Kro polar suédois

L’inspecteur Beck, par Maj Sjöwall et Per Wahlöö

Roseanna
L’homme au balcon
Le policier qui rit
La voiture de pompier disparu
L’homme qui partit en fumée
22, vlà les frites
L’abominable homme de Säffle
La chambre close
L’assassin de l’agent de police
Les terroristes

L’inspecteur Beck, par Maj Sjöwall et Per Wahlöö

Roseanna
L’homme au balcon
Le policier qui rit
La voiture de pompier disparu
L’homme qui partit en fumée
22, vlà les frites
L’abominable homme de Säffle
La chambre close
L’assassin de l’agent de police
Les terroristes

Je donne la liste car c’est important de lire dans l’ordre, ce que je n’ai pas réussi à faire en particulier parce qu’entre la liste donnée par l’éditeur, les n° de bouquins et les dates, on a 3 ordres différents. J’avais déjà lu Roseanna et L’homme qui partit en fumée (je signale ca à ceux à qui j’ai déjà prété ces livres et je me fais la réflexion que je ne sais plus lequel je t’ai prété, Laurence, mais il n’est pas impossible que je me sois trompée). Bref. La suède, ce n’est pas un pays très gai. Et plus on avance dans la lecture des aventures de l’inspecteur Beck, plus on s’en rend compte. Alcoolisme, suicide, manoeuvre politique, répression… Au milieu, on suit la vie de la brigade criminelle. Martin Beck et son mariage raté. Lennart Kohlberg et son mariage réussi mais son dégout grandissant de la police. Melander qui n’oublit rien, Röhn, pas très futé, mais pas mauvais flic, finalement. Le curieux Gunvald Larsson, brute épaisse sous bien des aspects, mal aimé, mais que finalement on apprend à connaître. Et puis les 2 hommes de patrouille, Kvant et Kristiansson, paresseux, mauvais flics et malchanceux en plus. Roseanna est le roman le plus lent. Il raconte l’histoire d’un cadavre de femme inconnue retrouvée au fond d’un canal à Stockholm. Les autres sont plus dynamiques, tout en restant lent et méticuleux. Pas de coup de théâtre, avec Martin Beck, peu de coup d’éclat, pas de déductions fulgurantes. Une enquête qui avance pas à pas avec parfois des hasards, des coups de chances. Contrairement à beaucoup de romans policiers, le coupable ne fait pas parti des personnages connus donc on ne passe pas de temps à essayer de chercher lequel de ces innocents protagonistes est coupable. L’homme au balcon est une sordide histoire de tueurs de petites filles. Dans le policier qui rit, un tueur mitraille 8 personnes dans un bus avant de s’enfuir. Dans la voiture de pompier, Martin Beck enquête sur un incendie bizarre apparement accidentel, sauf que non. L’homme qui partie en fumée se passe en Hongrie, Martin Beck part à la recherche d’un journaliste disparu. Un peu longuet, celui là. 22, vlà les frites: on tue un homme d’affaire suédois… riche, mais ses affaires sont louches. Un crime politique ? Martin desteste mélanger boulot et politique. L’abominable homme de Säffle était un flic, un vrai salaud dans son genre. Et voilà que quelqu’un vient l’assasiner à la baillonette à l’hopital. (pour l’instant, c’est celui là mon préféré avec l’homme au balcon). A partir de là le ton change un peu, c’est dommage. On parle de plus en plus de politique, ce qui plombe un peu l’ambiance, même si je comprends que les auteurs ont du trouver que la situation en Suède se gâtait. Mais ce n’est pas ce qui m’a posé le plus de problème. De temps en temps, on présente des flics ou des mecs de la sureté tellement stupides qu’on verse presque dans la parodie. Et ce changement de ton n’est pas très heureux. C’est pourquoi dans La chambre close, je dirais qu’il y a 2 romans : l’affaire qui occupe Martin, qui est très bien (un homme abattu dans une chambre fermée de l’intérieur) et celle qui occupe Kohlberg, qui tient de l’antigang et qui est un peu ridicule. Dans l’assassin de l’agent de police, curieusement, l’affaire principal est un meurtre de femme. On retrouve en suspect l’assassin de Roseanna. Pour les Terroristes, je ne l’ai pas encore lu. Après, Per est mort et la série s’est arrêtée.

Pour conclure, je vous conseille vraiment cette vieille mais excellente série de polar. Le fait que ca se passe dans les années 70 a aussi un charme, même le vocabulaire est d’époque, la traduction un peu vieillotte, les téléphones sont à cadran, les télés en noir et blanc… Par ailleurs, ces romans sont un excellent sujet de conversasion si un jour, vous rencontrez des suédois.

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