Grosse Kro

J’ai eu des remarques.
Si.
Rapport que y’avait pas eu de chroniques depuis longtemps. J’étais en Belgique, moi, Môssieur. J’ai un Métier, Moa.

Les barbouzes

Le 13e testament: Tome IV

Marjane Satrapi : Persépolis 1 et 3

La petite personne et la Mort de Perrine Rouillon

L’horoscope dans « La dernière heure », journal bruxellois

La bière Blanche au miel

Les terroristes, de Maj Swalöö et Per Sjöwal

Future en délire (Asimov présente…)

Bénabar : Les risques du métier

Evanescence

Film :
Les barbouzes

Ce vieux film de la famille des tontons flingueurs, avec toute la bande sur des dialogues d’Audiart : Lino Ventura, Francis Blanche, Bernard Blier et Mireille Darc. Un trafiquand d’arme passe l’arme à gauche. Et voilà 4 espions qui viennent draguer la jolie veuve pour lui piquer les brevets sur les armes de son mari. Moins célèbre que les tontons flingueurs, réussi quand même, les Barbouzes permettent de passer un bon moment.

BD :
Le 13e testament: Tome IV
On reprend donc l’aventure, avec Marbourg et Elisabeth à la recherche du 13e testament du Christ, au milieu d’une horde de templiers, un mystérieux Comte impitoyable, d’une énigme qui semble désigner à Marbourg un rôle particulier. Globalement, le dernier tome est bien à la hauteur des attentes. L’histoire est toujours aussi compliquée, mais on comprend quand même quelque chose à la fin (ce qui était pas mal mon inquiétude). Disons, ca mériterait d’être repris lentement. Quoiqu’il en soit, c’est une bonne BD.

Marjane Satrapi : Persépolis 1 et 3 (le 2 existent bien sûr, mais il était parti en camping alors j’ai pas pu le lire. C’est une BD iranienne autobiographique qui raconte la vie de la petite Marjane en Iran au moment de la révolution : comment l’Iran a viré un Shah dictatorial avec une révolution socialiste et a récupéré en échange un gouvernement islamique. Le premier tome est assez drôle et fantaisiste, bien que les événements soient tragiques. Finalement, la petite Marjane avait de chouettes parents qui lui a permis de pas trop mal traverser cette période. (Ca m’a rapellé les infos sur la chute du chat heu, du Shah quand j’étais petite). (en fait, je me rappelle que ma mère m’avait une fois : regarde à la télé, on va voir le chat, c’est un homme qu’on appelle le chat. J’ai attendu impatiemmment de voir la tête du gars qu’on appelle le chat et j’ai été très déçue de voir un mec en costume gris). Et après le Shah, il y a eu le Rros minet, heu, le Khomeny. Comme je disais, c’est assez fantaisiste mais sérieux. Par exemple, elle explique que quand elle était petite, elle discutait beaucoup avec Dieu et que Dieu ressemblait un peu à Karl Marx, mais en plus bouclé. Dans le tome 3, ses parents ont envoyé en Autriche pour qu’elle puisse vivre libre et sans voile. C’est l’adolescence et elle a du mal à s’intégrer, du mal à vivre loin de sa famille et de son pays. Ce tome là est plus sombre, mais très bien également. Je vous conseille très fortement Persépolis.

La petite personne et la Mort de Perrine Rouillon
C’est la suite des aventures de la petite personne, un petit personnage dessiné comme un gribouilli. La petite personne se pose souvent des tas de questions sur le sens de la vie, et voilà qu’elle rencontre la Mort. Bref extrait :
– Qui es tu ?
– ben, la Mort !
– Ah ? Et tu fais quoi ?
– Je tue.
– Et tu tues quoi ? qu’est-ce que tu aimes ?
– Mais je ne tue pas pour manger !!

C’est toujours aussi mignon.

L’horoscope dans « La dernière heure », journal bruxellois
Je vous donne en mille mon horoscope pour la journée du 12 juillet : « Si vous gardez un bon moral, vous resterez en forme et de bonne humeur. Vous risquez d’avoir des problèmes de santé, auquel cas, il faudra vous soigner pour aller mieux ».

