Kro d’anniversaire

Hier soir, c’était ma fête d’anniversaire.
Tout ça parce que Leirnette m’a dit : « Maman, pour ton anniversaire, pourquoi tu n’invites pas tes copines ? » Ben oui, elle n’a pas tort… pourquoi pas ?
Surtout que la dernière fois que j’avais invité les copines, c’était pour mes 30 ans, à Lyon. Tous les 5 ans, on peut bien faire une fête…
Il n’en aurait tenu qu’à moi, on aurait fait un repas chips – Picard, ça aurait été très bien.
Voici une Kro munie de photos, ce qui va permettre aux gens qui ne m’ont jamais vus de voir à quoi je ressemble…

Or, Lotin ne l’entendait pas de cette oreille, ni de l’autre d’ailleurs : il a conçu le repas. Ça veut dire des semaines de recherche dans les livres de cuisine pour composer le repas, un base de donnée Excel avec les goûts de tout le monde répertorié… ceux qui n’aiment pas les crevettes, chèvre, tomates, agneau, sucré-salé, moutarde, melon, choux, champignons, cannelle… (et je pense que j’en oublie…)
Alors que moi, je suis simple. Je mange tout. Juste pour le dessert, j’aime pas les trucs trop chocolatés, trop sucré, les crèmes au beurre ou pâtissière, les gâteaux à l’alcool ou au café, les mousses, ça dépend, les crèmes aux œufs, moyen… bref, pas dur, quoi.

Ensuite, il y a eu le jour J.

Il faut remercier chaleureusement Christian qui est venu gonfler des ballons et éplucher longuement des pommes de terre… et goûter de nombreuses crèmes et sauces, qui, sans lui, n’aurait pas été pareilles.

Dans une espèce de tir groupé, les invité-e-s sont tou-te-s arrivé-e-s entre 20h15 et 20h17. Malgré les inquiétudes de Lotin, je signale que 11 personnes, ça tient large dans la salle à manger, vraiment je ne vois pas le problème. D’ailleurs, on a 11 places assises, si ce n’est pas un signe, ça !

Outre Christian dont j’ai déjà parlé, il y avait Sof’ qui avait réussi à passer le périph (eh oui, il y a une vie derrière le périph), Lionel et Gilles en bleu de travail (Sauf que Lionel a gardé sa cravate jusqu’au bout), Anne-Claire qui déménageait sa maison avec elle, Florence B. qui préférait ne pas s’asseoir de peur de s’endormir, Thierry et Florence V. qui avaient le droit de boire parce qu’ils avaient la chance de rentrer à pied (vous voyez, on s’est quand même fait des amis ici, depuis 6 ans qu’on y habite, en fait, là encore, c’est grâce à notre fille…), Laurence qui m’a ramené mes livres et que j’avais des trucs à lui rendre mais bien sûr, j’ai encore oublié.

Et puis, rubrique schtroumpfettes, on avait un pool de 3 filles de moins de 7 ans, sautillant dans la chambre.

Au menu, cake aux tomates séchées et basilic, tarte saumon épinard, frittata d’asperge, mini quiches (remplir 100 mini quiches à la petite cuillère, c’est chiant, mais Lotin vous dira que faire 100 fonds de tartelettes, c’est pire), salade de pommes de terre sauce yaourt+moutarde+aneth, carottes, choux-fleurs, radis à tremper dans des sauces (je détiens la recette de la sauce à l’oignon, mais j’ai promis de rien dire, faut voir avec Lotin), brochettes tomate – basilic – œufs de caille / mozarella sur lit de roquette arrosées d’huile d’olive. Avec tout ça, 4 bouteilles de champagne et des jus de fruits…

Ça s’est bien passé.

Et puis, enfin est arrivé le moment le plus intéressant : les cadeaux. Ben, oui, quand on remplit 100 quiches à la petite cuiller, on espère un dédommagement, (et je vous dis pas l’état de la chambre, aux prises avec une armée de 3 gobelines).

Leirnette m’a offert des boucles d’oreille, après avoir fait criser la vendeuse en les choisissant : « oui, celle-là, elles sont un peu belles… non, celles-là plairont pas à maman…)

Ensuite, j’ai eu plein de jeux allemands, alors vous pouvez passer chez moi jouer, si ça vous tente, dès que j’aurai fini de lire : « L’allemand, c’est simple » en 12 volumes.

J’ai eu Pipo, Intrige, Boursicocotte, Nicht die Bohne, Confusion. Je vous les chroniquerai au fur et à mesure que j’y jouerai.

Des bougies parfumées dont une en boite de conserve, j’ai pas encore ouvert, mais ça m’intrigue, du thé (c’est curieux, comment ça se fait que 2 personnes aient pensé à m’offrir du thé ? Je ne comprends pas), un livre appelé : Webster le chat, alors que Sof’ ne savait même pas que j’étais fan de chats, si c’est pas bien vu, ça !

Et puis, un pocket PC de la part de Lotin (rendez vous compte : je vais pouvoir lire mes mails de n’importe où !!!)

Et Anne-Claire qui m’a peint, collé, agrafé, gratouillé, amalgamé, superposé et découpé un livre plein de chats magnifiques et malicieux.

Ensuite, on a pu passé au grogâto, mousse de framboise et génoise au chocolat (il en reste !!!) avec du Mumm rosé (alors, Laurence : autant j’ai des réserves pour le cordon rouge, mais le Mumm rosé est parfait, vraiment).

Et la soirée a sympathiquement glissé jusqu’à l’heure de la citrouille (appelée aussi dernier métro).

On a appris comment Sof’ avait fait crever les plantes aromatiques de sa colloc par noyade, comment Thierry envisageait de se lever le lendemain à 6h du mat, comment Lionel n’a pas cassé de verre même pour 30 points ESSO. Gilles et Lionel n’y tenant plus, ont jeté un œil dans Conspiration, entraînant Laurence à leur suite, Leirnette et sa copine ont embarqué des vivres en haut du lit mezzanine pour tenir un siège pendant que mini-schtroumpfette, en bas, tentait de les appâter à la mini quiche.

Ça s’est fini par un chocolat chaud fabrication maison, à la cannelle et muscade qui a permis à Christian de dire plusieurs fois « oh sa race !» pendant que Florence voletait autour de la casserole.

Après le départ des parisiens et des gosses de moins de 30 ans, on est resté entre banlieusard de 35 et on a écouté des tubes des années 80. Et je peux vous dire que le tandem Florence – Thierry est très, très impressionnant sur les intros. Jamais vu ça.

Pour finir, je voulais vous dire qu’un anniversaire tous les 5 ans, c’est pas assez car c’était une vraie joie de vous avoir tous à la maison hier soir.
Merci pour tous les cadeaux si bien choisis et j’ai entendu dire que c’était pas facile… J’espère que vous m’inviterez au votre… sinon, je trouverai bien une solution pour vous rendre la pareille…
Quant tous ceux que je n’ai pas invité sous prétexte qu’ils n’habitent pas Paris… eh bien, vous savez bien que j’aurais aimé vous voir aussi.