Sarrebruck, sa gare centrale au fond, à gauche sa Direction des Mines transformée en centre commercial. Oui parce qu’ils trouvaient qu’ils n’en avaient pas assez, de centres commerciaux, avec les 3 ou 4 autres mastodontes qui sont dans mon dos au moment où je prends la photo.
Sarrebruck c’est aussi de charmants petits immeubles comme celui où j’ai la chance d’être hébergée ce soir.
Et aussi plein de lieux plus ou moins alter, plus ou moins autogérés – dont le cinéma communal installé dans un lieu splendide – où on est passé rapidement et que je n’ai pas eu le temps de photographier cette fois-ci (*)
Le lendemain, juste avant le train, dégusté une soupe délicieuse (riz rond, potiron en micro-dés et coriandre) servie au milieu des étals de légumes dans un magasin bio situé en sous-sol. Parce qu’ici il y a carrément des rues souterraines pour quand il caille (un peu comme au Québec paraît-il)
Et tiens, puisque je suis de nouveau en train de parler de bouffe : en Allemagne c’est simple. Les salaires sont hauts et les prix sont bas. On ne nous parle jamais de ça quand on nous saoule avec le “miracle économique allemand”, curieux non ? Et même s’il y a eu ici comme ailleurs des régressions impressionnantes dans les dernières années, ça reste vrai. Que ce soit l’immobilier (à l’achat comme à la location), les coûts des télécommunications, et la bouffe donc… on reste bien bien au-dessous de nos prix français. En Allemagne (peut-être pas à Francfort ou dans ce genre de villes mais globalement) un resto commence à être cher quand ses plats principaux dépassent 9€. Ce soir-là à Sarrebruck, on s’est gavé de sushi pour 22 euros à 2, alors qu’à Paris c’est plutôt le prix par personne…
(*) “Pas le temps” signifiant ici que comme je n’ai pas de flash, il y aurait fallu faire moins la loutre le lendemain matin et retourner faire des photos de jour avant le train… Peut-être au retour ?
3 Responses to Sarrebruck : underground et souterrains