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Le Hobbit : la bataille des cinq armées de Peter Jackson avec les mêmes

La French, de Cédric Jimenez avec Jean Dujardin, Gilles Lellouche et Benoit Magimel

Silence en coulisses (Noises off), pièce de Michael Frayn, mise en scène Raoul Pastor au théâtre de Carouge

568445-2014-12-20-12-26.jpgLe Hobbit : la bataille des cinq armées de Peter Jackson avec les mêmes

Je pense que bien des choses ont été dites y compris, comme toujours, c’est la pire bouses que j’ai jamais vu, plus jamais blablabla.

Disons les choses nettement : sur 2h24 de film, il y a 2h de combats.

Les elfes tapent sur les nains, les orcs tapent sur les elfes et les nains, les nains et les elfes tapent sur les ouargs et les gobelins, etc, etc.

Au début, il y a un dragon, au milieu, des mange-cailloux et à la fin, comme toujours, il y a des aigles.

Histoire de dire, il y a un petit bout de scénario au milieu, histoire de faire de la magie avec des anneaux.

Alors, c’est beau, comme toujours. Et on donne à Peter Jackson des armées de nains et d’elfes, alors, il a envie de jouer avec. Après, ben, c’était pas très utile, quand même.

128118-2014-12-20-12-26.jpgLa French, de Cédric Jimenez avec Jean Dujardin, Gilles Lellouche et Benoir Magimel

Marseille. 1975. Pierre Michel, jeune magistrat précédemment à la brigade des mineurs, est nommé juge du grand banditisme. Il décide de s’attaquer à la French Connection, organisation mafieuse qui exporte l’héroïne dans le monde entier.

Pierre Michel a bien l’intention de faire la différence, il n’en peut plus de voir des gosses mourir de l’héroïne. Il trouve la police de Marseille bien molle et faire ce que d’ordinaire on ne fait pas : il est sur le terrain, participe au filature, coffre les femmes de truands, etc.

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Les années 70 semble être à la mode pour faire des films d’histoire contemporaine. Ca m’amuse toujours de voir au cinéma des éléments de l’histoire que j’ai vu à la télé étant petite. Pour ce film, si le nom du juge Michel ne me disait que vaguement quelque chose, je me souviens très bien de la tuerie du bar du téléphone en 1978, même si j’avais 9 ans.

La French est un film très réussi, il est original dans la manière de traiter le sujet. Je craignais de voir un polar français classique avec ses scènes obligées, le flic qui doute, le sordide mis en avant, des scènes intimistes qui ne font que casser le rythme, une héroïsation du héros désespéré… je ne dis pas que ce film évite tous les poncifs du genre, mais l’ensemble ne donc pas quelque chose d’attendu… peut être justement parce que c’est inspiré de fait réel.

Gilles Lellouche, en juge Michel est très juste : il lui donne son côté cow-boy, sans qu’il soit ni trop frimeur ni trop extraordinaire. Il arrive vraiment à rendre le personnage sympathique.

Dujardin dans le rôle de Tani Zampa est également bien dans le ton. Zampa ne devient jamais sympathique : c’est un mafieux brutal et colérique. Homme d’affaire avisé, au demeurant, mais il n’est pas montré surpuissant, à la tête de la pieuvre. Et c’est dans cette mesure que je trouve le film réussi.

Gaston Defferre par ailleurs en prend pour son grade, ainsi qu’une partie de la police de Marseille

Silence en coulisses (Noises off), pièce de Michael Frayn, mise en scène Raoul Pastor au théâtre de Carouge

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Une troupe de comédiens monte un vaudeville dans l’urgence. On assiste au filage, la veille de la première représentation avec une troupe pas au point du tout, un metteur en scène qui tente de rester calme tout en se prenant pour Dieu et des comédiens… plus ou moins à ce qu’ils font. Il y a celui qui abuse de la bouteille, la jeune première godiche qui perd ses lentilles tout le temps (sur la photo), celle qui est au courant de toutes les coucheries ou presque, celui qui a des états d’âme, celui qui saigne du nez à la première émotion…

Si la répétition est compliqué, la suite bascule dans le n’importe quoi.

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Le décor tourne et on assiste à ce qui se passe en coulisse. Toutes les entrées / sorties, passage d’accessoires, portes qui claquent, s’enchainent approximativement côté scène, pendant que côté coulisse, on est au bord de la crise de nerf.

La pièce se poursuit dans une sorte de tourbillon délirant, nécessitant de la part des acteurs une synchronisation sans faille, justement pour donner l’impression d’une pagaille hors de contrôle.

C’était très drôle.

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