Kro

HyperCube

L’homme jouet

Dragon rouge

Cube² : Hypercube par Andrzej Sekula

hcube2.jpg

Lorsqu’elles se réveillent, huit personnes qui ne se connaissent pas se
découvrent prisonnières d’un labyrinthe de salles cubiques.

Même principe que pour le 1, il va s’agir d’avancer de salle en salle pour
découvrir qu’elle est la nature du piège qui les enferme.

Dans le 1, c’était un cube de cube, dans le 2, c’est un hypercube… Et comme
un hypercube, ça n’existe pas de manière physique, dans cette hypercube, les
lois du temps et de l’espace font n’importe quoi.

Bon, le film aussi fait n’importe quoi. Cube avait le charme d’un film avec
une bonne idée monté avec peu de moyen. Je reconnais qu’il faut être fan des
nombres premiers pour adhérer à Cube, mais ça se trouve.

Le problème que Cube², c’est qu’il fournit des maths canada dry : ça a l’
apparence d’un casse tête mathématique, mais en fait, c’est de l’enfumage.
Finalement, même si je n’avais pas beaucoup aimé Cube, j’avais trouvé le
montage amusant. Dans Cube², il n’y plus rien de plausible, de calculable et
les personnages ne sont pas meilleurs que dans le 1. Donc, finalement, il n’
y a plus rien.

Quand même, notez le site Web : il est sympa :

Hypercube

L’homme-jouet de e. C. Tubb

c1890.jpg

De la vieille SF, puisque ce livre a été écrit en 1969.

D’ailleurs, si vous voyez sur la couverture, le dessin a beau être d’Enki Bilal, il date un peu aussi…

Tubb a écrit toute une série : les aventures de Dumarest à la recherche de
la Terre.
Le petit Earl Dumarest quitte la terre alors qu’il a 8 ans (je crois).
Depuis, il a beaucoup voyagé, il a passé beaucoup de temps en temps ralenti
pendant qu’il traversait la galaxie… mais il cherche à revenir sur sa
planète, qui est, parait-il, le berceau de l’humanité… Même si personne
n’y croit.
Il existe une bonne trentaine de tomes à cette série. C’est du bon
Space-Opéra, pas si vieillot que ça, de la SF qui sent le cambouis, avec des
aventuriers qui ressemblent un peu à des marins au long court voyageant dans
la soute.
Dumarest bondit de monde en monde et doit sa survie à sa faculté à se
battre, sa rapidité et son astuce. Il se heurte régulièrement à une
confédération de cyborg, appelé les cyclans, qui ont décidé de mettre la
main sur la galaxie.
C’est le deuxième de la série que je lis et j’aime bien (l’autre, c’est
Laïla). Je pense que je vais aller gratter les bouquinistes pour en trouver.
Par ailleurs, je m’étais toujours demandé si cette série a vraiment une fin
: or, oui, ça s’appelle « Le retour » et c’est dispo aux Presses de la cité.
Et lui, ca me tente bien de le lire, même neuf.

Dragon rouge par Brett Ratner avec Edward Norton, Anthony Hopkins et Ralph Fiennes

ph9.jpg

Adaptation du livre de Thomas Harris, Dragon rouge avait été porté une
première fois à l’écran par Michael Mann sous le titre : Manhunter (en
français : « le sixième sens », je sais, la traduction est pourrie).
Le film de Michael Mann était bleu, comme souvent le sont ses films. Il était beau, poétique et avait un vrai travail au niveau des dialogues.
Le film de Ratner est un film correct mais qui manque de panache. Les acteurs sont bien, pas extra. La première partie suit à la fois les traces du film de Michael Mann et à la fois les traces du livre, mais sans faire aussi bien.
Certaine scènes sont même directement copiée du film de Mann… A quoi bon ?
C’est dans la deuxième partie que le film trouve son intérêt. Il reste plat dans sa réalisation, mais il met en scène le conflit interne du tueur qui n’était pas abordé dans le film de Michael Mann.
A l’arrivée, je préfère de loin Manhunter (que je trouve fascinant) à Dragon rouge. Mais Dragon Rouge reste un film convenable.

Ce contenu a été publié dans Films, Lectures. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.