Vous ai-je parlé du brouillard ? Pas assez. Il se forme quand il fait chaud, c’est le choc entre l’air chaud des terres et l’air froid au-dessus du Pacifique.
Voir San Francisco sans brouillard, c’est rater quelque chose. En même temps, ça ne doit pas être très courant. Le brouillard est souvent là le matin, le soleil se montrait vers midi. Notre phrase récurrente était : « Ca se lève ? » et le brouillard retombe le soir. Certains quartiers de San Francisco peuvent être au soleil pendant que le reste de la ville a un ciel couvert, à tel point qu’on imagine même pas qu’un peu plus loin, il fait beau.
Première victime du brouillard, le Golden Gate Park, un parc gigantesque, encore plus grand que Central Park, qui a été quasiment toujours dans la brume pendant la semaine. La deuxième fois qu’on y est allé, on s’est précipité parce qu’il faisait vraiment très beau partout… Mais 2h plus tard, c’était fini. La brume coule du pont et finit accrochée à la verdure du parc et n’en décolle pas. A gauche, une photo très rare du parc au soleil.
Pour avoir une expérience complète de la ville, il fallait aller voir San Francisco depuis la baie. Différentes solutions sont possibles, la simple boucle dans la baie (avec coucou au Golden Gate), la visite d’Alcatraz ou la sortie longue pour voir les baleines.
La visite d’Alcatraz de nous tentait pas spécialement. Tout d’abord, l’île est vraiment juste en face… on ne voit pas grand chose de la baie. Ensuite, la prison était en partie en réfection pendant notre séjour.
Nous avons pris l’option longue pour voir les baleines. Nous étions méfiantes au début… Le guide nous disait que ce n’était pas la bonne saison. Mais lors d’une balade la veille sur la falaise, un passant nous a montré les baleines qui soufflaient au large. Donc, si elles soufflent, c’est qu’elles sont là.
Le départ s’est fait dans un brouillard conséquent. Au début, ça nous faisait grogner mais finalement, ça fait de belles photos… pas vrai, Leirnette ?
Le plus impressionnant, en passant sous le pont, c’est sa corne de brume, qui retentit à intervalle régulier.
De l’autre côté, la houle est un peu plus forte, ce qui est logique, on sort de baie, on arrive dans le Pacifique. La vraie saison des baleines, c’est de septembre à décembre, quand les grandes baleines grises migrent. En cette saison, il y a des baleines plus petites, qui passent leur hiver au Costa Rica et qui viennent manger du krill au large de la baie l’été.
Il faut guetter les baleines, elles ne batifolent pas autour du bateau comme à Boston, mais on en voit plusieurs pas très loin du bateau. Au retour, magie de San Francisco : il faisait beau.