Kro

Livre :
Je suis en train de m’échiner sur William Gibson en anglais et je vous assure que je ne m’attendais pas à ce que ca me pose autant de difficulté. Alors, en attendant, j’ai fait une petite pause :

LA PISCINE, LES ABEILLES, LA GROSSESSE de Yoko Ogawa

Resident Evil avec Mila Jojovitch

LA PISCINE, LES ABEILLES, LA GROSSESSE de Yoko Ogawa
3 nouvelles d’une écrivaine japonaise.
La première et la dernière sont des nouvelles cruelles et dérangeantes, particulièrement la première. On y retrouve ce même sentiment de malaise que j’ai ressenti en lisant L’avalée des avalées. L’histoire est à la première personne et on refuse de s’identifier à cette jeune fille et a ses accès de cruauté gratuits. On est dans un univers de colère rentrée, par ailleurs, de frustration, de sentiments dissimulés qui ne pourront se traduire que dans une méchanceté sournoise. C’est curieux à lire, c’est bien, certainement pas agréable, mais ca change aussi. A déconseiller aux femmes enceintes trop imaginatives. A conseiller aux personnes qui ont envie de couper en 4 la personnalité des personnages, parce qu’il y a fort à faire. Et malgré toute cette noirceur, quelques passages d’une grande beauté.

Film:
Resident Evil avec Mila Jojovitch
Le genre : jeu vidéo livré sans manette

Dans un grand centre souterraint, ultra secret et ultra protégé, une méchante multinationale fait des expérience biohazardeuse. Voilà que quelqu’unvole une éprouvette contenant un terrible virus et en brise une autre sur le sol.

Aussitôt, l’IA de bord, la Reine Rouge, bloque tout le centre et tue tout le monde.

Une équipe de space marines vont ensuite pénétrer dans les lieux pour essayer de comprendre ce qui s’est passé et pourquoi la Reine Rouge a pété un plomb. Il s’avère qu’elle a pas eu tout à fait tort… rapport que le vilain virus transforme les gens en zombies.

Mila Jojovitch n’est pas là pour rigoler. Elle met des mandales dans les zombies et ca dépote plus que les balles qui ne leur font pas grand mal. De plus, les vilains zombies sont cannibales et tombent en pièce pour faire plus vrai.

C’est un vrai jeu vidéo et je pense que ceux qui jouent à resident evil ont retrouvé le gros bouton jaune sur lequel appuyer pour ouvrir la porte, et les barres sur lesquelles il faut marcher pour ne pas se faire bouffer par les zombies, le manoir à explorer, etc.

Dans le style, ce film se tient bien. Le scénar est simpliste mais pas ridicule, c’est déjà pas mal. Les combats sont efficaces, le tout est efficace d’ailleurs.

C’est pas impérissable, mais c’est tout à fait correct.

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Bon, ces derniers temps, j’ai moins repassé, c’est parce que c’était l’été. L’hiver venant, les chroniques de repassage vont pouvoir reprendre parce qu’on va remettre chemise et chemisier. Pour vous y préparer :

http://www.extremeironing.com

Par ailleurs, je vous prépare un super chronique bruxelloise, je vous dis pas…

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