Kro : éloge de la presquitude

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Pipe Dream a longtemps été un de mes jeux bien aimés. Faire couler de l’eau dans des tuyaux, ça me parlait. Cette photo a été prise dans un parking à Genève. En hommage à Plonk et Replonk (voir ci-dessous), nous pouvons l’intitulé : Eloge de la presquitude des choses. Dommage comme tout se joue à quelques centimètres…

Par ailleurs, j’ai un retard tellement colossal qu’il n’est pas impossible que je zappe un peu des trucs. J’ai organisé une journée d’études, j’ai été malade, j’ai coordonné 2 revues en même temps (et y’en a une qui n’est pas fini…) Bref, j’ai même pas réussi à aller voir le dernier Myasaki au cinéma.

Bon, on reprend en douceur.

Plonk et Replonk : de Zéro à Z

Iain Banks : Matter (Trames)

plonk_et_replonk_de_zero_a_z-2014-01-23-22-26.pngPlonk et Replonk : de Zéro à Z

Plonk et Replonk sont deux frères, suisses de La-Chaux-de-Fonds, passablement loufoque qui détourne des cartes postales anciennes pour créer de l’absurde.

Certaines cartes sont d’ailleurs tellement absurdes en elles-mêmes qu’il suffit d’un titre approprié pour que l’absurdité apparaisse.

C’est l’image ci-dessous qui a inspiré le titre de la photo ci-dessus.

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Il se dégage une sorte de poésie un peu dingue de leur image. Certaines sont drôles mais on se sait pas bien pourquoi, probablement parce qu’elles sont justes incongrues.

Je ne vais pas faire plus long, un bon exemple de ce qu’ils peuvent faire et qui ils sont, se trouve dans cet article de Rue 89

Et pour poursuivre sur la presquitude en matière de plomberie, voici une photo de Leirnette

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Comme quoi, être en face, c’est vraiment pas simple…

Iain_banks_matter_cover-2014-01-23-22-26.jpgTrames (Matter) de Iain Banks

Les shell-world (monde gigogne) sont de curieux mondes artificiels où les civilisations sont empilées en spirale les unes au dessus de autres de manière concentriques. Sur l’un de ces niveaux, vit une civilisation semi-médiévale dans laquelle le premier conseiller du Roi fait un coup d’état. Il tue le roi et déclare Ferbin, son fils ainé, hors-la-loi. Le seul espoir de Ferbin, c’est de contacter Anaplian, sa soeur, qui est partie vivre dans la Culture… et travaille maintenant pour Circonstance spéciales. Il fuit à travers le monde avec son serviteur, qui heureusement pour lui, est plutôt débrouillard.

Nous avons les composantes d’un bon roman de la Culture avec des drones à l’humour particulier, des Mentaux de vaisseau au nom idiot (« C’est ma fête et je chanterai si je veux »), et un choc de civilisations extra-terrestres avec des modes de fonctionnement différents (dont certains un peu idiot, il faut le dire).

Je n’ai que partiellement accroché à l’histoire. Je trouve qu’elle peine un peu à démarrer, disons, je n’accroche pas vraiment aux aventures de Ferbin et de son serviteur. La fin est pour le moins curieuse et je dirais que Matter a un scénario tout de même à part.

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