Tout d’abord, un petit cour de cyrillique.
Vous vous souvenez, URSS, ça s’écrivait en russe CCCP mais ça se lisait SSSR.
Car le C se lit S et le P se lit R. Si je vous précise aussi que H se lit N… Vous devriez être capable de lire ce qu’il y a écrit en vert… (En rouge, c’est le nom du propriétaire.)
Et oui vous avez bien lu, il s’agit de Restaurant. Beaucoup de termes culinaires sont issus du français. Et par ailleurs, « merci » se dit couramment « merci ».
Le première alphabet cyrillique est bulgare. Il est reproduit ici sur un plafond à Tryavna.
Si vous avez compris le principe, vous pouvez lire ceci, le N à l’envers étant un i, le rond barré se lit comme la lettre grec, c’est à dire phi, et le truc bizarre, en avant dernier, est un U.
C’est donc Confiture.
Pour conclure sur ce voyage, je dirai que la Bulgarie n’est pas un pays très gai ou très riant.
Un aperçu de la « skyline » de Sofia, depuis la résidence universitaire miteuse où nous avons passé deux nuits. (nous l’avons trouvé miteuse, mais il parait que c’était la mieux…)
On ne voit pratiquement pas de grande pauvreté dans les rues, même moins qu’à Lyon ou à Paris, mais outre le centre ville, le reste ressemble à une banlieue pas rénovée depuis 50 ans.
On y vit pour rien quand on a des euros.
Cette assiette, par exemple, où vous pouvez voir 2 boules de yoghourt, des poivrons grillés, des haricots blancs, deux tranches de fromage « blanc », une fleur en carotte et des tomates vraiment mures (et pas de concombre, YES !) : 3,5 euro.
Le café en terrasse coûte environ 70c. La bière locale (légère et très bonne) 1,5 euro. Et globalement, je trouve que nous avons vraiment bien mangé.
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