Indigènes de Rachid Bouchareb avec Jamel Debbouze, Samy Naceri et Roschdy Zem
Le dernier roi d’Ecosse de Kevin Macdonald avec Forest Whitaker et James McAvoy
Indigènes de Rachid Bouchareb avec Jamel Debbouze, Samy Naceri et Roschdy Zem
Sami Bouajila, Roschdy Zem, Samy Naceri et Jamel Debbouze | |
© Collection Christophe L. | Galerie complète sur AlloCiné |
1943. La France recrute dans ses colonies des indigènes pour lutter contre l’Allemagne.
Abdelkader, Saïd, Messaoud et Yassin s’engagent, certains parce qu’ils sont pauvres, d’autres parce qu’ils espèrent faire carrière, d’autres pour la France.
Ils partent donc faire la guerre dans un pays qu’ils ne connaissent pas, sous les ordres d’un officier pied-noir.
Tous soldats, tous égaux, tous le même uniforme, mais pourtant, pas tous à la même enseigne. Quelque soit le courage, quelques soient les combats menés, ce ne sont jamais les soldats indigènes qui montent en grade. Mais pourtant, Abdelkader y croit. Quand on lui propose une mission dangereuse, être les premiers français à libérer l’Alsace, il accepte, pour lui et sa compagnie, convaincu que s’ils en font 10 fois plus, 100 fois plus, on finira par reconnaître le courage des soldats indigènes.
Je ne spoilerai pas en vous disant que la stratégie n’a pas fonctionné. Au début des années 60, alors que la décolonisation se termine, la France gèle, à leur niveau de 1959, les retraites et les pensions d’invalidité versées aux anciens combattants de son ex-Empire colonial. Il en résulte une situation très inégalitaire vécue avec amertume par les anciens combattants du Maghreb et d’Afrique noire, dont les pensions peuvent être jusqu’à dix fois moins élevées que celles des anciens combattants français.
On a beaucoup parlé du film qui a en particulier ému Jacques Chirac, de sorte qu’il a débloqué le versement des pensions. Bien que peu intéressée par les films de guerre, il faut reconnaître que celui-là ne ressemble pas beaucoup à « Il faut sauver le soldat Ryan ». Quelques batailles, quelques humiliations des soldats indigènes jamais tout à fait français, quelques victoires et moments de joie, pas beaucoup, et beaucoup d’amertume à la fin.
Roschdy Zem | |
© Mars Distribution | Galerie complète sur AlloCiné |
En voyant ce film, j’ai pensé à ces soldats français du Maroc ou d’Algérie, ayant appris à être des combattants pour la « mère patrie » finalement bien peu reconnaissante, qui sont finalement entraînés pour la guerre d’indépendance. Ils ne pouvaient plus vraiment se sentir français, ces gens qui acceptaient de mourir pour la France mais qu’elle oubliait toujours de distinguer, quand venait le moment des honneurs. Doit-on être surpris qu’ils aient utilisé leur talent au combat pour une autre patrie ?
Ce n’est bien sûr pas un film drôle, peut-être même trop grave, ce qui le rend peut-être trop « didactique », mais c’est un bon film avec des acteurs formidables.
Le dernier roi d’Ecosse de Kevin Macdonald avec Forest Whitaker et James McAvoy
Forest Whitaker | |
© Twentieth Century Fox France | Galerie complète sur AlloCiné |
Nicolas est un jeune médecin tout juste diplômé qui décide d’aller à l’aventure en Ouganda. Il rêve de s’amuser, faire la fête et aider la population locale. Il arrive au moment où Idi Amin Dada vient de réussir son coup d’état. Par hasard, il est amené à soigné Amin et celui-ci va se passionner pour ce jeune homme et en faire son médecin personnel. Séduit par le charisme du chef d’état, par le pouvoir qu’il récupère en bénéficiant de la protection d’Amin, par le luxe dans lequel il peut vivre, il se laisse piéger par la mégalomanie paranoïaque du dictateur, et devient même complice de ce régime effrayant.
Ce film a eu une excellente critique et il est vrai que Forest Whitaker est impressionnant. L’histoire est puissante et tragique. Le personnage fictif du médecin permet de raconter ces 8 années de pouvoir névrotique. Néanmoins, le film manque à mon sens de rythme et le personnage du médecin est un peu trop attendu (même si tout de même, la fin surprend un peu).
Quelques fantaisies :
Une BD en ligne racontant les aventures d’une tablée de JdR rassemblant des joueurs n’ayant jamais lu Tolkien et un MJ voulant leur faire rejouer la trilogie du Seigneur des anneaux avec les règles de ADD.
En Français, plutôt bien traduit et adapté à notre « culture » (avec par exemple des références à la série Kamelott) :
Et pour finir, un ticket de caisse envoyé par un lecteur…
1 réponse à Kro