Ottawa est situé au ras de la frontière linguistique français-anglais. La rivière Outaouais marque cette frontière. Côté Québec, la ville de Gatineau, qui possède certes une université, mais fait un peu ville dortoir d’Ottawa. Tous les matins, quantité de gens passent un des deux ponts empruntés par les transports en commun : Portage ou Chaudière… je les cite parce qu’ils étaient simultanément en travaux, et alternativement fermés, y compris aux heures de pointe. Souvent, je suis passée à pied, car c’était plus rapide et assez curieusement, la langue majoritaire change brusquement en passant le pont. Souvent, j’oubliais de basculer sur l’anglais lors de ma première interaction. De fait, les gens d’Ottawa comprennent souvent le français.
Rue principale d’Ottawa : nous pouvons observer ce pudique Manneken Piss à feuille de vigne… À l’intérieur, il est toutefois présent dans sa tenue naturelle. La bière et les onions rings sont bons.
À Ottawa, il y a un festival de la tulipe qui dure presque tout le mois de mai. C’est un des plus importants festivals de tulipes du monde… et on voit bien qu’il fait plus froid… À Morges, sur le Léman, la fête de la Tulipe est en avril. Aux derniers jours de mai, on voyait encore de nombreuses fleurs qui restaient du festival.
J’ai tenté une balade le long de la rivière Outaouais. Mais les semaines précédentes, il y avait eu des inondations, suffisamment importantes pour que des gens soient obligés de quitter leur maison.
La promenade est fermée, on comprend pourquoi sur la photo : de nombreux débris jonchaient la route. Vous noterez sur la photo que l’arbre au premier plan a été mâchouillé par un castor.
La rivière est effectivement haute et tumultueuse, même si je ne sais pas à quoi elle ressemble en temps normal.
Sur cette photo, je suis sur le pont Portage, côté Gatineau. L’ile que l’on voit est en cours de dépollution, une ancienne île industrielle qui a va être réhabilitée.