Chronique alimentaire :
J’inaugure ici une nouvelle rubrique qui risque d’être régulièrement alimentée (!) Le pain de kamut Le kamut est une antique céréale qui a été retrouvée dans des pyramides d’Egypte et qui avait disparu. Elle a été replantée et donc, on peut faire du pain avec. La farine de Kamut est un peu granuleuse, même quand elle est fine. Et le pain est un peu jaune. C’est très bon avec de la confiture d’abricots faites par Paul qui la fait pas cuire trop longtemps et qui met pas trop de sucre.

La bière Blanche au miel
Si ca existe, mais j’ai oublié le nom.
Et c’est bien dommage, parce que c’est bon.

Livre :

Les terroristes, de Maj Swalöö et Per Sjöwal
Dernier tome des aventures de Martin Beck, puisque Per est décédé peu après. Le plus politique de la série, le plus critique envers la Suède et la police. Celui qui a le plus de morceaux parodique dedans, des éléments que je regrète comme je le disais dans ma précédente chronique. L’histoire est bien, disons qu’il y a 3 affaires différentes qui se croisent. C’est le bouquin dans lequel Gunvald Larsson a le plus d’importance, et c’est bien parce que ce perso devient sympathique. Même Röhn devient sympa. C’est vraiment dommage à mon avix qu’on ait maintenant des personnages comme Bulldozer Olson, Bräxen ou Paulsson, que je trouve peu crédible dans le ridicule. Donc, je dirais que c’est bien, quand même, mais bon, les 3 derniers sont à mon avis une combinaison des meilleurs moments avec nos personnages et des pires avec les autres, avec une insistance polique qui devient pesante.

Future en délire (Asimov présente…)
En général, je n’aime pas beaucoup cette collection, car dans le peu que j’en ai essayé, les nouvelles de ce recueil n’était pas très bonnes. Dans celui-là, on a une bonne compilation. Une nouvelle d’une inconnu dont j’ai oublié le nom (désolée, Anne Laure) qui s’appelle le Hob. Ca se passe dans la lande galloise où les légendes locales restent « vivantes », en particulier au sujet de petits êtres. Une nouvelle d’Orson Scott Card qui s’appelle oeil pour oeil. L’histoire d’un ado qui donne le cancer quand il se met en colère. C’est curieux mais cette nouvelle m’a un peu rappeler l’ambiance de certaines nouvelles de Simmons dans le Styx coule à l’envers et aussi un peu rappelé L’échiquier du mal. De Fréderik Pohl, Le paradoxe de Fermi,une bonne histoire post cataclysmique hiver nucléaire, comme on savait en faire à l’époque. A la fin, un biographie de Marion Zimmer Bradley, un peu psycho cucul parfois, un peu niaisement adoratrice, mais qui permet de saisir un peu quelques contradictions de cette auteure.

Musique

Bénabar : Les risques du métier
Je l’avais vaguement entendu à la FNAC et j’avais pas accoché. Je suis en général pas douée pour les écoutes rapides et ca se confirme. Je dirais à ma décharge que je n’aime pas les chansons extraites pour faire des tubes (Monospace et Les mots d’amour), et c’est celles que j’ai écouté d’abord. Donc, s’il y a qq chansons que je trouve ratées (mais tout le monde n’est pas de mon avis), il y en a quelques unes de franchement excellentes. Ce disque est un peu plus grave que le précédent, plus de chansons tristes, pratiquement pas de chansons légères comme le vélo sans petite roue. Mais il s’est vraiment appliqué pour les paroles. Télérama le compare à Brel ou Brassens et c’est vrai qu’il y a un peu de ca dans des chansons comme « Je suis de celle » ou « La coquette ». On notera une intéressante réflexion sur : quand rappeler l’autre après la première nuit d’amour (Vade retro telephone, c’est 3 jours minimum) et aussi une chanson sur une bande de copains dans une voiture qui cherche une fête avec un itinéraire noté sur un papier. Ma chanson préféré est la dernière, sur le Zoo de Vincennes (Quel chagrin ! Quel triste monde ! Où la savane se fane à l’ombre / de la fausse montagne du Zoo de Vincennes) Beau texte, bel orchestration et chanté avec un peu plus de force que d’habitude… Surement intéressante à entendre sur scène.

Evanescence
Du Jesus rock. Si.
La première tentative n’a pas été couronnée de succès.
La deuxième tentative non plus de mon côté. MAis David accroche plus. C’est entrainant, ça rock, tout ca. Mais quand même, ca ne me branche pas. Mais en tout cas, Wake me up and save my soul.

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