Paris – Madrid – Lanzarote

Départ à l’aube pour les vacances au soleil. Sur Iberia, c’est régime sec pour la classe touriste : fini le plateau repas, on paye sa nourriture et sa boisson. Bon, si on échappe au mâchouillage du sandwich cartonné, ce n’est pas bien grave. Mais la boisson et les cacahouètes, c’était sympa. 2h½ de transit à Madrid : c’est chiant à 35 ans et c’est chiant aussi à 6 ans. Pour s’occuper, on court sur les tapis roulants en écartant les bras pour faire l’avion. Arrivée à Lanzarote à 14h, il y a une heure de décalage avec Paris.

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Beaucoup de vent, c’est aussi pour ça qu’on a choisi cette île : 28° et du vent.
Nous sommes à l’hôtel de l’hippocampe, Los Jameos Playa. Nous avons la chambre 1003. Nous sommes accueillis avec une bouteille de demi-sec, méthode champenoise que nous regardons avec suspicion, une corbeille de fruits et 2 bouteilles d’eau.

Je ne sais pas combien il y a de chambres en tout, probablement 300 environ, le complexe est vaste. Toutefois, (c’est une norme sur l’île), les bâtiments ne dépassent pas 4 étages et on n’aura jamais l’impression de foule au bord de la piscine.

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Entre les bâtiments, un très chouette jardin tropical, avec toutes sortes de cactus, des palmiers dattiers, des ibiscus, des bougainvilliers, des fleurs de paradis, des lauriers roses, des rhododendrons et bien d’autres plantes dont je ne connais pas le noms.

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Le soir, le repas est servi à partir de 18h30. C’est là qu’on s’aperçoit qu’on est des vrais débutants rubrique « vacances familiale en centre hôtelier » : on découvre que le soir, il faut s’habiller pour aller au restaurant : pas de short, pas de chaussures de plage.

C’est amusant, je me souviens de discussions avec les Bruxelloises qui disaient que les Français s’habillaient beaucoup plus que les Belges pour aller au travail, pour sortir en ville la journée, etc. Je me souviens aussi des anglaises, à Londres, le samedi soir, en tenue de soirée, simplement pour aller au bar. Finalement, les Français s’habillent tout le temps, sauf le soir, sauf en vacances. Là, ce sont les non-français qui s’habillent pour le standing du restaurant de l’hôtel. Bref, on n’a pas prévu. J’ai pris que 2 jupes, dont une mini. Faudra faire avec.

En tout cas, le buffet espagnol du premier soir est somptueux, avec beaucoup plus de choses tentantes que je ne peux goûter. Un détail amusant : il y a des buñuelos en dessert, ça ressemble bien à des bugnes, mais des bugnes à la frangipane. Vous trouviez que les bugnes, c’était un peu lourd ? Vous n’aviez rien vu.

Par contre, on s’aperçoit du premier piège local : tout ce qui n’est pas compris dans le prix de base tient du racket : le coffre dans la chambre, la boisson qui est en plus dans le repas du soir… ou l’accès internet qui est deux fois plus cher dans l’enclave que constitue le centre de vacances qu’à l’extérieur.

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L’adresse internet de l’hôtel est en .de, c’est-à-dire hébergée en Allemagne. Sans aucun doute, l’hôtel est colonisé par les allemands, mais on n’a quand même pas l’impression d’être en Allemagne : il y a aussi des espagnols, des anglais et, détails amusant, des français avec l’accent alsacien.

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