Static Lanzarote

Un p’tit dej comme je les aime : avec le coin allemand charcuterie, fromage, salade, grosses viennoiseries, le coin anglais : porridge, céréales, sausages, beans, eggs and scrambled eggs, tomatoes, pastries… et le coin divers : fruits, yaourts, pains de toutes sortes, confitures, croissants, pancakes… bref, le paradis. Et en plus, il y a aussi autre chose que du lipton yellow en thé, un brave earl grey qui tient la route, du thé noir, du thé vert, à la cannelle.

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Beaucoup de vent, pas moyen de déplier les parasols, ou de faire sécher les serviettes dehors. Activité piscine, autrement dit, rien faire, les loutres au bord de l’eau. Pas de baignade pour moi, le vent me décourage quand même, peut être une autre fois.

En déambulant dans l’hôtel, on trouve la porte vers la plage. Comme prévu, le sable est foncé et très doux… sauf que la plage s’appelle playa blanca. On suppose qu’il y a des endroits où il est vraiment noir. De la roche volcanique descend aussi dans la mer. Ca promet des paysages étonnants. Il y a des vagues assez hautes… des surfeurs… c’est amusant de se dire qu’on est en pleine mer sur une petite île.

L’enceinte de l’hôtel est un univers protégé, de luxe, de calme et de sécurité, c’est curieux. Malgré le monde, l’enceinte de l’hôtel est calme, de bon goût, les magasins sont chics.

Passé la porte, on est dans une station balnéaire pour touristes de base, cartes postales et gadgets vulgaires, verroterie… Iconographie gay très présente. Mais dans l’hôtel comme à l’extérieur, si les soldes (-40%, -20%) sont marquées en gros, le prix n’est jamais indiqué en vitrine sur les habits ou sur les bijoux. Personnellement, ça ne me motive pas à acheter.

Plus étonnant, des vendeurs de matériel vidéo qui annoncent des prix impressionnants. On flaire le piège : pirate ? tombé du camion ? En panne ?
On croise une « Deustche Bakerei », on s’adresse spontanément à nous en allemand pour nous inciter à entrer dans un restau. Mais nous avons été gavés par le buffet mexicain, on décline, alors notre interlocuteur bascule aussitôt en anglais, puis en français, à tout hasard, se montrant sincèrement désolé qu’on ne veuille pas faire honneur à son établissement, le meilleur de l’île pourtant !
En repassant devant le magasin d’électronique, David discute un peu de nouveau et s’aperçoit que les prix ont changé. On comprend donc qu’il faut marchander, en plus d’être méfiants.

Le soir, l’animation de l’hôtel, c’est une démonstration de perroquets qui font des acrobaties. Ca commence par une séance de pose avec les enfants et les perroquets, photos qu’on peut acheter dès le lendemain, bien sûr.
Quant au spectacle, il est assez nul. Un perroquet qui fait du vélo, ça rime à quoi ?

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