Erratum : Hamilton type mismatch
J’ai mélangé les Hamilton.
C’est pas David mais Peter Hamilton, celui de Rupture dans le réel, m’a fait remarqué un fidèle lecteur. De plus, cet Hamilton là est britanique. Ca ne l’empeche pas d’être libérale, cela s’entend.
Welcome to a new reader : Michelle, my first alien reader from USA. I hope she will not try to learn french with my Kro because she will also learn my specific point of view about french orthography.
TOUT CE QUI EST A TOI (Everything You Have Is Mine) – Sandra Scoppettone
Film : A + Pollux
Le Royaume des chats
Total Kheops avec Bohringer et Marie Trintignant
L’art délicat de la séduction de Richard Bery avec Patrick Timsit, Cécile de France
Chevalier
TOUT CE QUI EST A TOI (Everything You Have Is Mine) – Sandra Scoppettone Je pratique les polars à petite dose, mais celui là, plusieurs personne m’ont dit qu’il fallait absolument que je le lise. En effet, l’héroine, détective privée est féministe et lesbienne. Elle habite Manhattan avec sa copine psychanalyste. L’affaire qui lui est confiée, c’est tout d’abord de convaincre une jeune fille qui a été violée de porter plainte. Sa soeur, qui l’embauche, craint qu’elle ne se suicide. Or, voilà que justement, elle se suicide, alors qu’elle allait révéler des choses. Suicide ? mon oeil. Ce premier roman de la série est pas mal du tout. Certains passage font un peu vieillot, comme une nostalgie des années hippies, mais ca encore ca passe, mais surtout ce qui est méchament daté, c’est la « découverte » de l’ordinateur (dans les années 90), des bbs, du chat, de ce qu’est un modem et pourquoi il y a ecrit « ALT » sur certaines touches du clavier. Bon, ca mis à part, c’est pas exceptionnel mais plutot sympa. Je vais en lire d’autre.
Film : A + Pollux, d’après le livre de Jaenada : le chameau sauvage J’ai déjà critiqué les deux, donc, c’est juste un rafraichement d’idées (sachant en ce moment tout rafraichissement est bon à prendre). Donc, le bouquin m’a bien plus. Le film est mignon, maladroit, moins bien à la 2e visu qu’à la première. Fidèle au livre. Avec des trouvailles de mise en scène. David, qui n’a pas lu le livre, a trouvé ca gentil et rigolo, mais pas exceptionel. Pour ceux qui l’ont lu, ca fait plaisir de voir tout ca mis en scène. Gad Elmaleh est très bien et Cécile de France aussi.
Le Royaume des chats : un produit des studios Ghibli, la même famille que « Mon voisin Totoro, même si c’est pas de Miyazaki Haru, une adolescente qui a des problèmes d’adolescentes, sauve par hasard un chat d’un accident de la circulation. Il se trouve que ce félin n’est autre que le fils du puissant roi des chats, qui veut absolument lui montrer sa reconnaissance. Le soucis, c’est que le monarque est un despote et que son idée brillante, c’est de donné Haru en mariage à son fils. Haru, ca ne l’emballe pas des masses. Heureusement, elle va être aider par un Baron chat, membre du ministère des chats, un gredin de goutière et un corbeau. C’est globalement un dessin animé pas mal, Elise a adoré, mais quand même, c’est pas Chihiro. Les chats à quatre pattes sont très bien dessinés, mais quand ils passent sur deux pattes, ça en ressemble en gros à plus rien. Certains chats ont des mains à 5 doigts, alors que d’autres ont des pattes. On comprend pas ce que c’est que ce ministère de la magie, son rôle par rapport au royaume des chats et qui est le Baron, une sorte d’Arsène Lupin – Agent secret… (renseignement pris, on m’a dit que c’était des persos récurrent d’une autre série et que si on connait, ca explique tout.) Bref, le scénar est un peu baclé et la cohérence de l’univers aussi. Ca mis à part, l’histoire est plaisante, les dessins sont jolis. Je ne me suis pas ennuyée, c’est déjà pas si mal. La morale est un peu tarte (n’oublie jamais qui tu es vraiment,
etc.) mais c’est pas pire que Spirit. Bref, ca se voit, ca m’étonnerait que ca se revoit (12x par jour, en DVD dans 6 mois…)
Total Kheops avec Bohringer et Marie Trintignant, comme une sorte d’hommage, quoi. D’après un roman de Izzo Donc, c’est un roman noir qui se passe à Marseille. Fabio est un ex truand, devenu flic. Ugo, son ex copain de truande sort de taule, se fait buter après qu’il ait forcé un coffre du Front National. Manu, ex copain des deux précédent, revient à Marseille voir de quoi il retourne. Ces trois mecs tournent autour de Marie Trintignant, qui était plus ou moins amoureuses des 3, même si elle était officiellement avec Ugo. Bref, Ugo se fait descendre et finalement Manu aussi, par deux flics qui font passer ca pour de la légitime défense. Bref, jusque là, c’est clair comme du jus de boudin, vous allez dire, c’est normal, ca vient d’un roman noir d’Izzo. A part ca… ben, c’est lent. c’est mou. Les acteurs sont bons. C’est émaillé de flash back tarte et kitsch. Globalement et tout bien pesé, c’est chiant.
L’art délicat de la séduction de Richard Bery avec Patrick Timsit, Cécile de France
Donc, vu que je m’emmerdais sur Total Kheops, j’ai zappé sur celui là, dont j’avais raté un bon bout du début. Et ben, croyez le ou pas, soirée loose, c’était pas terrible. Timsit fait de son mieux pour charmer Cécile de France. Elle, c’est une gentille dinde. Lui, il est affublé de tous les complexes des « hommes modernes » : il se trouve trop gros, pas assez musclé et il a une quequette trop petite. Il va donc falloir remédier à tout ca (enfin, sauf le dernier). Alors, on va dire : c’est parfois drôle. Parfois lourd, parfois plat. Disons que, comme y’a de bons acteurs, c’est pas si mal. Comment sauver la mise avec un scénar nulle, en somme.
Chevalier (« a Knight’s Tale » pour notre lectrice américaine) par Brian Helgeland avec personne de connu, en tout cas par moi, mais le héros a une belle gueule, quand même. un film américain qui pourrait être anglais pour son petit côté sacré graal… Un jeune roturier, fils de couvreur a soudain l’opportunité de se faire passer pour un chevalier pour participer à des tournois. Il est secondé par 2 palfreniers plus ou moins gaffeur auxquels vont s’ajouter un barde pris par le démon du jeu et une forgeronne que personne prend au sérieux, parce que c’est une femme. Les joutes s’ouvrent sur l’air de We will rock you, c’est vous dire si on va se prendre au sérieux. Plus tard, on aura une farandole sur une chanson de Bowie. Les tournois sont un peu filmés comme des matchs de boxe. Finalement, c’est fantasiste et drole, on se laisse prendre. La canicule m’a malheureusement empéché de voir la fin, mais quand même, je peux vous dire que c’est une curiosité.