Devant le succès de ma Kro sur les JO, je remets le couvert pour vous raconter la suite.
Vous apprendrez que les sportifs et les sportives des JO ne sont pas venus là pour cueillir des champignons, pas venus pour promener le chien à Jacques et surtout, pas venus pour caresser les caribous.
Je laisse tomber le patinage artistique, je trouve ça tarte. Et avec les commentaires de Candeloro, mais quelle misère. Et il nous faut subir des trucs comme : “Grand par le talent, sinon par la taille” quand le japonais passe.
La descente dame : un festival de casse-gueule à vous terroriser de monter sur les skis. Avec le paternalisme des commentateurs : “La petite autrichienne de 29 ans” Petite ? à partir de quel âge on devient une athlète adulte ? Et le commentateur totalement frétillant parce qu’il a vu la championne américaine en maillot de bain dans un catalogue de sport…
Vraiment, le truc ultime, c’est le snow board sous toutes ses formes. Hier les femmes en cross. C’était sympa parce que la française a dit : “j’ai pas de pression, personne ne m’attend…” Et pouf, médaille d’argent. Mais comme la veille, pour les mecs, ya pas eu un run où les 4 surfeuses sont arrivées en bas. Et je dirais même : la française a passée la ligne de la demi-finale sur le ventre et pour la finale, la 3e et 4e ont fait un carambolage.

Et aujourd’hui le half-pipe. Vous connaissiez ? alors ça se prononce en français hallf-pipe (ou demi-lune), en insistant bien sur le l. Et aussi la note d’impression générale est appelée l’oveurol. C’est là qu’on regrette Nelson Montfort qui lui, au moins, sait prononcer l’anglais.
Je vous explique le half-pipe : un demi-cylindre de 160m de long et des djeuns qui font des va-et-viens en U en faisant des bons en l’air et des figures très hautes pour chopper le bonus (heu, non, ça, c’est Mario Kart).

C’est très très impressionnant, des bonds jusqu’à 6m de haut, des figures invraisemblables avec des noms invraisemblables…
Ils partent gooffy en front pour faire un 1080 double cork en grabant la planche… oui, il faut attraper la planche et tenir la position pour avoir des points. Mais bon, dès fois, ils partent gooffy mais ils préfèrent le switch et finalement sont peut être plutôt en régular pour finir en back.
La plupart des riders finissent avec les dents ou le cul dans la neige. Et je vous assure, le cul sans la neige, au niveau des points, ça ne pardonne pas. On regrette un peu qu’ils tentent des figures aussi ambitieuses, pour finir avec des notes pourries pour cause de chute. Mais ils font vraiment chiens fous : soit on est premier, soit on est au tas. Le milieu, c’est pas pour les gars de l’extrême comme nous.
L’autre truc sympa, c’est qu’il ne se prenne pas complètement au sérieux, par exemple, les français se sont tous faits des moustaches au feutre. On verrait pas ça au patinage artistique.

Le curling : ce qui est cool, c’est que le commentateur n’y connait rien. Seul le consultant y comprend quelque chose. Le Curling, c’est comme la pétanque au ralenti : il faut mettre les pierres qui glissent sur la glace au plus prêt du centre d’une cible (qui s’appelle la maison), à l’autre bout de la piste.
Là comme ça, ça a l’air idiot, des mecs qui balayent la glace comme des fous. Mais quand on voit la pierre ralentir et arriver en douceur, jusqu’à pousser la pierre adverse pour se placer pile au centre… eh bien on se dit que c’est pas n’importe quoi, mais plutôt un jeu de précision avec des calculs de trajectoires. Tiens, ça me rappelle mes TP de physique avec des mobiles sur coussin d’air, 1/2 mv2 et compagnie. Par ailleurs, le mouvement du lanceur est vraiment joli, il glisse doucement avec sa pierre puis il la libère avec le moins d’à-coup possible et elle poursuit la glissade sans lui.
Bon, il faut reconnaître que les écossais sont trop trop forts. Mais c’est parce qu’ils ont inventé le sport.
Ici aussi, on fait du sport.
Côté Leirnette :
Côté Yoshi :
Au premier plan, vous avez l’ultime jouet à chat : un pointeur laser motorisé et orientable. La petite lumière rouge zig-zag, revient, bondit, s’arrête, repart de manière aléatoire. Au fond, vous avez Yoshi, tentant de chopper le pointeur par surprise.
Ici, vous voyez Yoshi qui guette prudemment les mouettes.
Vous l’avez compris, nous sommes enfin en Vendée, ça faisait presque un an qu’on avait pas vu la Maison Bleue. Pas mal de changement, comme la plage des Sables d’Olonne transformée un chantier géant. 2 grues, plusieurs pelleteuses, bulldozers, tractopelles… même pour moi, ça fait beaucoup.
Et je vous parle pas de la corniche à St Gilles, de nouveau en travaux.
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