Eternal spotlight on the spotless mind
et la photo du jour
Eternal spotlight on the spotless mind, un film de Michel Gondry avec Jim Carrey, Kate Winslet et Elijah Wood
Joel est un garçon timide.
Un jour de St Valentin, alors qu’il est seul, il va, sur un coup de tête, du côté de Boston se balader au bord de la mer.
Là, il rencontre Clémentine, une fille fantasque, vivante, amusante qui lui parle, le houspille, le bouscule, le drague… Et leur histoire d’amour commence. Un an, plus tard, pour la St Valentin, il n’en reste apparemment plus rien. Ils s’engueulent. Joel, un garçon si gentil, se montre cruel. Finalement, Clémentine va voir un médecin capable d’effacer les souvenirs et efface tout souvenir de Joel. Quand Joel s’en rend compte, il va à son tour demander que tous souvenirs d’elle soit effacés.
C’est là que le film bascule de l’histoire d’amour mignonne qui vire sordide à la SF digne de Philip K. Dick. Pour vous donner une idée, un des scénaristes, Charlie Kaufman était aussi le scénariste de « Dans la peau de John Malkovich ».
La balade dans la tête de Joel, à mesure que ses souvenirs, filent est étonnante.
Et pendant le processus qui se passe chez lui, les « effaceurs » font la fête, fument des joints, boivent son alcool, avec la copine de l’un deux, autour de son corps endormi.
Je sais que je ne suis pas physionomiste, mais c’est un film où les acteurs sont méconnaissables. Jim Carrey joue tout en sobriété et en sensibilité… il arrive même à être charmant et touchant. Kate Winslet en fofolle évaporée est également touchante. Quant à Elijah Wood, en jeune « effaceur » gaffeur, on ne croirait pas qu’il a combattu des orcs dans un autre temps.
Bref, c’est un film vraiment sympa qui demande un effort au démarrage, tant qu’on croit que c’est une banale histoire d’amour et de rupture. Dès qu’on bascule dans les souvenirs de Joel, c’est tout autre chose. Pour les amateurs de films bizarres et déconstruits.
La photo du jour, aux mêmes coordonnées que celles d’hier :
