Ne manquez à la fin : nos playmobil !
Auprès de moi, toujours de Kazuo Ishiguro
Battlestar Galactica Saison 3
L Word saison 4
Auprès de moi, toujours de Kazuo Ishiguro
Nous sommes à la fin des années 90. Kathy roule en voiture à travers la campagne anglaise. Son métier d’accompagnant l’amène à beaucoup rouler, d’un établissement à l’autre où se trouvent ses patients qui sont aussi parfois ses amis d’enfance.
Elle est à un tournant de sa vie : 12 ans maintenant qu’elle fait ce métier, il est temps qu’elle arrête. C’est peut-être pourquoi elle se replonge dans ses souvenirs d’enfance, à Hailsham, une pension pour enfants « comme elle », où elle a été si heureuse. Une pension bien particulière, dans laquelle elle a passé toute sa scolarité, de l’âge de la maternelle à 16 ans, une pension qui fait d’elle et de ses camarades des privilégiés.
Une drôle de pension quand même. Tous ces enfants, élevés ensemble, on les dit « spéciaux », mais en quoi ? Il y a quelque chose qu’ils savent, plus ou moins, qu’ils ont toujours su, mais qu’ils ne savent pas vraiment. Ils savent par exemple qu’ils ne pourront jamais fait un métier comme les autres, puisqu’ils seront accompagnants. Néanmoins, ils mènent la vie des enfants « normaux », avec des problèmes de gamins. Simplement, parfois, le curieux fonctionnement de l’école les amène à se poser des questions. Par exemple, pourquoi les encourage-t-on tellement à faire preuve de créativité, que ce soit en peinture, sculpture, poésie ? pourquoi Madame vient-elle régulièrement prendre les plus beaux travaux pour sa mystérieuse galerie ? Pourquoi Madame semble-t-elle terrifiée par ces enfants ?
Le secret d’Hailsham, révoltant et répugnant, on l’apprend peu à peu et bien des choses prennent sens. Quand les derniers mystères sont dévoilés à la fin, on referme le livre avec un certain atterrement. Moitié livre de SF, moitié livre de souvenir d’enfance, c’est un livre « peu sympathique » mais qui vaut la peine d’être lu.
Battlestar Galactica Saison 3
Eh bien, il y a quelque chose qui s’use dans Galactica. Il est vrai que la trame de base est un peu mince : 40 000 survivants de l’humanité en huis-clos dans des vaisseaux, poursuivis par des Cylons, à la recherche de la terre.
Ensuite, bien sûr, le scénario va compliquer les choses : les cylons ont un plan, mais lequel ? Ils sont tellement bien imités que vous pouvez être un cylon sans le savoir. 40 000 personnes, ça permet de faire des intrigues politiques, sociales et amoureuses…
Néanmoins, tout cela s’épuise un peu. Le scénar oscille sans arrêt entre la SF et le mystique, sans opter pour l’un ou l’autre. Le plan cylon s’emmêle et s’embrouille sans que le scénar n’avance.
La fin de la saison apporte enfin des éléments qui nous permettent d’aller de l’avant et c’est une bonne chose. Mais c’est où, l’avant ? bref, une saison un peu décevante…
L Word, saison 4
De nouveaux personnages, des personnages en moins… Bref, les filles de L Word poursuivent leur vie, cette saison s’enchaîne bien dans la lignée de la 3. Garde d’enfant, coming out, trans-sexualisme, mais aussi vie quotidienne, romance, boulot…
Une saison agréable à voir, qui n’a plus le dynamisme de la saison 2
Pour finir:
un petit souvenir de Malte. Sur Malte, il y a une des premières usines playmobil. Et on y fabrique un playmobil qu’on ne trouve nulle par ailleurs, vendu exclusivement sur Malte : le Chevalier de St Jean. (Notez que le cosmonaute est très réussi aussi).
Enfin Vous avez déjà vu un chaton jouer avec un portable ?
un itinéraire bon marché pour aller à New-York. Ne manquez par l’étape 20.
2 réponses à Kro