Kro mélangée

The Big Bang theory

Benjamin Gates et le livre des secrets

L’enfant de sable de Tahar Ben Jelloun

Série : The Big Bang theory

Simon Helberg, Jim Parsons, Johnny Galecki, Kaley Cuoco & Kunal Nayyar
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Leonard et Sheldon sont des Nerds, c’est-à-dire des gens qui peuvent parler des heures du paradoxe du chat de Schrödinger, qui travaillent dans un labo de physique, qui connaissent tous les épisodes de la guerre des étoiles par cœur et qui sont totalement inadaptés à la vie sociale du monde réel.

Et voilà qu’un jour, Penny, une magnifique blonde, vient s’installer en face de leur appartement. Leonard se dit qu’il aimerait bien pour une fois avoir de la chance avec une fille et tente des efforts sociaux. Shelton n’en voit pas l’utilité. Quant à Penny, si elle travaille comme serveuse, elle n’est pas sotte, mais a quand même du mal comprendre le fonctionnement de ses voisins. Pour autant, elle pénètre leur univers et rencontre 2 autres spécimens de la bande : Koothrappali, un indien gentil mais muet devant une fille (sauf s’il a bu) et Wolowitz : le dragueur le plus mauvais et lourd du monde.

Pour que cette série vous parle, il faut que vous soyez un nerd, ou au moins un peu et/ou que vous en fréquentiez. Ça vous permettra d’y reconnaître vos petits camarades et de vous dire que vous n’en êtes tout de même pas à ce point là, bien sûr.

Simon Helberg & Kaley Cuoco
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Parce que ces situations ont un fond de vécu : il y a par exemple la polémique autour du fait que Superman n’est pas scientifiquement plausible. Effectivement, note Penny, les hommes ne volent pas.

On lui explique rapidement que le problème n’est pas là. Si on suppose qu’il peut voler, le reste ne respecte pas les lois minimums de la physique. Normalement, superman se retrouve écrasé par la décélération, sauf si on admet qu’il est protégé par son épiderme kryptonien.

J’ajouterai une mention spécial pour Wolowitz : vous qui êtes dans le jeu de rôle, vous connaissez tous ce genre de mec qui a un charisme de têtard et qui passe son temps à débiter avec un air supérieur des connaissances aussi pointues qu’inutiles, comme dire : « à la douche » en Farsi ou donner la météo en Klingon et en user pour être gluant avec tout ce qui ressemble à une fille.

Bref, Big Bang theory s’adresse à un public ciblé, mais quand on en fait partie, qu’est-ce que c’est drôle !

Film :

Benjamin Gates et le livre des secrets, avec Nicolas Cage et Diane Kruger

 
© Walt Disney Studios Motion Pictures France Galerie complète sur AlloCiné

Benjamin Gates et non seulement un célèbre chasseur de trésor, il a aussi un ancêtre qui a joué un rôle capital dans la défaite des confédérés contre le Nord.

Malheureusement, un homme produit une page d’un manuscrit semblant prouver que ce héros est en fait l’artisan de l’assassinat du Président Lincoln. Benjamin Gates va donc se lancer dans une chasse aux indices pour innocenter son ancêtre et en passant, découvrir un fabuleux trésor.

Si on admet de laisser de côté toute vraisemblance et de se lancer dans l’histoire farfelue, c’est un film bien agréable, drôle et plein d’aventures. Nicolas Cage est bien sympa, il est suivi dans ses aventures par un gentil hacker (quand je vous dis que le stéréotype est de plus en plus prégnant) et une jolie blonde volontaire. Nouveauté : il va entraîner ses parents à la suite, qui non seulement vont vivre aussi l’aventure, mais vont découvrir qu’ils s’aiment encore et s’embrasser.

Diane Kruger et Nicolas Cage
© Walt Disney Studios Motion Pictures France Galerie complète sur AlloCiné

C’est avec ce genre de film que je me dis que le monde se civilise : le mâle alpha n’est plus le seul à vivre l’aventure : les geeks, les filles et finalement les seniors ont droit aussi à l’action et à l’amour.

Outre un passage à Paris ridicule et une fin un peu longue, c’est un film familial sympa pour les vacances.

 

Livre : L’enfant de sable de Tahar Ben Jelloun

Ahmed est une fille élevée en garçon. Son père ne supportait plus de voir sa femme mettre au monde quantité de filles et décida que le dernier né serait un garçon quoiqu’en décide le destin.

Dans ce monde fait pour les hommes, le père a besoin d’un fils pour son honneur, pour son héritage. Alors il organise une fête magnifique pour la naissance et fabrique Ahmed à partir de cette fille.

Cette histoire est conçue comme le récit de plusieurs conteurs qui se complètent ou se corrigent mutuellement. Cela commence par l’autobiographie d’Ahmed après sa mort pour être complétée comme une légende. Très littéraire, parfois trop pour me plaire, la construction de cet être impossible né fille élevée en garçon rattrapée par le mystère du sexe auquel il/elle n’a pas eu droit est finement raconté. La fin s’ensable dans l’introspection d’Ahmed et malgré la poésie du texte, je trouve ça long, mais tout le début est très intéressant.

 

 

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