Dragon II
Transformers IV de Michael Bay avec Mark Wahlberg, Stanley Tucci, et Kelsey Grammer
New York Melody de John Carney avec Keira Knightley, Mark Ruffalo, James Corden
Dragon II
Malgré une bande annonce que j’avais trouvée décevante, Dragon I a été une vraie bonne surprise tant au niveau de la 3D que de l’histoire. Malgré une bande annonce également décevante, j’espèrai beaucoup de Dragon II qui avait d’excellentes critiques.
Hé bien, j’ai été un peu déçue. L’histoire, annoncée comme plus sombre, plus profonde, n’a finalement que peu d’intérêt.
Ce qui reste bien sympa, ce sont les Dragons, bien sûr.
Le Dragon « Chamboule tout » qui fait le ménage en boule de billard chez les ennemis, le Dragon Chouette :
Et bien sûr le Dragon Chat, héros de l’histoire, présenté en tête de kro.
Finalement Dragon II fait passer un bon moment, rigolo quand il y a des Dragons, un peu long quand il n’y en a pas.
Transformers IV de Michael Bay avec Mark Wahlberg, Stanley Tucci, et Kelsey Grammer
Je ne cache pas ma passion pour les robots géants. Cette passion est facile à assouvir dans le cas de spectacles de qualité, tel que Pacific Rim. Avec Transformers, c’est quant même plus compliqué… Bien que le Tome 3 nous promettait plusieurs heures de Chicago Stomping, la bêtise des dialogues m’a fait craquer avant la fin. Dans cet opus, on promettait des robots dinosaures, alors, j’ai essayé.
Soyons claire : Transformer IV est un produit Hasbro avant même d’être un Über produkt Michael bay. On va vendre de la voiture de sport, du camion et d’autres jouets qui se transforment. Pour rendre le package plus affriolant, on va mettre une jolie fille qui se balade en short avec des poches qui dépassent beaucoup.
Ensuite, on va tabler sur 2 générations de joueurs de petites voitures mâles : on va prendre un bel américain, père de la fille sexy, du type brave gars honnête, un peu geek (parce que les adultes qui s’intéressent encore aux transformers à leur âge sont un peu geek). Geek, mais sexy quand même.
Et ensuite, on va prendre un jeune mec qui a rigoureusement la même tête que l’autre (en plus jeune). Il sort avec la fille au mini short et… ça alors, le monde est bien fait ! Il est pilote automobile.
La fille a quelques compétences qu’il est simple de lister de manière exhaustive : elle fait à manger pour son papa, elle fait la secrétaire pour son papa, elle a un mini-short, elle crie beaucoup pour qu’on la sauve. Au cours du film, elle va serrer un frein à main quand son mec lui dira de le faire et elle va courir avec un treuil au pied d’un méchant Deceptikon pour sauver son papa (Because my heart belongs to my Daddy, mais ça tombe bien mon mec est sa copie conforme alors mon père lui demande de me protéger toujours).
Comme une partie du film est produite par la Chine, il faut faire américain mais pas trop d’où l’arrivée bénéfique des guerriers anciens et nobles, répondant à l’appel d’Optimus Prime : les Transformers dragons. Les gamins qui aiment les robots aiment les dinosaures et on va en vendre plein aux chinois.
Ce produit est donc parfaitement calibré. De belles scènes à Chicago et à Hong Kong, des transformations (peut être pas assez, mais bon), des vaisseaux spatiaux (après tout, on est là pour ratisser large), les sponsors à la pelle (Chevrolet, Porsche, Gucci, Budweiser, Red bull, des trucs écrits en chinois, etc.) Une philosophie de pare-chocs (!) pour Optimus Prime (je protège les humains même s’ils sont ingrats)
Je ne vous conseillerai pas d’aller voir Transformers, faut pas déconner, mais pour des vues impressionnantes en 3D de ville avec des robots et des dinosaures robots, ça se défend.
New York Melody (Titre original : Begin again, ça m’amuse toujours de voir quand on traduit de l’anglais par de l’anglais immédiatement compréhensible) de John Carney avec Keira Knightley, Mark Ruffalo, James Corden et Adam Levine
Greta arrive à New York avec son petit ami. Ils sont musicien tous les deux, mais lui est en train de percer grâce à une BO de film (tiens tiens, y’aurait pas une mise en abime, là ?)
Il perce tellement bien qu’il devient une star, par en tournée et largue Greta.
Un de ses amis musicien la traîne dans un bar et la pousse sur scène.
Et il se trouve, que ce soir là, dans la salle, il y a Dan, découvreur de talent alcoolique, récemment viré du label qu’il a créé, désabusé et déçu d’un peu tout. En entendant Greta, il imagine tout de suite ce que ça peut donner avec un arrangement, des musiciens et du travail. Il lui propose… non pas de signer, il est viré… mais de tenter de faire un album comme ils peuvent, dans la rue, avec des musiciens qui s’ennuient là où ils sont.
Au sujet du titre, notons la remarque très juste de la critique du Nouvel Obs :
« Traduction sans en être une de « Begin Again », le titre français prend les spectateurs pour des imbéciles, trop nuls en anglais pour comprendre le titre original qui, il faut l’admettre, est d’une difficulté insurmontable. Pas assez vendeur, sans doute, alors on nous sert une traduction transparente, facile à prononcer et à retenir, qui trahit le propos du film, et l’intention du réalisateur. »
Ok, c’est une romance New Yorkaise mignonne, mêlée à une jolie histoire d’amitié. Si ça passe, c’est parce que Greta est sympa, Dan est cool et la musique est agréable à écouter. Keira Knightley n’a pas tellement de voix, mais en fait un bon usage.
Adam Levine, qui est un vrai chanteur et joue de rôle de son petit copain, a une voix particulièrement, mais intéressante.
Même si on est un peu dans un univers merveilleux, on comprend un peu comment marche la fabrication d’une chanson, ce qu’un arrangement de qualité peut apporter, comment une chanson, ça se construit. Et comme ça se construit à travers New York, ça permet d’intégrer la ville comme un personnage de l’histoire.
On a une légère dénonciation de l’industrie du disque… $12 l’album, $1 pour l’auteur interprète… alors qu’avec la musique en ligne, il n’y a même plus de packaging et de distribution…
Dommage que l’idée n’aille pas au bout, la BO est bien à 10 euros sur amazon…