Tiens, j’ai oublié de vous dire, je me suis achetée un chat-bus pot à crayons au Japon 🙂
Et sinon un peu de tout dans cette Kro, après le rush de la rentrée :
Que ma joie demeure, spectacle d’Alexandre Astier
Restaurant Les Saveurs du Liban
Le Majordome de Lee Daniels avec un casting assez inattendu : Forest Whitaker, mais aussi Oprah Winfrey, Mariah Carey ou Lenny Kravitz
Que ma joie demeure, spectacle d’Alexandre Astier
Alexandre Astier, vous le connaissez, il s’est rendu célèbre en réalisant, jouant et mettant en musique Kamelott. C’est cette facette de musicien classique, fan de Bach, qu’il nous montre dans ce One man show. Le fil rouge de l’histoire est une leçon de musique que Bach est obligé de donner pour les pauvres.
Nous sommes allées voir ce spectacle au Théâtre du Léman, une bien jolie salle, qui, comme son nom l’indique, donne directement sur le lac. Les gradins pourraient être plus marqués et j’étais bien contente de n’avoir pas pris des places au parterre.
La mise en scène que nous avons vu était un peu différente de la mise en scène habituelle dans le sens où Astier s’est cassé le pied. Courageusement, il joue quand même, mais avec des béquilles de l’époque. ll sautille aussi sur un pied, parfois. Bref, c’est tout à son honneur, je pense que ça ne devait pas être facile et il a bien mérité sa standing ovation.
Le spectacle est drôle, on retrouve le talent d’Astier pour écrire des textes et on apprécie ses talents de musicien. Le moment où il fait la démonstration de comment on passe d’un morceau à 3 temps à 4, 5, 6 et jusqu’à 11 temps est très réussi.
Le point faible du texte sont les moments plus « intimistes , les moments qui sont là pour faire en sorte que ce ne soit pas une suite de sketchs drôles mais qu’il y ait un peu autre chose. Or, ces passages sont moins inspirés et la scène de fin tombe en fait un peu à plat.
Outre ces quelques scènes un peu longues, nous avons passées un bon moment.
Restaurant Les Saveurs du Liban
Place de la Navigation 8
1201 Genève
Tél.: +41 (0) 22 731 09 28
Juste derrière le Théâtre du Léman, il y a un restaurant libanais dont j’avais entendu parlé. Nous avons profité du spectacle pour le tester.
Première remarque, il est cher. Mais tout bien pesé les places de spectacle étaient chères, bref, Genève est chère, il faut que je m’y fasse. Ca me permet d’aller à Paris en me disant que finalement les prix, là-bas, c’est pas si terrible.
Nous avions peu de temps, alors nous avons testé l’Hommos, le Kebbe viande (très bien assaisonné) et les Falafels.
Tout cela était très bon, ça faisait longtemps que je n’avais pas mangé libanais.
Le Majordome de Lee Daniels avec Forest Whitaker, Oprah Winfrey, Mariah Carey
Cecil Gaines est tout jeune quand un contremaître abat son père après avoir violé sa mère, dans un champ de coton au sud des Etats Unis, en 1928. La maîtresse de maison le prend en pitié, disons, un peu, et en fait un nègre de maison. Une fois adulte, il quitte la plantation, il trouve du travail dans un hôtel puis, un grand hôtel, puis il devient majordome à la Maison Blanche. Ce film nous permet de suivre sa vie, son fils qui s’engage, contre la volonté de son père dans les mouvements de lutte pour les droits civiques des noirs, son mariage qui connait des hauts et des bas, et les différents présidents des Etats-Unis qui se succèdent et qui vont tous se confronter à la « Question noire ».
Plein de bonnes intentions, ce film donne un résultat un peu mou. Les présidents défilent comme une galerie de portraits anecdotiques : Johnson est constipé, Kennedy est trop sympa, Nixon est agressif, Nancy Reagan à la classe. Les droits des noirs sont bafoués et c’est mal, mais quand même, les Black Panthers exagèrent. Martin Luther King est dans le vrai et si tu travailles dur, la justice vaincra.
Je caricature un peu, mais ce film ne parvient pas à se décider s’il parle de la vie du majordome ou de la vie politique et des droits des noirs. Dans un sens, c’est un peu à l’image du héros, qui délaisse sa famille, fasciné par la Maison Blanche, mais finalement, malgré tout le talent de Forest Whitaker, on n’arrive pas vraiment à s’intéresser à lui.
Un point au crédit du film : on voit que le temps d’une vie, on peut passer d’une situation d’apartheid et de KKK à Barak Obama à la Maison Blanche.
Ce n’est donc pas un mauvais film, mais ce n’est pas non plus tout à fait un bon film.
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