C’est la fin d’année, je vous propose une série de films tous plus intellos les uns que les autres.
Maléfique de Robert Stromberg avec Angelina Jolie et Elle Fanning
X-Men : the day of the future past de Bryan Singer avec les mêmes + Peter Dinklage
Godzilla de Gareth Edwards avec dans leur propre rôle, Godzilla et Mothra, la mite géante
Barbecue d’Eric Lavaine avec Lambert Wilson, Franck Dubosc, Florence Foresti Guillaume de Tonquédec
Edge of tomorrow de Doug Liman, avec Tom Cruise et Emily Blunt
Maléfique de Robert Stromberg avec Angelina Jolie et Elle Fanning
Parmi toutes les méchantes de Disney, honnêtement, il y en a une qui envoie, c’est Maléfique. D’ailleurs, je pense que Disney n’oserait plus faire une méchante aussi impressionnante, jamais ridicule et jamais humoristique. Bref, Maléfique, c’est du sérieux.
C’est Maléfique l’héroïne de ce film, avec le pari de transformer cette méchante en gentille (gentille un peu complexe, mais gentille).
L’histoire va donc se placer bien avant la naissance d’Aurore (aka la belle au bois dormant). On va découvrir que Maléfique est une fée espiègle qui a été trahie par son ami d’enfance, un homme qui a prétendu l’aimer et l’a amputée de ses ailes pour avoir le trône.
Angélina Jolie campe une Maléfique impressionnante, dans un décor somptueux, avec une belle synthèse et une assez jolie 3D. Maléfique prend le contre-pied des histoires de Prince charmant, de princesse en détresse et de méchante destinée à faire le mal. Le résultat est plutôt réussi.
X-Men : the day of the future past de Bryan Singer avec les mêmes + Peter Dinklage
Loin dans le futur, la guerre entre les humains et les mutants a dégénéré. Des sentinelles ont été développées : robots polymorphes, ils détectent les gènes mutants ou susceptibles de devenir mutants, traquent leur porteur et les tuent. Ils me font un peu penser au Terminator dernière version. Ils s’adaptent à toute forme de pouvoir, toutes sortes de situation, car ils ont été conçus à partir de l’ADN de Mystic.
Ce X-Men montre une volonté de boucler la série et de l’ouvrir… par certains côté, ça me rappelle le dernier Star Trek, où on reboot l’histoire…
Dans les bonne idée, ce voyage dans le temps permet de retrouver le Professeur X et Magnéto à la fois jeune et vieux… ce qui fait qu’on reprend vraiment « tout le monde » pour ce film.
Le personnage de Wolverine commence à être un peu usé… Il s’offre une scène de nu totalement gratuite au début, sur le même prétexte qu’Orlando Blum dans Zulu.
Le reste de l’histoire est un peu pareil : ce n’est pas désagréable, ni mal fait, mais ça me fait toujours penser à un peu autre chose de déjà fait. Un scénario très convenu et un peu déjà vu. Une 3D inutile. Bref, c’est ok, mais on est peut être au bout du modèle, quand même. Dinklage est très bien, comme d’habitude.
Godzilla de Gareth Edwards avec dans leur propre rôle, Godzilla et Mothra, la mite géante
Encore un nouveau Godzilla… Ces trois films américains semblent quand même nous dire qu’il n’y a plus aucune imagination dans le blockbuster : des suites de remake de prequels…
On prend le principe de base : le Japon, un accident atomique, un gros gros dinosaure. En revanche ce Godzilla a plusieurs points positifs. Tout d’abord, fidèle à la version d’origine, Godzilla est ni bon ni mauvais, c’est une force de la nature qui vient défendre la planète. Ensuite, il est accompagné de Mothra, la mite géante, contre laquelle il va se battre. Mothra c’est sur sérieux. Mothra envoie des chocs électro-magnétique qui font tomber les avions comme des moustiques pris dans un nuage d’insecticide.
Mothra a tendance a pondre vite fait un milliers d’oeufs, dès qu’on a le dos tourné.
Godzilla est un film catastrophe qui en jette avec un scénario qui, lui n’est pas convenu. Si le bien triomphe, (quand même) il ne triomphe pas de la manière qui nous semblait téléphoné au début, contrairement à X-men. Les meilleurs acteurs sont de loin Godzilla et Mothra, Ken Watanabe, Sally Hawkins et Juliette Binoche sont totalement sous employés.
Barbecue d’Eric Lavaine avec Lambert Wilson, Franck Dubosc, Florence Foresti Guillaume de Tonquédec
C’est une chouette bande de potes qui se sont tous connus à Sup de Co Lyon il y a une éternité. Pour ses 50 ans, Antoine qui fait attention à ce qu’il mange, qui fait du sport, qui a peur de vieillir… Antoine a un infarctus. Alors, maintenant, il a décidé de s’en foutre. Il mange gras, il fume, il boit et il envoie balader ses potes quand ils ne l’amusent plus. Quant aux potes en question, ils ont eux-mêmes leur vie et leur histoire, divorce, problème d’argent, etc.
Ca aurait pu être lourdingue. Finalement, c’est plutôt drôle et sympathique. Les acteurs sont bons et s’amusent alors, on passe un bon moment.
Edge of tomorrow de Doug Liman, avec Tom Cruise et Emily Blunt
Dans un futur proche, les aliens ont envahis l’Europe. Les forces alliées les contiennent difficilement jusqu’à ce qu’à Verdun, Rita Vrataski, avec une nouvelle power-armor renverse la tendance. Les allies vont lancer le débarquement décisif sur les plages de Normandie. Le Major Bill Cage se retrouve contre son gré au front dans une mission qui devient vite suicide. Il meurt et là, pour une raison mystérieuse, il reprend sa journée… Il va donc la revivre continuellement, jusqu’à trouver une solution pour gagner la guerre.
On pense bien sûr au film « le jour de la marmotte », mais pas dans une version mignonne. Je craignais le manque d’originalité, et finalement, il y a beaucoup de bonne surprise de ce film. Tout d’abord, le parallèle avec les 2 guerres mondiales est manifestes : bataille de Verdun, débarquement de Normandie, invasion ennemie qui commence en Autriche, Londres, dernier bastion de résistance européennes, font de l’Est avec les Russes, etc.
Le scénar est assez inventif, il y a un côté jeu vidéo dans ce film : on meurt, on réessaie, on avance dans le jeu. La critique de l’armée est plus nette que dans l’essentiel des films de ce type. C’est finalement un film réussi.