Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand
Pas grand chose de motivant au ciné, alors on est allé voir finalement :
Cars 2 de John Lasseter
Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand
Au théâtre de l’Orangerie à Genève jusqu’au dimanche 18 septembre
Mise en scène : Séverine Bujard et Frédéric Polier
Roxane : Alexandra Tiedemann
Cyrano : Frédéric Polier
Christian : Julien Schmutz
De Guiche : Frédéric Landenberg
Cyrano de Bergerac sera-t-il un jour démodé ? Une histoire d’amour romantique comme on en fait plus, un caractère sans partage ni compromission qui passerait aujourd’hui pour naïf, un sacrifice qu’on peut trouver idiot… Tout cela servit en alexandrin avec un vocabulaire compliqué…
Bref, aucune chance avec les ados d’aujourd’hui. J’ai emmené quand même Leirnette, elle a adoré.
Bon, j’avais un peu préparé le terrain : la tirade du nez, les voyages sur la lune, la scène du balcon…
Moi, à son âge, j’adorai la scène du balcon : « Ton nom est dans mon coeur comme un grelot, et comme tout le temps, Roxanne, je frissonne, tout le temps, le grelot s’agite, et le nom sonne ». Ah lalala, même moi, j’étais romantique, quand j’avais 14 ans.
Leirnette est plus convaincu par « C’est un roc, c’est un pic, c’est un cap… » Vous voyez l’idée… (A la fin de l’envoi, je touche !)
C’est une petite troupe qui monte Cyrano à Genève, une pièce qui demande d’ordinaire du gros budget. Là, on manque d’acteurs pour remplir l’Hôtel de Bourgogne, on manque de soldats pour le siège d’Arras, on manque de nonnes pour le couvent, on manque de sous pour les costumes des figurants. Mais l’enthousiasme et le texte font que ça tient debout et qu’on y croit.
Les acteurs ont bien fait un ou deux lapsus et certains moments sonnent peut être un peu moins juste que dans le Cyrano avec Jacques Weber. Mais quand même, c’était très chouette. Ca m’a fait très plaisir de revoir cette pièce avec Leirnette, puisque je l’avais vu en vrai… quand j’avais 14 ans.
Cars 2 de John Lasseter
Ca commence comme un James Bond, une voiture espion au service de sa Majesté échappe de justesse à des méchants sur une plateforme pétrolière.
Pendant ce temps, Flash Mc Queen remonte sur les circuits pour une nouvelle course, cette fois ci propulsée par un carburant vert.
Cars était plein d’invention : c’était étonnant comment les animateurs avaient réussi à construire toute une civilisation adaptée aux voitures et autres moyens de transport. Si vous voulez, c’est comme la BD animalière, mais avec des voitures tout le temps (ou des bateaux, des avions…)
Cars est plein de petites inventions sympas, en particulier comment les personnages sont « voiturisés » (la Reine d’Angleterre, les Bobbies…) ou comme les décors sont adaptés (des DS et des 2CV à Paris, des voitures mangas au Japon…).
A part ça, le côté course automobile, ça ne me fascine quand même pas. Et je trouve que ça fait un peu « mauvaise conscience » de faire un film sur les voitures de courses et de les faire rouler à l’éthanol.
Bref, j’ai trouvé ça distrayant. Lotin et Leirnette était plus amusés que moi, mais c’était quand même sympa.
Et sinon, en voyant les films suffisamment longtemps après leur sortie, on peut échapper à la 3D. Bonne nouvelle.
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