Dark city de Alex Proyas
Swordfish avec John Travolta
Eloge de la pentitude de Fmurr
Dark city de Alex Proyas
Ce garçon, avant, a fait The Crow et je m’interroge sincèrement sur sa santé mentale. Par ailleurs, il est a peu près certain qu’il carbure au moins à l’ectasy quand il tourne ses films. Cela dit, le résultat est tout à fait intéressant. L’histoire : une race extra-terrestre viellisante a décidé d’utiliser des humains pour leurs expériences destinées à leur donner un second souffle. Pour cela, ils manipulent les souvenirs des humains. Et voilà qu’un de leur cobaye acquiert leur pouvoir : la syntonisation, c’est à dire le pouvoir d’agir sur la matière. Bon, côté scénar, c’est par ultra retord et original, mais c’est bien conçu et intelligent, avec des détails sympas. Le coeur de ce film, c’est l’ambiance et les décors. La ville ressemble un peu à une ville américaine dans les années 30, ambiance film noir. Mais avec des décors qui par moment, ressemblent plutôt à ce que ferait Shuiten dans l’Archiviste ou Urbicande. Avec des personnages qui ont un gout de Selenim mixés aux machines infernales templière. Finalement, entre un bon scénar, un décor magnifique et une ambiance très bien faite, c’est un bon film à voir, si on aime le genre gothique fantastique.
Swordfish avec John Travolta
L’affice, ma foi, ne faisait pas envie : Travolta l’air méchant, un beau mec et une super fille top sexy devant. Sais pas, j’avais un mauvais feeling. Et bien : ce film est une honte. Pardon, je m’emporte, je fais des amalgammes qu’on pourra plus tard me reprocher : cette chose est une honte. Bon, ok, y’avait des éléments qui auraient pu donner à croire que c’était sympathique. Par exemple, y’a des hackers. Travolta est un super méchant sans scrupules, le chef de la police est noir, la fille est super bien roulée… Bref. C’est à la fois mauvais, ridicule et vulgaire. Je sais pas, les mots me manquent. Bref, c’est mauvais.
Eloge de la pentitude de Fmurr
Fmurr est l’auteur de BD a la raison chancelante qui a écrit Le Génie des Alpages. Un type capable d’intituler un album : « Monter – descendre : ca glisse pareil » n’hésite pas à appeler un album HS de compile : Eloge de la pentitude, parce que c’est bien de ça que ca parle. Alors, soyons net : c’est fan’s only. Il faut connaître et apprécier le Genie des Alpages pour aimer ce recueil de petits dessins. Néanmoins, vous y trouverez les affiches de plus en plus déjantées de la fête de la transhumance, plus d’autres morceaux de n’importe quoi, saupoudrés de quelques aphorismes comme : « Qui fait tuer un jour toutes les vaches malades voudra s’occuper des maladies des hommes ». Les brebis ont toujours une touche pas possible et les touristes, surtout hollandais, sont nuisibles. On y voit enfin le renard en camisole et je dis : il était temps. (Les badge « Romuald’s fan club » ne sont pas en vente)
Sinon, je peux vous dire qu’on a bien fêté Halloween ainsi que le débriefing d’Halloween (même l’ananas / courbe l’oreille / quel alcool !)
Encore une chose : méfiez-vous des éboueurs à calendrier, ils sont précoces, cette année…)