A télécharger, l’intégrale de mes notes sur la conférence de l’AFFDU : masculin / féminin : mythes et idéologies.
Brooklyn boogie de Wayne Wang et Paul Auster
L’épopée des cathédrales : documentaire sur Arte
The Shield : série
Brooklyn boogie de Wayne Wang et Paul Auster avec Harvey Keitel, Jim Jarmush, Lou Reed, Michael J. Fox, Forest Whitaker et en cameo : Mira Sorvino, Madonna et RuPaul
J’espère que cette Kro fera plaisir à la fan de Paul Auster de cette liste
Bientôt je vous parlerais de Smoke, qui est en fait avant ce film là, mais je me suis trompée dans l’ordre pour les regarder
ce qui n’est pas très grave.
Un film d’anecdotes se passant à Brooklyn, entrecoupées par des mini-interviews des habitants.
Tous les personnages tournent autour d’une boutique de vente de tabac tenu par Auggie depuis des années et qui est un peu le centre de la vie du quartier.
On y parle du Brooklyn d’avant, de la vie de tous les jours, de l’avenir. Quelque mini histoires rigolotes, telles que la femme du proprio de la boutique qui a envie de partir à Las Vegas pour s’amuser un peu mais son mari lui fait faut bond une fois de plus, les démêlés d’Augie avec sa latino volcanique, Jim Jarmursh qui décide d’arrêter de fumer et qui se repasse tous les bons souvenirs liées à la cigarette, le vendeur de montre noir qui veut être rappeur
C’est vraiment du Paul Auster filmé. C’est un film tranquille, sans vraiment de scénar, qui amuse et se regarde bien en repassant par exemple (ça veut pas dire qu’il est mauvais, hein)
L’épopée des cathédrales : documentaire sur Arte
La cathédrale de Reims avec le soleil noir de l’éclipse du 11 août 1999
On considère souvent à tort que le Moyen-âge est une période sinistre où les gens mourraient en masse et où on n’a rien inventé. En fait, beaucoup d’inventions ont surgi du Moyen-âge et pas moins de 80 cathédrales.
L’enjeu était de faire toujours mieux, toujours plus audacieux, de la précédente à la suivante.
On apprend plein de chose dans ce documentaire : par exemple que les piliers des cathédrales résonnent à cause des forces qui pèsent sur eux, tellement qu’on peut les utiliser comme cloches. On apprend aussi toutes les inventions architecturales qu’il a fallu pour pouvoir ouvrir des fenêtres dans les murs, monter la voûte encore plus haut, etc.
Vous savez (en tout cas, maintenant, vous le savez), comme je suis fan des cathédrales (surtout gothiques).
J’ai vu Reims (évidement), Chartres depuis peu, Amiens, Paris, Lyon, Strasbourg, Toulouses, Ulm
Je me suis rendue compte qu’il me manquait Beauvais.
A faire donc.
The Shield
Une autre façon de faire des séries policières a été inauguré par NYPD blue, avec des flics confrontés à la réalité violente du crime.
Des héros ambivalents qu’on aime et qu’on déteste selon les épisodes, on l’a vu dans Oz, des prisonniers tous plus pourri les uns que les autres, qui se poignardent sous la douche et qui pourtant font parfois preuve d’humanité..
The Shield me semble être une sorte de synthèse entre les 2, en particulier à cause de du personnage de Vic Mackey, mon deuxième chauve préféré du moment, qui est, selon les épisodes autant flic que voyou.
Le pilote donne le ton : Mackey descend un flic qui vient espionner sa brigade.
Mackey trafique avec des dealers et touche une comm.
Mais en échange, depuis que Mackey applique ses méthodes, la rue est bien plus tranquille qu’avant. Un seul dealer à le monopole, sous la protection de Mackey. Mais en échange, il respecte des règles : on ne démarche pas dans les écoles, on ne s’entretue pas dans la rue.
Entraînée par ce personnage charismatique et souvent borderline, mais qu’on aime même si on a souvent envie de le traiter de pourri, la série comporte aussi toute une série de second rôle : Claudette, vieille inspectrice désabusée et efficace, maniant une sorte d’humour noir, Vagenbach, plutôt du genre profiler, mais qui est le seul à résoudre les crimes plus « intellos », le flic gay mais très chrétien qui suit un programme de « réorientation sexuelle » , Aceveda, le chef de la police latino qui veut être maire
Bref, c’est une excellente série. Je dirais que la 2e saison est même meilleure que la première : Mackey est un peu moins pourri, mais son personnage y gagne en cohérence.
Et après le petit flic bedonnant, raciste et alcoolo de NYPD blue, on prouve qu’on peut aussi faire un héros avec un grand flic chauve trapu et baraqué, violent mais protecteur, control freak sur les bords
Yeux bleus, pas du tout un physique de surfeur ou d’haltérophilie, mais finalement très sexy dans son T-shirt moulant
Au fait, vous vous souvenez de zookeeper ?
Ben, ça addict.
Si vous voulez vous en rendre compte par vous-même