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La plage de Danny Boyle avec Leonardo di Caprio et Virginie Ledoyen

Parle avec elle de Pedro Almodovar

Matilda de Dany de Vitto d’après un roman de Roal Dahl

La plage de Danny Boyle avec Leonardo di Caprio et Virginie Ledoyen
N’aimant pas di Caprio, ca partait un peu mal.
Et de fait, ca a continué à partir mal.
Un jeune homme qui aime sortir des sentiers battus et voir le monde, un peu baroudeur parce qu’il est jeune, vous voyez… donc ce jeune homme se trouve en Thaïland. Là, il rencontre un mec bizarre qui lui donne une carte avant de se tuer. Cette carte peut l’amener à une île, sur laquelle se trouve une plage mystérieuse dont on parle comme d’une légende urbaine.
Avec 2 personnes qu’il a rencontré, Virginie Ledoyen et son mec, il décide de rejoindre cette plage. En route, il tombe amoureux de Virginie Ledoyen. S ur cette plage, vit une sorte de communauté de bab, qui fument, pèche nt des poissons et joue au ballon.
Ils sont acceptés mais on leur dit bien que l’existence de cette plage doit rester absolument secrète.
Il y a un côté « lotophage » à cette histoire : des voyageurs trouvent un endroit extraordinaire, fument de l’herbe, oublie le monde extérieur et décide d’y passer leur vie. Un côté « mythe de la route » à la Kerouac. Un côté : vivons en communauté « paix amour ». Bien sur, vous vous doutez bien que tout ça va se fissurer, mais tout de même, je me dis que c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleurs soupes, quand on voit les bases de cette histoire.
Je ne peux pas vous raconter la suite, rapport que c’est alors que ca commençait à déraper (dans une direction archi prévisible, par ailleurs) que j’ai craqué. Tout est tellement conventionel que j’ai pas réussi à m’interesser. J’aurai du repasser pendant.

Parle avec elle de Pedro Almodovar
Je ne suis pas une grande fan d’Almodovar (même si j’ai vraiment bien aimé Talon aiguille).
Celui là, on m’a dit qu’il était génial, le meilleur, etc. Ben, je suis passée à côté.
J’ai lu la critique de Télérama qui voit dans ce film un don ultime de soi… et je dois dire que je ne vois pas pourquoi.
C’est en gros l’histoire de 4 personnes :
Lydia est torrera. Elle a eu une histoire d’amour difficile avec un autre torrero qui l’a plaqué. Un journaliste tombe amoureux d’elle. Il semble bien que c’est réciproque et là, elle a un grave accident dans l’arène et tombe dans coma.
A l’hopital, le journaliste rencontre Benigno, un infirmier qui s’occupe d’une j e un e danseuse, dans le coma également. Il lui parle toute la journée, la coiffe, la maquille, lui fait prendre le soleil, va voir des spectacles de danse pour les lui raconter…
On sent bien que Benigno considère cette danseuse comme une personne « normal e  » et même, qu’il est amoureux d’elle.
Il conseille au journaliste de beaucoup parler avec la torrera, parce qu’elle entend tout, selon lui.
Je ne dirais rien de plus parce que je ne voudrais pas spoiler. Il y a plein de choses dans ce film. On voit par exemple un pseudo vieux film muet dans lequel un homme devenu minuscule suite à une expérience scientifique qui a mal tourné, rentre concrêtement dans le ventre de sa femme. Je pense que l’allusion psychanalytique n’a pas souvent été auss i clairement nettement appuyé. Globablement, je trouve ce film surtout glauque et morbide, parce que c’est ce que m’évoque Benigno, le personnage principal. La fin me semble très douteuse. Bref, ce n’est pas un film que j’ai aimé.

Matilda de Dany de Vitto d’après un roman de Roal Dahl qui, décidément, est drolement doué pour écrire des chouettes livres pour enfant.
Si vous avez à portée de main une petite fille qui a environ 6 ans, ce film est pour vous.
(les adultes peuvent regarder aussi).
Déjà tout bébé, Matilda était un peu particulière. a 6 mois, elle savait écrire son nom. Ce qui est certain, c’est que ce n’était pas grâce à la bonne influence de sa famille. Son père est un petit escroc en voiture d’occasion. Sa mère est une poule oisive et maquillée, son frère, un préado abruti. Et tout ce monde qui regarde continuellement la télé dans ce qu’elle fait de plus stupide. Matilda apprend vite à se débrouiller toute seul, pour se faire à manger, pour apprendre à lire, etc.
Et voilà qu’elle découvre un jour qu’elle a comme une espèce de pouvoir, en tout cas, la télé a explosé. Et puis, elle aura bien besoin de ces super pouvoirs pour mater la directrice sadique de l’école dans laquelle ses parents l’ont finalement placée.
C’est réjouissant, très bien fait. Je n’ai pas lu le livre mais je trouve qu’on sent bien la patte de l’univers de Dahl.
Depuis qu’elle a vu Matilda, Elise se promène avec des livres sous le bras et se coiffe avec un ruban. A la fin du film, elle a applaudi. Bref, si je l’avais laissé faire cette chronique, elle aurait dit quelque chose comme : trop bien !

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