Tout d’abord, et pour les amoureux du chocolat : cette image ne vient pas de Suisse, mais d’un endroit qui s’appelle « Le café français » à Luxembourg ville. Il faisait très froid, hier, au Lux et une copine a voulu un chocolat maison. On lui a servi alors une tasse de lait avec une cuiller en bois prise dans une motte de chocolat (ici, chocolat miel). En mélangeant avec la cuiller, le chocolat fond. On a le droit de lécher.
Visite au Centre Pompidou de Metz
Le Centre Pompidou de Metz est un rejeton de celui de Paris. En soit, le musée est très beau. Il a été conçu par Shigeru Ban et Jean de Gastine. Le toit est une charpente en bois qui abrite des salles, comme des blocs posé à l’intérieur de la voûte. Depuis les différents balcons intérieurs, la vue est saisissante :
En ce moment, 2 expositions, l’une de 2 designers : Erwan et Rowan Bouroullec qui proposent des meubles et aménagements intérieurs (cloisons pour insonoriser en textile…)
La 2e expo s’appelle ERRE et porte sur les labyrinthes. J’ai tellement aimé que j’ai acheté le livre de l’expo.
C’est la que je me rends compte de la difficulté à lire des textes sur des oeuvres d’art. Je n’y connais pas grand chose : j’ai besoin de vulgarisation. Certains textes verbeux jargonnent savamment à des kilomètres au-dessus de moi et c’est bien dommage. On peut rendre l’art accessible pour peu qu’on fasse un effort (comme on peut rendre n’importe quelle discipline accessible). Bien sûr, on perd en précision quand on écrit pour les néophytes… Mais un catalogue d’exposition qui ne serait compris que par des doctorants en art… j’ai l’impression que ce n’est pas le but. Quoique, peut être…
Bref, ça, j’ai aimé, c’est de Kasimir Malevitch et date de 1927. Sa notice est terriblement prétentieuse mais j’ai tout de même compris qu’il part de l’idée que l’unité est le cube blanc, degré zéro de l’architecture, et de là, il compose. Un cube est un carré qui tombe d’un certain point de l’espace et il déplace le carré pour obtenir ces volumes.
Là, nous étions dans la rubrique : labyrinthes architecturaux
Dans la rubrique « Captif », voici une oeuvre de Gego, une ancienne architecte qui a gardé le gout de jouer avec les structures et les maths : ouf, une notice compréhensible dans le livre !
La forme de base est le triangle qui va se développer et se déployer dans toutes les directions. Il faut tourner autour de l’objet pour le voir et aussi jouer avec son ombre.
Ici, une oeuvre non photographiable de Gianni Colombo
Nous sommes dans une pièce peinte en noir avec des élastiques blancs éclairés en fluo. On se déplace dans cette structure qui se déforme, faisant bouger ainsi les murs de la pièce. Très curieux. Nous sommes dans la rubrique : Bouleversement cinétique, avec plein de jeu de lumière déstabilisant, impossible à photographier.
ici, les chemins ont été faits dans ce labyrinthe au premier passage, en coupant les bandes de papier. Reste pour les visiteurs des perspectives mouvantes et dansantes.
Dans la rubrique : labyrinthe de l’esprit, j’ai été surprise de voir des Mind maps, c’est une technique (utilisée en entreprise par exemple) pour représenter un projet, une entreprise intellectuelle de manière visuel. Je ne savais pas que cela pouvait aussi être artistique.
Le catalogue de l’expo, s’il échoue parfois à se faire comprendre, est organisé lui aussi de manière labyrinthique, ce qui en fait un bel objet.
3 réponses à Kro Pompidou à Metz