6′ feet under, la 3e saison
Urgences, la « gngngn je sais plus où on en est » saison
Vagabond T10 Takehiko Inoue, édition TONKAM
Yojimbo III les aventures du lapin samouraï par Stan Sakaï
Le retour à la terre II, par Manu Larcenet
Le chat du Rabbin III : L’exode
All tomorrow’s parties de William Gibson
Ca fait longtemps que je ne vous ai pas parlé de série télé. Alors, je vous tiens au courant : Télé : 6″ feet under, la 3e saison, mi-parcours C’est l’histoire d’une famille de croque-mort dans laquelle y’a quelques problèmes relationnels entre tout le monde (pour résumer sobrement). Un frère homosexuel qui a du mal à l’assumer, une mère stressée et coincée, une sur ado mal dans sa peau et un autre frère qui a quelques soucis quand il s ’agit d’avoir une relation stable avec une compagne. Et j’oubliais : un père mort dont le fantôme vient les voir parfois. Disons le tout net : la saison démarre très mal : Je veux pas spoiler pour les fans, mais y’a pas Brenda. et 6″ under sans Brenda… rhalalala. Bref, nous voilà au 5e épisode et là : ouf, elle apparaît enfin. On va dire que j’ai de l’espoir pour la suite de la saison.
Urgences, la « gngngn je sais plus où on en est » saison
Lors de la saison précédente, ils avaient gaillardement viré tout le monde. Je maintiens que Urgences sans Benton, c’est un peu comme 6″ sans Brenda. Mais bon, faut reconnaître qu’après un nombre considérable de saisons (genre 8 ou 9), ça tient toujours la route. Aby est avec Carter, Shen avec Pratt, Kerry avec sa pompière, Corday est toujours seule, Kovack est sur la mauvaise pente et il parait que Doug Ross va revenir ! On comprend pourquoi ils ont viré tout le monde : ça doit faire un sacré cachet à payer.
BD:
Vagabond T10 Takehiko Inoue, édition TONKAM
Pour ceux qui n’ont pas suivi les Kro des 9 tomes précédents, c’est la vie du célèbre et semi-légendaire samouraï Myamoto Musashi en BD, parfois librement inspiré du roman « La pierre et le sabre » et parfois, très proche. Ce tome contient l’aventure célèbre de la tige de pivoine coupée par un grand maître. Le coup de sabre l’a si parfaitement coupée qu’elle semble encore vivre, quoique coupée. Takezo est confondu par une telle maîtrise du sabre. Et comme c’est un balourd arrogant (quoique doué), il n’a qu’une envie : défier le maître au combat. Et un autre passage, très joli : la transmission des secrets d’un art du combat d’un vieux sage à son successeur. Les dessins sont aussi beau et peut être même de plus en plus beau.
Yojimbo III les aventures du lapin samouraï par Stan Sakaï
Très très librement inspiré de la vie de Myamoto Musashi, en version BD animalière. C’est à la fois très sérieux dans son traitement
et à la fois de temps en temps, on a des éléments qui prouvent bien que l’auteur ne se prend pas au sérieux. (D’un autre côté, quand on dessine un samouraï en forme de lapin
) C’est toujours aussi sympa. Et en bonus track, on a un épisode de Yojimbo contre les tortues Ninjas.
Le retour à la terre II, par Manu Larcenet
Manu est donc parti avec Mariette et son chat à la campagne, quittant sans regret Juvisy. L’acclimatation n’a pas toujours été simple, mais ça y est, ils se sentent adoptés par les voisins et bien dans leur ferme. D’ailleurs Manu ne pense plus qu’à une chose : faire un potager. Et Mariette ne pense plus qu’à une chose : faire un bébé. Une partie de l’album va tourner sur cette incompréhension. Mais nous aurons, par contre, la naissance du premier radis de Manu, la commande d’un dessin pour la fête du cochon et l’attaque du potager par des limaces. Quant au chat, toujours aussi neurasthénique, il ne dit toujours rien d’autre que : gnxr. (et tant que j’y étais, j’ai relu : « un combat ordinaire », de Larcenet. C’ est toujours aussi beau et aussi triste. Le retour à la terre, avec des choses drôles mais beaucoup plus d’amertume. Je vous le conseille vraiment.)
Le chat du Rabbin III : L’exode
C’est donc l’histoire d’un chat qui appartient à un rabbin et qui habite en Algérie. Lors d’aventures dans le premier épisode, il s’était mis à parler. Et lors d’aventure dans le 2e épisode, il a perdu sa voix. Dans le 3e, il part à Paris avec son maître pour rencontrer la famille du gendre, sachant qu’il est amoureux de la fille du rabbin, et donc jaloux. J’avais trouvé le 2e tome un peu moins bien. J’ai trouvé celui-là vraiment bien, peut-être un peu moins facétieux que le premier, toujours, mais vraiment bien, même si ma mère l’a trouvé par moment un peu long.
Pour finir, quand même un roman :
All tomorrow’s parties de William Gibson
C’est absolument la suite d’Idoru, avec les mêmes personnages, à peine quelques mois plus tard. Ce que je crois, avec Gibson, c’est qu’on l’ apprécie d’autant plus qu’on partage ses fantasmes de virtualité. Et quand on n’est pas dans les mêmes rêves que lui, on y trouve pas grand intérêt. Bref, pour ceux qui aiment Gibson, vous pouvez lire All tomorrow’s parties, il est très « Gibsonnien ». L’élément central de ce roman est le pont de San Francisco, interdit à la circulation depuis le tremblement de terre (the Little Big One) et squatté par toute une population qui l’a transformé en une espèce de zone franche sans loi ni règle, plutôt pauvre, plutôt peuplée de freaks, mais plutôt pacifique. On y rencontre des personnages étonnants, comme cet enfant mentalement déficient obsédé par les montres. Toute l’ histoire converge d’ailleurs sur ce pont, car d’après Laney qui l’a vu dans les flux d’information, c’est à partir d’événements qui vont s’y produire que le monde toucher à sa fin pour être recréer différemment.