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Mars la rouge de Kim Stanley Robinson

Battlestar Galactica 2003

La mode, au salon des télécoms

Mars la rouge de Kim Stanley Robinson

Je sais, vous allez me dire que je ne suis pas à la pointe de la nouveauté. La série « Mars » de Robinson existe depuis un moment.
Si je ne la lis que maintenant, c’est parce que je l’ai en anglais et que j’ai eu la flemme de m’y mettre. Mais je l’ai croisé enfin en français dans une bibliothèque que je fréquente. L’inconvénient de la lire si tard, c’est que la géopolitique de la terre a pas mal changé depuis que le livre a été écrit et les rapports de force entre les pays ont bien changé.

Mars la rouge, c’est l’histoire de la colonisation de Mars. Un vaisseau avec 100 personnes part s’implanter sur Mars et rendre possible l’arrivée d’autres colons.
Ce sont 100 scientifiques, les meilleurs, les plus équilibrés sur le plan mental, bref, la crème. Toutes les principales nationalités sont représentées, il y a autant d’hommes que de femmes, différentes ethnies sont présentes… Et ils imaginent un peu créer une utopie scientifique sur Mars.
Mais les scientifiques sont aussi des êtres humains. Ils ont beau croire que la politique ne sert à rien et que les relations humaines n’ont pas besoin d’être gérer, ils vont découvrir que c’est un mythe.

C’est un roman qui comporte 2 dimensions. D’une part, on vous explique avec beaucoup de soin comment coloniser Mars. Je dois dire que ce n’est pas la partie qui me passionne le plus. A titre d’hommage à des amis, je signale la mise en scène d’un très bel ascenseur spatial.
La deuxième dimension, c’est la dimension humaine et politique. Si ces scientifiques partent avec un idéal, les terriens qui restent en arrière ont des buts économiques et politiques. Si certains des scientifiques refusent d’y prendre part, d’autres finalement, s’y trouvent très à l’aise. Et bien sûr, on ne peut pas empêcher les gens de s’aimer ou de se détester. La soi-disant camaraderie dépourvue de relations sexuelles qu’avait imaginé les américains et qui avaient tant fait rire les russes ne tient pas longtemps !

Robinson fait plutôt très bien son boulot. Parfois je le trouve limite crédible, côté politique, mais il est sûrement très crédible côté hardscience. Bon, moi qui n’ai pas en projet de coloniser Mars, ça m’a un peu ennuyé et j’avoue avoir sauté quelques passages, en particulier la description géologique de Mars ou encore : que faire avec de l’eau gelée.
Néanmoins, ça reste une histoire et des personnages qui accrochent, des images qui frappent. La fin du tome 1, ma fois, c’est du grand spectacle et on n’est pas déçu. Je fais une petite pause et je vais attaquer le tome 2.

Battlestar Galactica 2003

Je vous en avais déjà dit un mot dans une Kro précédente. Galactica revient, les cylons aussi, et ils sont en colère.
Disons que le générique résume très bien l’idée :
Ils ont été créés par l’humanité. Ils se sont rebellés, ils ont évolué. Certains ressemblent maintenant à des humains (mais je vous rassure, d’autres ressemblent à des robots avec un œil rouge qui va et vient). Ils peuvent ressentir les émotions humaines ou en tout cas, ils les recherchent. Ils sont en outre devenus mystiques. Mais surtout, ils ont un plan. Mais lequel est-il ?

C’était une vraie gageure de faire une suite à Galactica 1978 mais les choses se tiennent bien.
A la fois, ils reprennent des grandes lignes et même les détails de l’histoire d’avant et en même temps, ils le justifient.
Comme dans G. 78, on a Adama (mais il n’a plus sa robe blanche kitch au possible), le colonel Tigh (mais il est alcolo, ce n’est plus le noir de service avec une coupe afro en boule), Apollo, Starbuck (qui est une femme qui dépote, et plus un gentil voyou tombeur) etc.
Comme dans G.78, Zak, le jeune frère d’Apollo est mort.
Les Cylons ont attaqué. Et maintenant les humains volent en zig zag pour leur échapper et trouver la terre, la mythique 13e colonie.

Même histoire, en gros, mais tout ça a un sens, puisque les textes sacrés disent que tout se répète encore et encore…

Galactica est une très bonne série de SF, à la fois sobre dans ses effets, mais avec un souci du détail. Les cylons ont un plan, on en doute pas… Mais lequel ? quand la 1ère saison se termine, on est cramponné à son fauteuil. Je vais attaquer la 2e avec impatience… une seule réserve… j’espère que la 2e saison ne virera pas trop mystique.

La mode, au salon des télécoms

Je suis allée au salon des Télécoms de Paris. Contre toute attente, ça m’a inspiré des remarques vestimentaires.
Voulez-vous que je vous explique comment s’habille le consultant, cette année ?
En tailleur pantalon ou en costume noir à fines rayures claires. Certes, ce n’est pas révolutionnaire et les femmes portent ce genre de tissus depuis quelques temps (moi-même, je possède un tailleur de ce genre depuis 1 an ½, comme quoi, je pourrais être consultante). Pourtant, c’est bien le bleu de travail de l’année. C’est d’autant plus curieux que c’est la première fois que je note que les hommes et les femmes suivent la même mode.

Ce salon est l’occasion pour les étudiants des télécoms de se trouver un stage ou même un emploi. Certains y vont en tenue de tous les jours mais la plupart font un effort vestimentaire. On peut y voir de vrais efforts, parfois désespérés pour faire un nœud de cravate convenable. J’en ai vu un très chic, en costume gris pâle et chemise gris foncé, muni d’une superbe cravate orange. On sentait l’étudiant qui avait fait son 8e premier nœud de cravate et qui avait décidé que celui-là ferait l’affaire parce que vraiment, ça commençait à bien aller, là.

Enfin, deux stands ont retenus mon attention. C’est un phénomène dont on m’avait parlé mais que je n’avais pas vu en vrai : chez Accenture comme chez IBM, ils élèvent des clones. Je vous jure, c’est vrai. Si ça se trouve, ce sont des Cylons.
Que des hommes, d’environ 30 ans, en costume noir (pas de rayures, chez les Cylons). Chez Accenture, on pratique le style « copain » : « Viens dans mon staff, je te trouverais un bon job car on est une team qui gagne ». Chez IBM, on est plutôt sobre, chic et de bon goût. Moins tapageur, moins bruyant…

Voilà. Je pourrais vous parler aussi des entreprises présentes sur le salon, mais je ne suis pas sûre que ça vous intéresse…

Quelques liens pour finir…

Un écran multi-touch
C’est magique, on croirait voir l’interface de Minority report :

Que se passe-t-il quand on débranche 500kV ?
Et encore, mon père précise :
« Une ouverture en charge monophasée sur un réseaux à 500kV.
Apparemment pas très chargé car l’arc électrique n’est pas gros. »