kro des nouvelles des travaux

Vous devez commencer à vous faire du soucis : je ne donne plus de nouvelles de mes travaux. Sont-ils au point mort ? Pas du tout.
nous avons attaqué courageusement les bureaux. Celui de Lotin est fonctionnel et quasiment fini. Le mien est en bonne voie. Et surtout, nous avons retrouvé au fond d’une caisse où nous l’avions spécialement rangé avec soin, et oublié aussitôt : le coucou. Ce n’est pas un coucou suisse, comme vous pourriez le croire, mais un authentique coucou de la Forêt Noire, acheté il y a environ 20 ans au bord du Titisee.

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Le magasin du Coucou, au bord du Titisee.

Nous allons pouvoir de nouveau torturer nos invités qui se demande si on peut couper le coucou pendant qu’on dort. Mais (coucou) revenons (coucou) à nos (coucou) travaux (coucou) (en fait, il est 23h, je vais pas vous faire les 11 coucous)

Petit récapitulatif, au cas où vous auriez oublié : les travaux, on n’aime pas et ils nous le rendent bien. Après l’épisode :
– décollage du papier peint fusionné avec le placo,
– de l’enduit en pâte à papier blanc sur fond blanc,
– du scotch à protéger la peinture qui se décolle du plafond en décollant la peinture
– de la découpe au cuter, au sécateur, aux ciseaux du jonc de montagne pour mettre sur le sol de mon bureau,
– de la découpe de plinthe où on se trompe de 2 m (on a toujours pas compris comment on s’y est pris)
– du pistolet à colle qui ne colle vraiment rien
– de la peinture mono-couche qui faut passer en fois

nous sommes passés à la pose du papier peint.

Il faut être honnête, le papier peint intissé, c’est probablement le mode le moins pénible pour coller du papier : il ne faut pas encoller le papier, juste le mur, il est à peu près indéchirable (et vu ce qu’on lui a fait subir, c’est vrai), il se décolle facilement quand on a merdé, il n’est pas extensible.

Après, poser du papier peint en passant derrière des tuyaux de chauffage, c’est pas simple. Ensuite, il y a les péripéties routinières : le chambranle de la porte n’est pas perpendiculaire au plafond, le mur boit la colle en moins de 5 minutes, le papier peint en lé “double largeur” va 2 fois plus vite mais est 2x plus pénible à poser, quand on pose du papier peint sur un mur mansardé, on se le prend sur la figure, et il reste toujours une bande de 5 cm à tapisser au bout du mur au moment où il faut entamer le dernier rouleau.

Pour autant, il faut reconnaître que dans l’univers irrationnel du bricolage, à force de batailler, on chope une espèce de “mojo” des travaux qui fait en sorte que les mesures tombent mieux, qu’on ne tombe pas en panne de colle au milieu d’un lé, qu’on a juste le bout papier de rab qu’il faut pour le petit bout là qui manque et qu’on a des vis auto-perforantes super cool pour remettre facilement les plinthes qu’on avait pensé à habilement numéroter.

Avant :

Après :

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Bon, ok, faut encore qu’on range un peu, mais ça progresse.

Prochaine aventure : le bureau en chêne massif.
Ca fait des années que je rêve d’avoir un bureau en chêne massif mais je n’ai jamais eu la place. Je m’en suis donc acheté un d’occasion. Un énorme bureau à 2 caissons en chêne massif qui pèse une tonne… et qui est plus large que l’escalier… et qui ne prend pas le virage en haut pour passer la porte… et qui bien sûr ne passera jamais par un vélux ! et qui, enfin est réputé indémontable.
Alors que je me disais qu’il allait devoir retourner sur Le bon Coin, Lotin a découvert toute une série de vis qui permet de démonter la planche du dessus. Un espoir est donc apparu à l’horizon…

A suivre…

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