Niourk est le titre d’un vieux roman de SF post apocalyptique de Stefan Wul et probablement le premier roman que j’ai lu se passant à NY. Il me sert très peu pour m’y reconnaître aujourd’hui mais ce roman était suffisamment frappant à l’époque (je devais avoir 12 ou 13 ans) pour faire en sorte que chaque fois que je pense à NY, je pense à Niourk.
Le vol par Swiss était sans encombre, plutôt confortable pour 8h40 de vol.
Nous logeons à Parc Slope, qui est un quartier chic et familiale de Brooklyn. C’est très calme, joli, avec des maisons très hautes.
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C’est aussi très fleuri, avec des plantes semi-sauvage qui poussent un peu partout.
Brooklyn à été fortement réhabilitée, modernisée, et est devenue bien plus attractive que Manhattan, surtout quand on a une famille. La ville semble plutôt agréable à vivre et paisible… surtout quand on rentre de Manhattan.
Notre premier jour, nous avons décicé de rester à Brooklyn avant de faire le grand saut qui fait peur au centre de la grosse pomme.
Plus chic que Park Slope, il y a Brooklyn heights, de jolis immeubles avec vue sur l’Hudson et la Skyline de Manhattan.
Au bout de ce quartier, une longue promenade longe le fleuve et permet d’admirer sans se lasser les immeubles en face. Tout au bout, au niveau du pont de Brooklyn, le River café est installé dans un petit parc, coincé contre une pile du pont et possède une terrasse avec une vue imprenable.
C’est là que nous avons compris que Internet, c’était pas facile à NY. Techniquement parlant, il y a des wifi gratuits un peu partout. Concrètement, ils sont en général tellement surchargés qu’on n’y accède jamais.
Voir en vrai le pont de Brooklyn, c’était quelque chose : un pont qu’on a tellement vu à la télé, sur des photos… On a l’impression de bien le connaître sans l’avoir jamais vu en vrai. L’apercevoir au détour d’une rue m’a fait finalement plus d’effet que de voir la statue de la liberté.
Après cette promenade, nous nous sommes perdu dans le quartier juif hassidique. On a réalisé, mais un peu tard, qu’une même rue peut faire plusieurs km de long (plusieurs, comme beaucoup). On a donc involontairement visiter le quartier juif en cherchant le quartier hipster.
C’est un quartier prévu pour l’entre-soi : école non mixte où les gamins jouent dehors avec leur kippa, leurs papillotes, et leur costume noir dès 6 ans (ce qui n’empêche pas de s’accroupir par terre). Les femmes mariées sont en perruques (comme elles ont toute la même coupe, c’est assez facile à identifier), collants, manches longues quelque soit la température, où des petites filles se promènent avec des serre-têtes à fleur dans les cheveux et sont habillées à l’identique dans la même fratrie. Avec un peu de chance, on croise même des hommes avec un Shtraïmel, le chapeau en fourrure.
Après quelques temps à déambuler, on est finalement contente d’en ressortir, surtout quand on a en tête que tous ces hommes avec papillotes, grand chapeau n’ont pas le droit de nous toucher ou de nous adresser la parole, en tant que femmes étrangères à leur famille.
Finalement, on arrive à Williamsburg, le quartier hipster. Et là, déception : il y en avait plus à Dublin. Par ailleurs, je pense que les européens sont toujours un peu déçus en arrivant dans les quartiers américains que le guide décrit avec des petites boutiques créateurs, des commerces de proximité, des rues où flâner. Williamsburg est finalement un quartier assez européen mais sans plus… Et en cela n’a rien de remarquable pour nous.
Côté shopping, en revanche, Brooklyn industrie est une marque de vêtement conçue à Brooklyn et dont de nombreux visuels rappelle la ville.
C’est assez inspiré mode hipster pour les hommes et ils ont des visuels de T-shirt jolis et originaux. Ce sont des magasins sympathiques à visiter et dont les vêtements ont une vraie identité.
Ce qui nous a amené à nous demander à quoi ressemblait la version féminine des hipsters. C’est assez subtile à définir. Les imprimés fleuris ou à carreaux, les chapeaux, éventuellement les cheveux blonds cendrés recolorés en bleu-gris (le tout en délavé) peut aider à composer look. Mais à défaut de barbe, (évidement), l’identification est moins simple.
Pour finir avec Brooklyn, le bar Barbès à Park Slop propose tous les soirs de la musique live et c’est très sympa comme ambiance (même si la salle du fond est un peu sonore).
En somme, nous en retirons l’idée qu’il peut être facile et agréable de vivre à Brooklyn, surtout quand on a les moyens de se payer les meilleurs quartiers…
Parce que, à quelques rues de là, il y a les Farragut houses, des logements sociaux pauvres… C’est facilement identifiable : la population autour est exclusivement noire. Aux environs : pas de commerce, pas de restaurants, pas de supérette, juste les infrastructures du port de marchandises… Closes et gardées.
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