Kro Flamenco

IMG_0566.jpgPremière sortie culturelle à Genève : Leirnette nous a emmené voir un spectacle de Flamenco :

Alba Lucera & ‘Los Jaras. Sur la photo, un détail du plafond du théâtre de l’Alhambra, qui rappelle effectivement l’art arabo-espagnole d’Andalousie.

Alba Lucera & ‘Los Jaras’ au théâtre de l’Alhambra de Genève

Nous n’y connaissons rien en Flamenco. C’est d’abord une curiosité de Leirnette qui nous a incité à aller voir, et il se trouvait que justement, il y avait un spectacle à Genève, ville cosmopolite, on ne le dira jamais assez où donc, on peut trouver des spectacles d’Andalousie.

C’était du Flamenco pur et typique, que je vous commenterais de manière naïve, c’est à dire tel que j’ai pu le découvrir.

L’image qu’on a peut être tous et toute en tête, c’est la danseuse, une grande jupe avec des volants, des talons qui claquent, une danse dynamique :

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Il y a aussi les danseurs :

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Même talons qui claquent, vestes dont on tient les pans pour danser.

Le Flamenco, c’est tragique, les danseurs sont graves, ont l’air de souffrir, de faire la gueule ou encore de se défier. C’est “Muy Macho” à fond, avec des effets de cheveux longs qui volent. Quant à la danseuse, la danse est dynamique, tout aussi macho, finalement, rien de langoureux ou de tendre dans le flamenco, on est plutôt la pour se battre et montrer qu’on ne va pas se laisser faire.

Ensuite, il y a la guitare (qui avec la jupe de la danseuse, est la deuxième chose qui a attiré Leirnette). Le guitariste, dans cette troupe, est très impressionnant, une manière de jouer qui donne à penser qu’il a plus de 10 doigts.

Et le chant :

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Si on a été impressionné par la guitare et les danses, on a moins apprécié le chant, surtout Lotin qui comprenait en partie les paroles (Leirnette et moi, on était tranquille de ce côté) tournant autour de “Qué Malor, Qué Calor”, comme l’a brillamment résumé une amie (celle qui habite à côté de l’inscription figurant en en-tête de la note de blog suivante). On sent dans les chants l’influence de la musique arabe.

Le Flamenco m’a donné l’impression d’être un spectacle qui se voit dans un bar, car la salle participe et commente, les chanteurs et danseurs, quand ils tapent dans les mains pendant que la musique joue, commentent à coup de Caramba, Olé ou autres interjections incompréhensibles, une façon de faire une ambiance qui indique que le flamenco n’a pas du être fait pour être sur la scène mais au milieu du public.

Bref, une expérience intéressante que j’ai envie de recommencer dans un bar à tapas à Séville, par exemple.

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