Mais ça y est, c’est le dernier jour de loutre, on loue une voiture pour le lendemain.
A part ça, le planning de la journée, vous commencez à le connaître : p’tit dej géant.
Le seul vrai défaut de la chambre d’hôtel, c’est le manque de bouilloire pour faire du thé. Je subis un vrai sevrage. Cette fois, j’ai pensé à apporter mon thermos et je le remplis d’earl grey. C’est une bonne idée, mais faut le reconnaître, au bout d’un moment, le thé bas de gamme en sachet, ça pèse.
Balade en front de mer pour acheter des chaussures de plage. On trouve un magasin d’électronique qui annonce « no pushing », pas d’arnaque, pas de harcèlement du client, pas de vente forcée de machin vendu avec le bidule, bref, il y a même des prix en vitrine. Un tout autre monde. Quant à la jupe de maillot de bain que j’avais repérée, elle semble coûter 20 . Cela reporte aux calendes grecques mes velléités d’être à la mode des piscines.
La suite du programme, c’est faire la loutre au bord de la piscine et finalement, quand on a trop chaud, retour à la chambre climatisée.
Le soir : buffet français. C’est toujours curieux de voir ce qui pour les étrangers est typique de la nourriture française. Apparition du poisson fumé au buffet des entrées (grande perplexité des allemands). Dans les plats, quiche aux légumes, bouchées à la reine, buf bourguignon, entrecôte, viande en croûte. En dessert : beignet aux pommes, crêpes flambées (manque de chance, elles sont frites dans l’huile un peu comme les beignets), éclairs au café et au chocolat, choux à la crème pâtissière, brownies (!). Et puis, toujours les desserts habituels, en particulier la jatte énorme de crème fouettée pour que les allemands tartinent sur leurs fruits, leur glace, leurs gâteaux, leur assiette. Ce buffet m’a semblé banal : on peut donc dire que c’était une réussite.
Moment d’affolement dans le restau quand une blatte énorme, vous voyez, le genre 5 cm hors pattes et antennes, a tenté d’entrer dans le restau. N’écoutant que son courage, un serveur est intervenu pour l’écraser (berk). A Lanzarote, pas de moustique, mais des araignées (apparemment, puisque j’ai été piquée) et des blattes géantes. Avant-hier, on en a refoulé une qui voulait passer la frontière de notre chambre (total, elle est allée chez les voisins), hier, suite à un combat épique, on en a éradiqué une dans la salle de bain.
Soirée : chanteurs européens. Bon, ils chantent en anglais des standards américains. Mais ce qui est intéressant, c’est que dans cet hôtel, avec les touristes anglais, allemands, luxembourgeois, français, italiens, néerlandais et espagnols et le personnel de l’hôtel qui parle un peu toutes les langues, on a l’impression d’être européens et que ça veut dire quelque chose.