Je reconnais, je suis totalement à la ramasse côté Kro. Tiens, au lieu d’en faire, je fais des tartes au fromage blanc. Quelle honte. (Note, cette fois, je les réussis super bien, trop fière, comme ma mémé)
Alors, des films. Des lectures aussi, mais ce sera pour la prochaine fois.
Philomena de Stephen Frears avec Judy Dench et Steve Coogan
Yves Saint Laurent de Jalil Lespert avec Pierre Niney, Guillaume Gallienne
Yves Saint Laurent de Jalil Lespert avec Pierre Niney, Guillaume Gallienne
Paris, 1957. A tout juste 21 ans, Yves Saint Laurent est appelé à prendre en main les destinées de la prestigieuse maison de haute couture fondée par Christian Dior, récemment décédé. Lors de son premier défilé triomphal, il fait la connaissance de Pierre Bergé, rencontre qui va bouleverser sa vie. Amants et partenaires en affaires, les deux hommes s’associent trois ans plus tard pour créer la société Yves Saint Laurent. Malgré ses obsessions et ses démons intérieurs, Yves Saint Laurent s’apprête à révolutionner le monde de la mode avec son approche moderne et iconoclaste.
A priori, rien ne m’incitait à aller voir ce film. Je ne savais rien d’Yves St Laurent, je ne savais pas qu’il avait été l’homme de la vie de Pierre Bergé et je ne savais pas qui était Pierre Bergé, c’est vous dire.
Mais il se trouve que j’avais envie de voir ces deux acteurs à l’oeuvre, d’autant plus qu’on disait du bien de leur prestation.
Alors, comme le dit Leirnette, c’est un film reposant.
Intéressant, quelques longueurs… Mais il est surtout sauvé pas ses deux rôles principaux : Guillaume Galienne est très bon et Pierre Niney est sidérant. Quand on compare avec son rôle de jeune étudiant mignon dans « 20 ans d’écart » on réalise mieux à quel point il a composé son rôle et s’est coulé dans le personnage d’YSL, tour à tour timide, hésitant, dépressif, gentil provocateur. Peut-être que le film est un peu gentillet, on y voit un monde de la mode particulièrement respectueux des mannequins et des cousettes… Ca semble un peu trop beau pour être vrai. C’est finalement avec curiosité que j’irai peut être voir le 2e biopic qui sortira en fin d’année…
Même si la mode vous intéresse peu (c’est mon cas), le jeu des acteurs vaut le détour.
Philomena de Stephen Frears avec Judy Dench et Steve Coogan
Irlande, 1952. Philomena Lee, encore adolescente, tombe enceinte. Rejetée par sa famille, elle est envoyée au couvent de Roscrea. En compensation des soins prodigués par les religieuses avant et pendant la naissance, elle travaille à la blanchisserie, et n’est autorisée à voir son fils, Anthony, qu’une heure par jour. À l’âge de trois ans, il lui est arraché pour être adopté par des Américains. Pendant des années, Philomena essaiera de le retrouver.
Quand, cinquante ans plus tard, elle rencontre Martin Sixmith, journaliste désabusé, elle lui raconte son histoire, et ce dernier la persuade de l’accompagner aux Etats-Unis à la recherche d’Anthony.
Ce film, inspiré d’une histoire vraie, revient sur ce scandale qui avait secoué l’Irlande : des filles-mères internée de force dans des couvents par leur famille, obligée d’y travailler des années en échange des soins (somme toute très sommaires) prodigués au moment de l’accouchement. Par la suite, les soeurs s’arrangent pour faire adopter des bébés (elles les vendent en fait) et faire en sorte qu’il n’y ai aucun lien entre la mère et l’enfant.
Judy Dench est super en vieille dame qui ose enfin en parler 50 ans plus tard. Elle est drôle, elle est futée, bref, comme toujours elle est top. Pierre Coogan est pas mal non plus en journaliste politique qui se reconverti sans conviction dans le journalisme d’aventure humaine qu’il tient en peu d’estime (mais il n’a plus le choix, puisqu’il est en disgrâce).
C’est un bon film.
3 réponses à Kro très en retard