L’Exoconférence d’Alexandre Astier
Liliane est au Lycée de Normand Baillargeon
L’Exoconférence d’Alexandre Astier
Alexandre Astier revient sur scène pour camper un astrophysicien qui va donner une conférence sur le Big Bang, les différentes cosmogonies, la composition de l’univers et finalement la vie extra-terrestre.
Il va mettre en scène différents personnage : Ptolémée, Fermi, Copernic et Kenneth Arnold, le premier homme à avoir décrit une soucoupe volante.
Et il va être amené à batailler avec Swan, son interface à commande vocale qui vient juste de faire une mise à jour.
C’est drôle, c’est enlevé et intelligent, on ne s’ennuie pas une seconde. Astier s’est documenté sur l’astrophysique qui l’intéresse pour de vrai et par moment, son exoconférence tient de la « conférence gesticulée » : c’est drôle, mais on ne dit pas n’importe quoi.
A de nombreuse reprise, la plaque qui a été envoyée sur Pioneer X en prend plein sa face (voir en tête de Kro).
Quand j’étais petite, je trouvais cette plaque extraordinaire. Elle me faisait rêver à la vie dans l’espace. timberland Sa reproduction, c’était de la SF au quotidien… Si les extra-terrestres répondaient à l’appel, je les voyais plus comme les Vineens de Yoko Tsuno que comme dans la guerre des mondes.
Bon, ensuite, à force de la regarder, je me suis posée 2 ou 3 questions sur sa pertinence, en me disant tout de même (j’étais toujours petite), que c’était des grrrands scientifiques qui l’avaient conçue et que je me trompais sûrement…
Dans ce spectacle, Astier vous dit tout sur les aberrations de la plaque pioneer (oui, elle est sexiste, occidentalo-centrée, auto-contradictoire ou juste incompréhensible…)
Ayant vu aussi Que ma joie demeure, le précédent spectacle, que j’ai beaucoup aimé… J’ai préféré celui-là… peut être parce que je suis branchée espace que musique classique. J’ai en revanche un copain qui n’a pas aimé du tout l’Exoconférence mais beaucoup Que ma joie demeure. soldes puma chaussures Comme quoi, hein…
Quant à la salle du théâtre du Léman, rien à dire, le son est excellent, elle est belle, elle est (chère) parfaite.
Par ailleurs, Genève a la spécialité de la découverte des exoplanètes et Astier a salué Michel Mayor, premier découvreur d’exoplanète, avec nous dans la salle 🙂
Liliane est au lycée de Normand Baillargeon
Liliane est au lycée signifie en réalité : L’Illiade et l’Odysée… ou en tout cas, la manière dont on interprète « liliadélodissé » si on ne connait pas les livres. En somme, si on n’a pas de culture générale.
Mais c’est quoi, la culture générale ? Est-ce que la culture dites « générale » est vraiment générale ? Est-il possible d’avoir une culture générale et si oui, qu’est-ce qu’il faudrait mettre dedans ?
Normand Baillargeon est professeur de sciences de l’éducation, anarcho-syndicaliste et québécois. J’ai lu ce livre parce que j’avais envie de savoir comment la culture dite générale s’est constituée comme telle et qui l’a intronisée « générale ».
Parce que la culture dite générale n’inclut pas les mathématiques, ni les sciences. Dans un salon de personnes cultivées, il serait difficile de dire : « Proust, c’est chiant, j’y comprends rien », alors qu’on peut même s’enorgueillir de dire « Les gaz parfaits, c’est chiant, j’y comprends rien » (si tant est on sache ce qu’est un gaz parfait). Dans les jeux télé, des personnes sont capables de vous citer les affluents de la Seine rive droite et rive gauche, mais pas le théorème de Pythagore.
Ce n’est pas le seul « trou » dans la culture générale : elle est également classiste. Vous pouvez dire : « les Beatles / Stromae / Dalida », c’est surfait, mais pas : « Vivaldi, c’est tape à l’oeil et on a beaucoup exagéré la qualité de Mozart ».
Elle est aussi sexiste et occidentalo-centrée.
Bref, pour être un élément de la culture générale, il faut être un homme occidental des classes moyenne ou supérieure (ou au moins un transfuge), créant dans le domaines des Humanités ou des Arts… ugg australia pas cher C’est pas si général que ça.
Néanmoins, tout ne se vaut pas. puma en ligne Dalida, c’est ni les Beatles, ni Mozart. Mais sur quels critères les évaluer ?
L’affaire se termine sur une proposition de culture vraiment générale et pour son enseignement à l’école.
Il est urgent de l’enseigner pour former des citoyens compétents, réflexifs, responsables et capables d’éviter que la planète aille dans le mur.
Et c’est la que nous rejoignons (qui l’eut cru ?) l’exoconférence. Astier s’arrête un moment sur ce qu’on appelle le paradoxe de Fermi :
« S’il y avait des civilisations extraterrestres, leurs représentants devraient être déjà chez nous. timberland homme Où sont-ils donc ? »
C’est à dire que vu la taille de l’Univers, l’infinité des possibles, le choix de planètes et de soleils, « normalement », une civilisation aurait dû se développer quelque part, coloniser les environs et arriver chez nous… Or, non.
Une des réponses données à ce paradoxe (à part : Dieu a créé une seule créature pensante, et c’est nous), se trouve justement dans le livre de Baillargeon. Ernst Mayr, biologiste qui débattait de la question avec Carl Sagan a une réponse plutôt pessimiste : le seul exemple dont nous disposons d’intelligence supérieure montre que cette intelligence est capable de s’auto-détruire… doudoune moncler homme En substance, il est possible que toute intelligence supérieure marche vers son auto-destruction avant de pouvoir commencer à coloniser les environs… Donc, on n’arrive pas à entrer en contact, on est mort avant.
Finalement, Baillargeon propose l’éducation plutôt que l’auto-destruction… le projet est vendeur…
(Sur la photo, la bière, c’est une gueuze lambic, achetée en Vendée, au magasin « côté vins, côté bières » qui se trouve aux Halles de Gilles croix de vie.
3 réponses à Exo Kro