c’est tout de même pas mal jouissif et la toute fin est assez étonnante et amusante.
1 réponse à Kro avec des tentacules en Oklahoma