Je ne suis pas beaucoup allée au cinéma non plus, je n’ai pas fait beaucoup de sorties… Je suis tout de même allée fêter les diplômes des Master en études genre. Il y avait plus de profs que d’étudiant-es, mais ça ne fait rien, on était contentes quand même !
Nous sommes allé-es chez Livresse, bar librairie LGBT friendly (surtout L, d’ailleurs) qui a une jolie carte de bières belges avec des planchettes de fromage.
Maintenant je peux boire de l’Orval à Genève, si la vie est pas belle.
Blade runner 2049 de Denis Villeneuve avec Ryan Gosling, Harrison Ford, Jared Leto et Robin Wright
Le Sens de la fête de Eric Toledano et Olivier Nakache avec Jean-Pierre Bacri, Gilles Lellouche, Eye Haidara et Jean-Paul Rouve
La Tour sombre de Nikolaj Arcel avec Idris Elba, Matthew McConaughey et Tom Taylor
Blade runner 2049 de Denis Villeneuve avec Ryan Gosling, Harrison Ford, Jared Leto et Robin Wright
En 2049, une corpo puissante fabrique toujours des Cyborgs, mais ceux-ci sont soumis à des tests très stricts qui garantissent leur obéissance absolue. K. est un de ces cyborgs, c’est un blade runner qui traque les anciens modèles qui sont devenus autonomes et dont on ne retrouve plus trace. Mais voilà que K. découvre un secret qui risque de mettre en péril l’ordre tel qu’il existe entre humain et cyborg. Plutôt que d’obéir, il a suffisamment de doute pour tenter de remonter à la source du problème : Rick Deckard.
J’attendais Blade runner avec impatience. D’abord, parce que le 1 est un bon exemple d’adaptation d’un livre : ce n’est pas la même histoire qui est racontée, mais c’est la même ambiance. Cette ambiance, c’est un des tout premiers films cyberpunk (1982), même si pour moi, le premier qui mérite le titre, c’est Soleil vert de Fleisher (1973).
Ensuite, j’ai beaucoup aimé Sicario et The Arrival (Premier contact) de Villeneuve. Et enfin, parce qu’il y a Ryan Gosling, qui peut jouer les charmeurs légers dans Lala land ou Pretty stupide love comme les psychopathes inquiétants et inexpressifs comme dans Drive.
Et alors, j’en pense quoi ? C’est un peu difficile à dire. C’est un film très beau. La ville futuriste de NY est angoissante et intense (je ne sais pas s’il y a une inspiration directe ou si c’est un hasard, mais cette ville ressemble a bien des égards à celle de Ghost in the Shell). Comme la terre est épuisée, aride, éventuellement radioactive, les paysages hors des villes sont post apocalyptiques. Las Vegas déserté par exemple est impressionnant.
Les acteurs sont très bien même si je suis peu convaincue par le personnage de Jared Leto qui joue le PDG dingue de la corpo qui fabrique les cyborgs. L’ambiance est fidèle au précédent, pas de montage épileptique, pas de rythme trépidant, c’est paisible, parfois un peu trop contemplatif. La musique aussi rappelle celle de Vangelis et j’ai trouvé qu’elle collait bien.
Néanmoins, je reste convaincue qu’on pouvait mieux faire. Peut-être Villeneuve a-t-il voulu être trop fidèle, et se juxtaposer précisément à la suite de Blade Runner 1 (on peut voir les 2 films indépendamment mais le 2 fait de nombreuses allusions au 1). Le film manque d’ambition, en particulier au niveau du scénario. Le ressort principal est un thème courant en SF et le retournement de situation ne nous retourne pas tant que ça.
Alors, sans aller dire que je suis déçue (quand même, j’ai bien aimé), je reste sur ma faim.
Le Sens de la fête de Eric Toledano et Olivier Nakache avec Jean-Pierre Bacri, Gilles Lellouche, Eye Haidara et Jean-Paul Rouve
Max organise des réceptions, des mariages surtout : avec château, serveurs en habit, arrangements floraux, etc. Il a tout une brigade qui travaille avec lui depuis longtemps. Il les connait par coeur, avec leurs défauts aussi. Son adjointe speed et pas diplomate qui insulte les gens dès qu’ils dévient du droit chemin, l’animateur musical qui joue les divas et prétend chanter en italien, les 2 Sri-Lankais pas encore régularisés, le prof de français dépressif et obsessionnel qui fait serveur pour se faire un peu de sous, quand il pense à mettre autre chose qu’un pantalon de pyjama, etc.
Ça fait trente ans que Max fait ça, il songe à raccrocher. C’est l’histoire de sa dernière réception, peut-être, avec un marié égocentrique et chiant et toute une réception qui part en sucette.
Soyons brève : c’est très drôle. C’est fin, c’est distrayant et à la fin, la salle éclate même de rire. C’est vraiment sympa comme tout à voir, et les acteurs sont tous formidables.
La Tour sombre de Nikolaj Arcel avec Idris Elba, Matthew McConaughey et Tom Taylor
Stephen King a écrit une saga de type : multivers cow-boys fantastique. Dans un des mondes, une immense tour sombre protège le multivers du mal. Un sorcier s’acharne à la détruire pour pouvoir déchainer une sorte d’apocalypse. Pour cela, il a besoin du « shining » d’enfants particulièrement doués (leur aura ? leurs pouvoirs mentaux, un truc comme ça.)
Contre lui, il y a le Pistolero qui est un des derniers à résister. Et voilà que sur la Terre, un enfant commence à rêver du monde de la Tour sombre. Il semble avoir un shining particulièrement puissant.
L’univers de la Tour sombre est plutôt bien réalisé, bien tourné, avec Idriss Alba très classe avec ses pistolets et son manteau et Matthew McConaughey glaçant en magicien puissant.
Les chocs des cultures quand le Pistolero qui vient un monde plutôt western débarque à New York, ça donne toujours des situations amusantes.
Bref, comme c’est bien réalisé, ça se laisse regarder.
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