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Grenoble  : le musée des automates

Thé

Paris : le musée du vin

Thé :
J’ai acheté du thé à Grenoble.
Tout d’abord du thé rouge. Je ne connaissais pas et je trouve ça très bon. Le thé en sachet acheté dans cette boutique de Grenoble est impec. Faudra que j’en retrouve. Par contre, le thé noir en vrac avec un nom plutôt tarte : « Bonjour mon amour » et est totalement sans intérêt. Il n’est pas mauvais, mais il n’est pas bon non plus. Ensuite à Lyon, au muséum, ils vendaient du thé vert qui sentait le fruit à 20 m, c’était impressionnant. Pour 2 euro, ça méritait un test. En fait, c’est plus proche d’une tisane fruitée que du thé. Disons, un thé vert très léger pour le soir et très parfumé. Pas mal mais un peu décevant en tant que thé.

Grenoble toujours : le musée des automates
La conservatrice du musée, qui doit être une ancienne maîtresse d’école, se visite aussi bien que son musée. Les enfants sont ravis. Pour les grands, c’est sympa aussi. Plein d’automates rigolos, des nouveaux ou des anciens et le clou, c’est une reproduction moderne du canard de Vaucanson : il mange et il défèque comme son original. ça avait fait fureur à la cour de Louis XIV : en effet la digestion à l’époque était supposée être le modèle du fonctionnement de *tout*. Donc, si on pouvait simuler la digestion, on pouvait simuler la vie.

Paris : le musée du vin
C’est un restau – musée qui a du faire une super pub auprès du comité d’entreprise. C’est ainsi que je me suis retrouvée à faire une soirée là-bas. Vous comprenez l’ironie : je ne bois pas de vin. Pour ce qui aime le vin, c’est tout à fait intéressant : le musée est dans un bâtiment ancien, ex-couvent des minimes de Passy. C’est plein de machin en rapport avec le vin : serpette, tonneau, verre, tasse, thermomètre, bouchon, bouteille, etc. Ensuite, dégustation. Avec un cours sur comment on reconnaît un vin, quelles sont les caractéristiques, les larmes, la couleur tuillée, les tanins, tout ça. Je me suis assise dans un coin… Imaginez un juif orthodoxe dans une boucherie… Un chat dans une usine de pal… Vous voyez l’idée. Bref, les explications sont plutôt bien faites, alors, par abnégation, je conseille le musée du vin. En plus, on a vraiment très bien mangé.

« I don’t make you lick
Youreself, so why must I be
Bathed with flea shampoo ? »
Cat Haiku by Deborah Coates

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