Arrivée à Lyon en début d’après-midi. Le temps est à peu près aussi mauvais qu’à Paris. Pour tout dire, la météo a même prévue un peu de neige samedi, mais je pense qu’elle ne parlait pas sérieusement.
La preuve est faite : le plan des sorties de la station Saxe-Gambetta est faux. Et ce n’est pas moi qui le dis, AC confirme. Comment voulez-vous qu’on s’en sorte, alors ?
En route vers chez Seb et Eve, nous devisons sur les immeubles lyonnais, longs couloirs étroits, plafond haut, escalier dans une tour accolé au bâtiment, cour tellement étroite que les vis-à-vis peuvent se donner la main par la fenêtre.
Il y a un magnifique immeuble de ce genre rue Sébastien Gryphe, avec en plus des balcons en fer forgé et une tresse de fil d’antenne qui descend du toit pour rentrer par les fenêtres des différents appartements. Malheureusement, je n’ai pas de photos. Si une bonne âme pouvait aller en faire une et me l’envoyer
Comme d’habitude, cet après-midi a été un modèle d’ordre et d’organisation C’est pour cela que suite à différentes discussions, nous avons fini dans un restau japonais avec Franck, Seb, Eve, RV, AC et moi.
C’est un japonais où on mange des trucs qu’on ne trouve pas dans le tout venant des japonais.
Par exemple, du tofu grillé ;
Le tofu, c’est cette pâte de graine de soja fermentée. Certaines mauvaises langues prétendent que TOFU signifie : « Totally Outta Flavor Undoubtely » C’est blanc, ça a un goût qui tire sur le rien. Si on peut comparer le tofu au fromage pour gens qui s’adonnent au lait de soja, eh bien, le tofu est encore plus neutre que la mozzarella la plus fade.
Par contre, et c’est là que c’est magique, sans tofu, les plats au tofu sont moins bons. C’est vraiment très curieux.
En version grillé, le résultat est vraiment différent. C’est bon, curieux, mais bon, bien que j’ai du mal à me rappeler le goût
Ensuite, j’ai mangé du filet mignon pané dans une sauce à la prune. La viande était exceptionnellement tendre et la sauce à la prune, parsemée de sésame douce et subtile.
Pour une fois, j’ai pris un dessert, c’était dans mon menu, c’est pour ça. C’était une crêpe de riz sucré, chaude, gluante et dure à digérer. Heureusement que c’était petit.
Ensuite, nous sommes allées à la Fourmi rouge : un bar, qui, contrairement à la rumeur, se trouve pratiquement au Plateau de la Croix-Rousse.
Nous sommes arrivés très en retard, en laissant lâchement un ex-anar, une ex-trotskiste, un militant vert et un sympathisant vert débattre de la constitution européenne. Visiblement, ils n’ont pas vu le temps passer.
Par la suite, nous avons fait ce que nous faisons dans les bars. La Caïpirina, c’est bon et le Baileys aussi. Rien n’a été renversé.
Nous sommes revenus à travers les traboules de la Croix-Rousse. Je ne l’avais jamais fait et c’était vraiment sympa.
une petite photo d’église prise à la volée, en bas des pentes :
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